Les couronnes impériales d'Eugénie et de Napoléon III, parures, instruments de pouvoir et symboles politiques:

Après être demeurées plus de cent ans à l’abri des regards au sein de la collection de l’École des mines (aujourd’hui Mines ParisTech-PSL), les émeraudes de la couronne impériale de Napoléon III sont exposées au musée de Minéralogie Mines Paris dès 2016. La couronne de l’empereur, détruite par la II...

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Hauptverfasser: Guermann, Sophie (VerfasserIn), Griener, Pascal 1956- (VerfasserIn)
Format: Artikel
Sprache:French
Veröffentlicht: 2022
Schlagworte:
Zusammenfassung:Après être demeurées plus de cent ans à l’abri des regards au sein de la collection de l’École des mines (aujourd’hui Mines ParisTech-PSL), les émeraudes de la couronne impériale de Napoléon III sont exposées au musée de Minéralogie Mines Paris dès 2016. La couronne de l’empereur, détruite par la IIIe République lors de l’aliénation des joyaux de la Couronne de France, avait été exécutée conjointement à une couronne de haut de tête destinée à l’impératrice Eugénie (au musée du Louvre depuis 1988), mais ces deux objets d’apparat n’ont jamais servi au sacre de l’empereur, ni au couronnement de l’impératrice. La muséalisation des joyaux à l’École des mines en 1887 et au musée du Louvre relève d’arguments très différents – les joyaux de la Couronne deviennent respectivement des « spécimens » ou des reliques royales. L’étude de ces couronnes et de ces gemmes soulève des questions sous-jacentes fondamentales concernant la polysémie des objets, et plus particulièrement des parures et des minéraux ; elle nous démontre que le sens de tels objets est intrinsèquement lié à leur contexte, et qu’il est évolutif.
Hidden from view for over a century in the collection of the Paris School of Mines (today known as Mines ParisTech-PSL), the emeralds from Napoleon III’s imperial crown have been exhibited in the School of Mines Mineralogy Museum since 2016. The emperor’s crown, destroyed by the Third Republic which dispossessed France of its crown jewels, was created at the same time as a pendant crown for the empress Eugénie (at the Louvre since 1988), but these two ceremonial objects never served in the coronation either of the emperor or the empress. The decision to place these jewels in the context of a museum at the School of Mines in 1887, and then at the Louvre, resulted from two very different approaches: each in their way, the crown jewels thus become respectively "specimens" or royal relics. The study of these crowns and these gemstones raises fundamental underlying questions concerning the polysemous nature of objects, and particularly of adornments and minerals. It demonstrates that the meaning of such objects is intrinsically linked to their context, and that its meaning evolves.
Beschreibung:Illustrationen
ISSN:1254-7867

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