Albionul în căutare de aliaţi 1914 - 1918: interesele politice şi militare ale Marii Britanii la gurile Dunării şi în Balcani în anii Primului Război Mondial
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| Format: | Buch |
| Sprache: | Romanian |
| Veröffentlicht: |
Bucureşti
Ed. Militară
2014
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Le déclenchement de la Première Guerre Mondiale et l’entrée en guerre de la Grande Bre-
tagne, le 4 Août 1914, à côté de ses alliés, la France et l’Empire Russe, a imposé à la diplomatie
britannique la nécessité d’évaluer les moyens politiques et militaires en vue d’assurer la protections
des intérêts de l Empire dans l Europe du Sud-Est. La préoccupation principale du gouvernement de
Londres était de ne pas laisser tomber les ressources importantes de la Péninsule Balkanique dans
les mains des Pouvoirs Centraux.
Pour atteindre ce but, la diplomatie britannique a dirigé ses efforts vers la réalisation d’une
alliance balkanique qui devait entrer en guerre à côté de la Triple Entente en tant que bloc opposé
à la Triple Alliance. L’échec d atteindre cet objectif repose, en premier lieu, sur l’incapacité de la di-
plomatie britannique dirigée par Sir Edward Grey de percevoir correctement les réalités politiques
et historiques de la Péninsule Balkanique. Celles-ci faisaient impossible l alliance d’un état balkani-
que avec l’Entente sans que cela n’attire la perte d’un autre état en faveur des Pouvoirs Centraux.
La guerre d usure sur le Front de l’Ouest a déterminé le gouvernement de Londres, au début
de l’année 1915, de prendre en considération des stratégies alternatives d’action. Les membres du
cabinet britannique ont étudié l’opportunité des opérations navales dans la Mer Baltique, un débar-
quement terrestre en Dalmatie, une attaque contre le Détroit des Dardanelles et même une action
à Salonique ou à Alexandretta.
L’un des plus importants partisans d’une action militaire de la Grande Bretagne dans la Pénin-
sule Balkanique a été David Lloyd George. Il considérait que l’échec du gouvernement de Londres de
stimuler la création d’une confédération balkanique était dû en grande mesure à la prudence exagérée
et à la timidité excessive des actions du Foreign Office et, en même temps, à l’absence d’une force
militaire britannique dans la région des Balkans. Il a soutenu, dans les Conseils de Guerre de Janvier
et Février 1915, de même que Winston Churchill, la nécessité d’envoyer une armée aux Balkans,
ayant comme objectif d’attirer la Bulgarie, la Grèce et la Roumanie du côté de l’Entente. Son point
de vue concernant ces problèmes a été à l’origine de la participation de l’Angleterre à l’expédition de
Salonique.
Graduellement, au niveau du Cabinet de Guerre s’est imposé l’idée d’une opération navale
dans le détroit des Dardanelles qui aurait eu l’avantage de se dispenser des forces terrestres, consi-
dérées peu disponibles dans cette phase de la guerre. Les délibérations au Conseil de Guerre du 16
février 1915, auxquelles ont participé le premier ministre britannique Herbert Asquith, Edward
Grey, ministre des Affaires Étrangères, Lord Kitchener, ministre de la Guerre, David Lloyd George,
Winston Churchill et John Fisher, ont conduit à la décision d’envoyer la 29eme Division britannique
aux Dardanelles, en optant ainsi en faveur d’une opération navale. Un éventuel succès des opé-
rations navales de la flotte britannique dans les Dardanelles, devait être succédé par l’occupation
entière de la Péninsule Gallipoli et par la suprématie des Alliés dans la Péninsule Balkanique.
Dans la même période, on enregistre la renonciation de l’Angleterre à son opposition tra-
ditionnelle concernant la possession des Détroits par la Russie. En dépit du fait que la diplomatie
britannique s’est déclarée surpris par la dimension des prétentions russes, le gouvernement anglais
a répondu positivement au demandes de l Empire russe qui réclamaient l occupation de Constant!-
304
VALENTIN-IOAN FUÇCAN
nople et d autres territoires qui étaient en ce moment la possession de l Empire ottoman. Sir George
Buchanan a transmis, le 12 Mars 1915, au nom de son Gouvernement, au ministre russe des Af-
faires Etrangères, S. D. Sazonov, une déclaration qui représentait un renversement radical de la
politique traditionnelle de la Grande Bretagne. Le Cabinet britannique a assuré la Russie que si la
guerre finissait par la victoire des Alliés et si les aspirations de lAngleterre et de la France concer-
nant l Empire ottoman et encore d autres régions seraient réalisées, le Gouvernement de sa Majesté
donnerait son accord regardant les demandes de la Russie.
Sur le plan des tentatives d attirer les états balkaniques de son côté, les efforts de la diplo-
matie britannique de convaincre la Bulgarie sur les avantages d une alliance avec l Entente ont subi
un échec. Engagée dans des négociations avec les Pouvoirs Centraux, la Bulgarie s’est approchée de
ceux-là à la suite de la signature du traité d amitié et alliance du 6 Septembre 1915, qui lui assurait la
satisfaction intégrale de ses revendications territoriales. Les pressions de l Entente, accompagnées
d’un ultimatum, n ont pu empêcher la Bulgarie de déclarer la guerre à la Serbie, le 14 Octobre 1915.
La politique de la Grande Bretagne envers la Grèce dans les premiers mois de la guerre a été
dictée par le désir du gouvernement de Londres d éviter un conflit avec la Turquie qui aurait attiré,
dans sa vision, des difficultés majeurs pour l Empire. C’est pour cette raison que Londres a rejeté la
proposition du premier ministre grec, Eleutherios Venizelos, que la Grèce joigne immédiatement
l Entente. La déclaration de guerre de l Empire ottoman à la Russie, le 30 Octobre 1914, et l’entrée en
guerre à la coté de la Triple Alliance ont dissipé les illusions de la diplomatie britannique. À partir
de ce moment-là, les efforts du cabinet de Londres ont été dirigés dans le but d’attirer les états des
Balkans à côté de l’Entente. En échange de l’option de la Grèce en faveur des Alliés, la diplomatie bri-
tannique a promettait au gouvernement d’Athènes des avantages territoriaux dans l Asie Mineure,
au prix, en même temps, de sacrifices en faveur de la Bulgarie.
L’action de la diplomatie britannique en Grèce pendant les années 1914-1917 peut être ca-
ractérisée, dans la lumière des documents étudiés, prudente et dépourvue d une vision claire. En
même temps, le manque d’un élément de pression - voire une victoire dans les Détroits à l’aide des
opérations navales de Dardanelles - ont fait que le gouvernement britannique n eut pas les moyens
de persuader le Roi Constantin, en vue de forcer une décision en faveur de l Entente. Après le dé-
barquement des forces alliées à Salonique, leur position est devenue extrêmement délicate de la
démission d’Eleutherios Venizelos, qui était le partisan principal de l Entente en Grèce.
Dans ce contexte, le cabinet britannique n’a pas voulu risquer un conflit militaire avec l’ar-
mée grecque, ce qui pouvait provoquer des dangers plus grands aux troupes anglo-françaises de
Salonique. En même temps, le Cabinet de Londres a été dérangé par les actions indépendantes de
Paris en Grèce, en suspectant le gouvernement français de viser la satisfaction de ses propres inté-
rêts dans cette région. Découragée par la position intransigeante du monarque grec, la diplomatie
britannique a envisagée la possibilité de son bannissement sans manifester, quand même, un en-
thousiasme spécial. Finalement, le changement d’attitude de l’Entente envers la Grèce est survenu à
la suite de la décision de la France de prendre l’initiative du bannissement du Roi Constantin.
L attitude de la Grande Bretagne envers la Roumanie a été déterminée par l’intérêt de l En-
tente de gagner de nouveaux alliés dans la lutte contre l Allemagne. Les actions de la diplomatie
britannique à Bucarest dans la période des années 1914-1916 se sont contentés, généralement, à
soutenir la position de ses Alliés, la France et la Russie. Les tentatives de déterminer le gouverne-
ment roumain d entrer en guerre pour aider la Serbie, menacée par l offensive des armées austro
allemandes et bulgares ont subi un échec, le premier ministre roumain, Ion I. C. Brâtianu, étant
déterminé d’entrer en action dans les conditions les plus favorables pour son pays.
Les négociations de l’Entente avec la Roumanie ont traîné longtemps, à cause des objec-
tions de la Russie d’accepter les conditions sollicitées par le gouvernement roumain. La diplomatie
française a agi pour obtenir l’entrée en guerre de notre pays dans les conditions dans lesquelles la
Grande Bretagne n y semblait trop intéressée. C’est la France qui a exercée des pressions intenses,
à Skte. Petersbourg de même qu’à Londres, pour obtenir le consentement des alliés, accompagnées
par des démarches diplomatiques permanentes à Bucarest en vue de conclure un accord politique.
ALBIONUL ÎN CĂUTARE DE ALIAŢI. 1914 - 1918
305
Les conditions de la participation de la Roumanie à côté de l Entente ont été comprises dans
deux conventions, politique et militaire, signées le 4/17 Août 1916. La convention politique stipulait
que le gouvernement britannique reconnût les aspirations nationales légitimes de la Roumanie.
La révolution déclanchée le 3 Mars 1917 en Russie a eu des conséquences qui ne pouvaient
être prévues par les facteurs de décision de Londres. Graduellement, le gouvernement britannique
a été obligé d envisager la possibilité que la Russie signât une paix séparée avec les Pouvoirs Cen-
traux, pour pouvoir se concentrer sur le „front interne ! Dans ce contexte, l importance du maintien
de la combativité de la Roumanie sur le Front de l Est a été appréciée à sa véritable dimension. La
continuation de l effort de guerre par l armée roumaine était considérée à Londres comme étant
essentielle pour empêcher les Pouvoirs Centraux de libérer une partie de ces forces de ce théâtre
de guerre et de l envoyer vers l’Ouest où elles pouvaient exercer une pression plus grande sur les
armées alliées.
Le coup d état bolchevique du 7 Novembre 1917 a accentué la position difficile de la Rou-
manie. Le nouveau pouvoir installé à Petrograd a annoncé le jour suivant le “Décret sur la paix” à
travers lequel la Russie proposait à tous les pays belligérants la signature immédiate d un armistice,
comme une première mesure nécessaire avant de commencer les négociations de paix. Comme
suite, le 5 Décembre 1917, la Russie soviétique a signé à Brest-Litovsk l’armistice avec l Allemagne,
événement qui a aggravé la situation de la Roumanie.
L’attitude du Cabinet de Londres envers l’éventualité de la sortie de la Roumanie de la guer-
re, qui se préfigurait, peut être analysée à travers deux objectifs de la Grande Bretagne: a) l existence
d un front à l’Est des Carpates qui devait y retenir le plus possible les troupes allemandes qui autre-
ment auraient pu être envoyées au front de l ouest (ce qui intéressait également la France et l Italie);
b) le désir du gouvernement britannique de se délivrer des obligations assumées par le traité de
1916 avec la Roumanie; il craignait que l’application du traité aurait pu provoquer la dissolution de
l’Autriche-Hongrie. Pendant cette période, par leur politique envers le gouvernement de Bucarest,
la Grande Bretagne et la France ont partagé des objectifs similaires dans leur attitude envers la
Roumanie, mais il faut souligner que la première a adopté une position plus flexible par rapport à la
France, qui était tout à fait contre une paix séparée entre la Roumanie et les Pouvoirs Centraux.
Graduellement, le Ministère des Affaires Etrangères britannique a pris en considération
trois solutions possible pour la situation dans laquelle se trouvait la Roumanie: 1. une paix sans le
consentement des Alliés, respectivement de la Grande Bretagne; 2. une soi-disant paix légale, signée
par la Roumanie avec l accord préalable de ses alliés, ce qui n aurait pas représenté la violation par
le gouvernement roumain des obligations assumées par le traite de 1916, en maintenant en même
temps les engagements avec les Alliés; 3. la continuation de la résistance de la Roumanie, à tout prix,
même si cela aurait impliqué la retraite de l armée et du Roi en Russie. Quoique le gouvernement
de Londres ait reconnu, du point de vue moral, la difficulté de la continuation de la lutte par l armée
roumaine, il a décidé que, au cas ou le gouvernement roumain aurait signe une paix séparée avec
les Pouvoirs Centraux, n importe les conditions qui auraient imposé cette décision douloureuses,
la Grande Bretagne pouvait se considérer libérée des engagements assumés envers la Roumanie, en
l été de 1916.
L acceptation par le gouvernement roumain des conditions préliminaires imposés par les
Pouvoirs Centraux, comme base pour le commencement des négociations, a été déterminée par le
dénoncement de l armistice avec la Roumanie par ceux-ci, le 2 Mars 1918, et par la paix de Brest-
Litovsk entre l Allemagne et la Russie. Se trouvant pratiquement sans appui à l extérieur, la Rouma-
nie a été obligée de signer, le 5 Mars 1918, à Focşani, la prolongation de l armistice et, puis, à Buftea,
d un traité préliminaire de paix. Ultérieurement, la signature par la Roumanie de la paix de Bucarest,
le 7 Mai 1918, a déterminé le gouvernement de Londres de se considérer libéré des promesses faites
à la Roumanie et stipulées dans la Convention politique de 1916.
En ce qui concerne l Empire austro-hongrois, le gouvernement de Londres n envisageait pas,
au commencement de la Première Guerre Mondiale, la possibilité de sa dissolution. D ailleurs, cette
question n’a pas pratiquement représentée jusqu à la fin de la guerre un objectif pour la Grande
306
VALENTIN-IOAN FUÇCAN
Bretagne. Le discours du premier ministre anglais, Herbert Asquith, prononcé en août 1914, dans
la Chambre des Communes, qui proclamait que la Grande Bretagne était entrée en guerre pour la
défense du droit à l’existence des petites nations de l’Europe, était assez abstrait et ne précisait pas les
moyens de l’application de ce principe à la fin de la guerre. Prévenir l’instauration de la hégémonie
allemande sur le continent européen, c’était l’objectif essentiel et le seul clairement défini jusqu’à la
fin de la guerre.
Intéressée de trouver des alliés dans la guerre contre les Pouvoirs Centraux, la diplomatie de
l Entente a entrepris des démarches pour gagner l Italie de sa part, étant prête à faire des promesses
territoriales sur le compte de l’Autriche-Hongrie. Les négociations de l’Entente avec l’Italie ont duré
presque un an et elles ont été marquées par la signature de deux accords secrets, à Londres, le 4-5
Septembre 1914 et le 26 Avril 1915. On reconnaissait à Utalte des acquisitions importantes sur le
compte de l’Autriche-Hongrie. En même temps, l’accord Sazonov-Diamandy du 1 Octobre 1914,
qui reconnaissait à la Roumanie le droit d’unifier les territoires habités par les Roumains de l’Empire
Austro-Hongrois, impliquait de manière inhérente la question de la dissolution de cet Empire.
Au cours de l’année 1917, le pessimisme manifesté dans les cercles politiques de Londres,
concernant le sort de la guerre et les chances de la victoire contre les Pouvoirs Centraux, a fait pos-
sible l’idée d’une paix séparée avec l’Autriche. La signature d’une paix séparée par les Alliées avec
Vienne était embarrassée par l’existence des traités avec l Italie et la Roumanie, qui prévoyaient le
rattachement à ces pays des territoires qui étaient dans la possession de la monarchie dualiste et, en
même temps, à cause de l’opposition de la Serbie.
L’idée de l’acceptation d’une paix séparée avec l’Autriche-Hongrie, en dépit de l’application
du principe des nationalités, que les dirigeants de la politique britannique avaient affirmé soutenir,
met en évidence la dynamique des objectifs de guerre de la Grande Bretagne. La vision de la poli-
tique extérieure britannique a connu des modifications en regard de l’assurance de la sécurité des
intérêts britanniques. Pour la Grande Bretagne, la restauration de l’état belge et l’évacuation des
armées allemandes du nord de la France entraient dans la catégorie des objectifs essentiels ou per-
manents, sans lesquelles la sécurité de l’état insulaire aurait été gravement menacée. D autre part,
la restauration de la Serbie et de la Roumanie, ainsi que la solution de la question des nationalités
en Europe Centrale et du Sud-est n’entraient pas dans la catégorie des objectifs fondamentaux du
gouvernement britannique.
En conséquence, quoique désirables, ces objectifs ne représentaient pas, dans la vision de
Londres, une raison pour prolonger la guerre. Si les objectifs permanents pouvaient être assurées,
les membres du gouvernement britannique appréciaient qu on puisse renoncer à ceux qui ne regar-
daient pas directement les intérêts britanniques. De plus, l’idée du maintien de l’Empire austro-hon-
grois était attractive et convenable aux intérêts permanents britanniques qui visaient l’enlèvement
éliminer le danger de la hégémonie d’un grand pouvoir en Europe, respectivement, de l’Allemagne.
L’Autriche-Hongrie pouvait être cette barrière dans la voie de l’expansion allemande et, surtout,
dans les conditions de l’effondrement de la Russie.
Cependant, les informations cueillies par l’Intelligence Bureau montraient l’impossibilité de
la reformation de l’Autriche-Hongrie sans que cela attire le risque de sa dissolution. Si jusqu’à la
Première Guerre Mondiale, l idée de la fédéralisation était tentante pour certains dirigeants des na-
tionalités de l Empire ֊ c’est bien connu le cas du Roumain de Transylvanie Aurel C. Popovici -, les
réalités de la guerre ont modifié complètement leur perspective. La Révolution de Russie et l entrée
en guerre des États-Unis, les principes énoncés à cette occasion, contribueront eux aussi à la prépa-
ration de l’atmosphère qui aurait conduit à la dissolution de l’Empire austro-hongrois. Finalement,
le gouvernement britannique lui-même sera obligé de se replier devant les nouvelles réalités.
La dissolution de l’Autriche-Hongrie est survenue comme suite d un processus interne initié
par les nationalités qui composaient cet empire multinational. La Grande Bretagne deviendra, ainsi,
un simple témoin des transformations qui se produiront sur la carte de l’Europe Centrale et du Sud-
Est. Même s il n’a pas eu en vue la dissolution de l’Empire austro-hongrois, le gouvernement anglais
a dû s incliner, à la fin de la guerre, devant les nouvelles réalités qui ont conduit à la réalisation des
aspirations nationales conformément au principe du droit a l’autodétermination des peuples.
CUPRINS
Nota autorului..................................................................... 7
Cuvânt-înainte.............................................................. 9
INTRODUCERE............................................................. 13
Consideraţii istoriografice şi metodologice.............................. 13
Repere ale politicii Marii Britanii la gurile Dunării şi în Balcani în preajma
Primului Război Mondial ....................*............................... 26
CAPITOLUL I
ACŢIUNEA DIPLOMATICA A MARII BRITANII IN BALCANI (1914-1915)....................... 31
LI. Consideraţii generale............................................... 31
1.2. Planuri politice şi militare britanice de atragere a statelor din Peninsula
Balcanică de partea Antantei............................................ 33
1.3. Marea Britanie, Rusia şi problema Strâmtorilor............................. 43
1.4. Desfăşurarea operaţiunii Dardanele şi poziţia statelor din Balcani;
diplomaţia Marii Britanii între eşecul operaţiunii Dardanele şi planurile
de debarcare la Salonic ........................................................... 49
L5. Acţiunile diplomaţiei britanice în Bulgaria (septembrie-octombrie 1915)..... 60
I. 6. Eşecul diplomaţiei britanice de atragere a Bulgariei de partea Antantei... 70
CAPITOLUL II
PROBLEMA COOPERĂRII GRECIEI CU ANTANTA.
ATITUDINEA MARII BRITANII (1914-1917).............................................. 89
II. 1. Consideraţii generale .......................................*........... 89
II.2. Debarcarea trupelor aliate la Salonic şi neutralitatea Greciei.
Poziţia Marii Britanii............................................................. 90
IL3. Ofertele teritoriale britanice pentru atragerea Greciei de partea Antantei. 96
IL4. Accentuarea presiunilor Antantei asupra Greciei. Contradicţii
anglo-franceze..............................................................100
II. 5. Intrarea Greciei în război (iunie 1917). Consecinţe politico-diplomatice.113
CAPITOLUL III
LOCUL ROMÂNIEI ÎN POLITICA EXTERNĂ A MARII BRITANII ÎN ANII
PRIMULUI RĂZBOI MONDIAL. ADERAREA ROMÂNIEI LA ANTANTA..............................129
IIL1. România între geopolitică şi aspiraţie naţională........................... 129
IIL2. începutul negocierilor dintre Antanta şi România. Poziţia Marii Britanii..... 131
III. 3. Scotus Viator şi românii................................................138
111.4. România în faţa opţiunii. Contextul politico-diplomatic..................139
111.5. Ion I.C. Brătianu, negociator diplomatic.......................... 142
111.6. Accentuarea presiunilor Antantei; poziţia Marii Britanii.................144
6
VALENTIN-IOAN FUŞCAN
III. 7. Alăturarea României la Antanta - faza finală a negocierilor; semnarea
convenţiilor politice şi militare cu Antanta....................*.......148
CAPITOLUL IV
REACŢIILE DIPLOMAŢIEI BRITANICE FAŢĂ DE PACEA SEPARATĂ
DE LA BUCUREŞTI DIN 7 MAI 1918..........................................157
IV. 1. Criza politică din Rusia şi încetarea operaţiunilor militare pe frontul
românesc. Reacţiile diplomaţiei britanice............................... 158
IV. 2. Atitudinea Marii Britanii faţă de opţiunea României de a încheia pace
separată cu Puterile Centrale............................................174
IV3. Pacea de la Bucureşti (7 mai 1918)...............................188
CAPITOLUL V
PRINCIPIUL NAŢIONALITĂŢILOR ŞI DEZMEMBRAREA AUSTRO-UNGARIEI.
PERCEPŢII BRITANICE......................................................195
V. l. Consideraţii generale cu privire la atitudinea Marii Britanii faţă de
Austro-Ungaria la începutul Primului Război Mondial......................195
V.2. Marea Britanie şi primele semnale în direcţia recunoaşterii principiului
naţionalităţilor....................................................... 199
V.3. Concepţii britanice cu privire la reconfigurarea graniţelor Europei
Centrale şi de Sud-Est ................................................ 203
V.4. Impactul Revoluţiei ruse asupra concepţiei britanice cu privire
la principiul naţionalităţilor...........................................210
V.5. Marea Britanie şi problema păcii separate cu Austro-Ungaria......215
V.6. Destrămarea Imperiului Austro-Ungar..............................222
CONCLUZII.............................................................. 231
ANEXE................................................................. 239
ABSTRACT.................................................................299
RESUME.............................................................. 303
BIBLIOGRAFIE.............................................................307
INDICE
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