L’ épiderme des statues grecques: quand le marbre se fait chair

Dans la langue grecque, le terme qui désigne la peau, khrôs, signifie aussi «couleur». L’épiderme humain est ainsi un des éléments à partir desquels les Grecs ont pensé le chromatisme et ses caractéristiques. L’excellence d’un peintre se mesurait d’ailleurs à sa capacité à trouver le ton juste, capa...

Ausführliche Beschreibung

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Grand-Clément, Adeline 1977- (VerfasserIn)
Format: Elektronisch Artikel
Sprache:French
Veröffentlicht: 2016
Online-Zugang:Volltext
Zusammenfassung:Dans la langue grecque, le terme qui désigne la peau, khrôs, signifie aussi «couleur». L’épiderme humain est ainsi un des éléments à partir desquels les Grecs ont pensé le chromatisme et ses caractéristiques. L’excellence d’un peintre se mesurait d’ailleurs à sa capacité à trouver le ton juste, capable de rendre les nuances subtiles du teint humain (andreikelon) et de conférer à l’uvre picturale un effet de vie. On sait aujourd’hui que les statues n’échappaient pas à cette mise en couleurs, même si le traitement des parties dénudées du corps humain demeure relativement mal connu. L’article proposera quelques réflexions autour de ce rapport entre peau et couleur, en s’intéressant à un matériau en particulier : le marbre. Cette pierre cristalline semble en effet avoir été l’un des supports privilégiés de la mise en couleur, depuis l’époque archaïque, et l’on s’interrogera sur les raisons qui expliquent cette préférence.
Beschreibung:Illustrationen
ISSN:1778-3801
DOI:10.4000/imagesrevues.3932

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