Istorija seljačkog društva: 4 Seoske ustanove i uredbe : doba turske vladavine ; seoske uredbe o vodama ; organizacija dinarskih plemena
Gespeichert in:
| 1. Verfasser: | |
|---|---|
| Format: | Buch |
| Veröffentlicht: |
Beograd
Službeni Glasnik
2012
|
| Schriftenreihe: | Biblioteka Svedoci epohe
Biblioteka Svedoci epohe |
| Schlagworte: | |
| Online-Zugang: | Inhaltsverzeichnis Abstract |
| Beschreibung: | Zsfassung in engl. Sprache u.d.T.: Organisation des tribus dinariques |
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Sreten
V.
Vukosavljević
ORGANISATION DES TRIBUS DINARIQUES
I
Immigration.
-
La majorité de la population des tribus est formée
d
individus qui, par leur origine, appartiennent aux familles immigrées. Ces
immigrations se faisaient individuellement, jamais par irruption des
groups
considérables du même sang ou autres.- Au commencement, les immigrants
étaient obligés de s occuper beaucoup plus d élevage que d agriculture, car les
terres arable n axistaient pas et il a fallu les défricher d abord. Comme l élevage
exige de vastes espaces, la pression agraire ne tarde pas à se faire sentir et la
tribu commece de bonne heure à mettre obstacle aux nouvelles immigrations.
Mais lorsque les descendants des immigrés deviennent plus nombreux, ce
qui arrive souvent, ils se mettent à refoules les indigènes. Il y a trois procédés
principaux au moyen desquels la tribu s oppose à l accroissement numérique
de ses membres par la voie de
ľimmigration,
à savoir:
1)
L immigrant n a pas
le droit d hériter une terre patrimonaile ayant appartenu à un membre de la
tribu;
2)
on l empêche d empiéter des terrains faisant partie du fonds collectif;
3)
chaque membre de la tribu possède le droit de préemption sur tous les
patrimoines au sein de sa propre tribu. Toutes ces trois mesures de protection
des terres patrimoniales ne sont pas suffisamment efficaces. Même les terrains
destinés à l élevage qui entourent les villages, appartenant au fonds collectif
de la tribu, ne peuvent pas être protégés d une manière efficace contre leur
utilisation de la part des immigrants.
II
Formation des tribus.
-
Pour la création de la tribu il était nécesaire
que parmi ses membres il n y eût pas de privilégiés. C est à cause de cela que les
chrétiens ne formaient jamais de tribu avec les musulmans, même si tous les
deux groupes appartenaient à la même nationalité. Par contre, les orthodoxes
et les catholiques le faisaient souvent, même s ils appartenaient
á
différents
groupes ethniques, car l administration turque ne favorisait aucune de ces deux
communautés religieuses. Les musulmans ne créaient pas de tribus même s ils
étaient homogènes: l organisation des tribus se développe immanquablement en
ri;?:·-
:-·. :
356
Историја сељачког друштва
IV
une organisation politique et les musulmans n avaient pas besoin
ďopposer
une
organisation politique à leur propre état.
-
Dans les tribus certaines phratries
se distinquent plus que les autres. Elles fournisent aussi les chefs à la tribu.
Cela réglemente et accélère la formation de la tribu. Mais leur prépondérance
n acquiert pas des formes stables: c est que les autorités turques ne stabilisent
pas cette prépondérance, car, pour elles, tous les membres de la tribu sans
distinction ne représentent que de simples rayas (sujets). A cause de cela les
phratries rivales ont plus de chance de leur dérober
ľascendant
quelles exercent
dans la tribu, dans un pays tout pauvre, ces phratries distinguées n ont pas la
possibilité par leur richesse; les partages des patrimoines ne leur permettent
pas de maintenir même le peu de richesses qu une seule génération parvient à
accumuler. Le ton fordamental qui prédominait dans la formation des tribus
était, tout de même, une certaine égalité de etoeus leurs membres. Tous les
règlement des tribus sont d un caractère démocratique.
-
Seule la phratrie est
un groupe uni par des liens de sang, la tribu ne lest pas. Pour établir des liens
plus étroits et plus de solidarité entre ses membres, la tribu tend à adopter
certaines formes qui rappellent celles des phratries. Par exemple, d imposer à
toutes les phratries la mène
slava
(fête du saint
-
patron de la famille) et d en
faire une fête publique, commune à toute la tribu.
III
Théorie sur
ľorigine valaques
des tribus.
-
Dans le territoire d une
tribu il n y avait pas de population particulière qui n habitât que les régions
montagneuses ni de la population particulière qui n occupât que les terrains
fertiles au pied de la montagne. Tant que les immigrations dans le domaine
d une tribu se faisaient, on ne lecolonisait jamais de
facon
qu une partie de
la population ne s installât que dans la région de haute montagne, propre à
l élevage des troupeaux, tandis que
ľautre
partie n occuperait que les régions
basses, propres à l agriculture, mais oute la population venait s établir
uniquement dans la partie basse, propre à l agriculture, du territorie de la
tribu. Il n y a aucun indice que les établissements de la population autochtone
fussent disposés d une manière
différente.
Presque toutes les montagnes dans
le territoire occupé par les tribus sont telles, qu on n y saurait organiser aucune
forme d économie qui puisse entretenir une population si clarsemée quelle soit.
Aussi n est-il pas possible d habiter la montagne et d utiliser de là les bas pays.
La disposition des superficies économiques, appartenant aux particuliers, aussi
bien qu à la communauté, témoigne que l habitation et l activité principales se
rattachaient à la partie basse et fertile du territoire de la tribu, tandis que la
montagne n était habitée et utilisée qu en été, et que tous les ménages avaient
organisé de cette façon-la leur économie et leur habitation. Les établissements
situés dans la montagne n étaient habités pendant toute l année que durant
le temps de quelque révolte, guerre ou épidémie de peste. A cause de tout
cela, dans les régions de haute montagne n a pas pu se former une population
particulière qui aurait le rôle dbrganiser les trubus yougoslaves. Les rechercehs
Résumé
357
minutieuses, faites par l école de J.
Cvijić,
que ont établi l origine de la population
des tribus dinariques, ne savent rien d une population qui tirerait son origine
des parties montagneuses du territoire des tribus. Les fondateurs de cette
théorie, qui cherchent à prouver que les tribus dinariques furent organisées par
les habitants des katuns (villages temporaires dans la montagne) n ont jamais
essayé de réfuter les résultats scientifiques des recherches sus-nommées.
IV
Activité économique de
l autonomie
des tribus.
-
L organisation
économique était et devait être fort complexe: les travaux agricoles, exécutés
sur des patrimoines en propriété privé, sont dirigés de l habitat rural; l élevage,
pratiqué sur les terrains appartenant au fonds commun, est dirigé aussi
de l habitat rural et, en été seulement, des chalets dans la montagne. Les
réglements
de tribus sont compliqués et, pour cette raison, doivent être stricts,
car autrement il y aurait du désordre. Les tribus sont isolées de leurs propres
villes aussi bien que de toute autre ville. Cet isolement avait contribué à ce que
les
réglements
des tribus soient élaborés et maintenus à la manière populaire.
Pendant une brève période seulement, tant que durait l immigration y avait-
il de la terre en abondance et les
réglements
stricts n étaient pas nécessaires.
Mais bientôt la pression agraire se manifesta et la nécessité devint pressante
de formuler des
réglements
stricts et précis. Il a fallu établis des règles pour
l utilisation des pâturages dans la montagne, autour du village et pour le pacage
collectif dans les terres patrimonailes appartedant aux particuliers, instituer
l ordre dans l abreuvage, fixer les termes communs pour l exécution des travaux
agricoles, régler les communications, prescrire les défenses de pacager les
troupeaux dans certains terrains et proclamer la liberté de pacage dans ces
mêmes terrains. C est par l élaboration même et le maintien de ces
réglements
et
de bien d autres que l organisation de la tribu se développait. Ils représentaient le
statut organique fondamental de la tribu. Une des activités les plus importantes
des autonomies de tribus était la délimitation des territoires entre différentes
tribus et entre villages et phratries au sein de la même tribu. Chaque tribu
s efforçait de former son territoire de différents espèces de terrains afin que les
membres puissent s occuper de toutes ces diverses branches d économie rurale
qu on pratiquait à cette époque-là.
V
Législation et administration.
-
Uétat turc ne disposait pas d un appareil
administratif suffisant et à cause de cela il faisait recours aux autonomies populaires,
quoique ces institutions ne fussent fondées sur aucune loi d état.
-
Les tribus
avaient leurs assemblées, comme institutions permanentes et comme expression
de l autorité populaire directe. Dans les assemblées les
réglements
ne recevaient que
leur forme et leur sanction. Ils étaient élaborés par toute la tribu, dans la pratique,
pour chaque affaire particulière pendant qu on la discutait. Un
réglement
n est
valable que tant que son application ne provoque trop de collisions. Un grand
nombre de collisions signifie que le règlement
nest plus
conforme aux circonstances.
Alors on en crée un nouveau de la même façon qu on avait crée l ancien. A cette
358
Историја сељачког друштва
IV
époque-là la société était nivelée et tous avaient besoin de
réglements
presque
identiques. Cela facilitait l élaboration et le maintien des
reglements.
Les chefs
netaient pas en mesure d imposer les
réglements
ou de maintenir ceux que la tribu
ne voulait plus. C est pour cela, donc, que les
reglements
netaient jamais un sujet de
controverse entre les chefs et la tribu. La technique du vote netait pas élaborée d une
manière satisfaisante. La majorité de voix n y décidait pas, il fallait toujours transiger.
Aucune décesion ne pouvait être imposée à la minorité, car le pouvoir exécutif état
faible. Lorsqu une question ne pouvait pas être résolue par quelque compromis, elle
restait indécise jusqu à ce que la tribu ne devienne fatiquée du désordre et tous le
monde soit plus disposé a faire des concessions réciproques. Cette façon de décider
ne provoque jamais la dissolution de la tribu, comme cela arrivait souvent dans
certains états, car la tribu est une société exiguë et intime, dans laquelle chacun
pressent la dissolution de l ensemble et le péril que cette dissolution emmène pour
lui-même et, par conséquent, est toujours prêt à transiger. A cause de la faiblesse du
pouvoir exécutif le désordre et l opiniâtreté étaient fréquents quoique
Is réglements
populaires fussent bien élaborés. C est pourquoi les tribus prêtaient leure concours
aux organisations plus grandes que la tribu, pour affermir leur pouvoir exécutif,
pour créer peu à peu l autorité d état.
Letat
fortifie même au commencement le
pouvoir des chefs de tribus. Il ne s opposait pas à ce que cette fonction soir remplie
exclusivement par des membres de la tribu, il saisse cette dignité à la même phratrie
qui donnait jadis les chefs, mais parmi plusieurs candidats il favorisait celui qui lui
convenait le mieux.
Letat
prend sur lui la sanction de toutes les décisions, mais, en
même temps, il laisse intacts les
réglements
populaires de la tribu. Il introduit la
contreinte pour les tribus de rester
danas
le cadre de la communauté d état.
-
Les
autonomies de tribus adaptaient, suivant les circonstances, la politique opportuniste
de protection du peuple contre l oppression des autorités turques et quelquefois
même la politique révolutionnaire.
VI
Affaires fiscales.
-
Les privilèges fiscaux n exerçaient aucune influence
sur la formation des tribus. Les différences dans le paiement des impôts entre
les valaques
filiridžis,
„vojnuks , martolos et autres rayas, netaient pas de grande
importance. La filurie, en elle-même, n était pas un privilège. Un privilège réel
pour les rayas était lorsque les fonctionnaires d état ne percevaient pas les
impôts, mais qu ils fussent perçus par les organes de l autonomie populaire et
payé globalement. Les impôts netaient, en réalité, jamais les mêmes pour tous
les ménages quoiqu ils puissent paraître ainsi à juger d après les documents
turcs. Le nombre des ménages ne servait que de base pour imposer la
knežina,
la tribu ou le village et les autonomies répartissaient cette somme globale sur les
ménages individuels, selon leur situation matérielle en prenant en considération
aussi le nombre des contribuables dans chaque ménage.
VII
Chefs de tribus.
-
Letendue du pouvoir et de la compétence des
autonomies variait en différentes époques et en diverses tribus.
Ľautonomie
était assez large et l autorité des chefs faible, tout particulièrement dans le
Resumé
359
domaine des relations entre les tribus. Ni le chef ni la phratrie dont il était
issu, n avait de moyens
deselever,
au point de vue économique, au-dessus des
autres membres de la tribu. Ni au point de vue sociale, car ils étaient toujuours
pour les Turcs et pour l état de simples rayas. L administration turque ne faisait
que confirmer le
knez
ou le
vojvoda,
mais elle ne les nommait pas. Les Turcs ne
se souccciaient guère de gagner le dévoûment des chefs,
cara
leur politique ne
tendait pas à assimiler les chrétiens. A cause de cela, les chefs ne s étaient point
séparés de leur peuple. Il était normal que le
knez
ou le
vojvoda
de la tribu reste
dans ses fonctions jasqu a la fin de sa vie et qu il y soit succédé par son fils aîné.
Ni le peuple ni les autorités ne désiraeint y changer rien, car, le chef n ayant
pas de pouvoir exécutif, cette hérédité devait lui assurer une certaine autorité.
Pourtant il y avait quelques élections. La famille et la phratrie cherchent à
influencer le chef de changer l ordre de succession, lorsque l héritier présomptif
n étaif pas à leur goût. La famille qui donne des chefs faibles, perd d abord
son autorité et les membres de la tribu cessent de lui obéir. Graduellement ils
transportent leur soumission à quelqu un d une autre famille et finalement la
dignité de chef passe à celle-ci.
-
Le chef d une unité de rang supérieur n est pas
préposé au chef de l unité de rang inférieur ni l arbitre suprême dans les
affaires
intérieures de cette unité de moindre rang.
VIII
La tribu est-elle une organisation guerrière? Quoiqu on mentionne
le plus souvent les traditions sur les exploits de
querré,
ces autres traditions
sur la formation paisible de l organisation des tribus n en sont pas moins bien
conservées. C était surtout les combats contre les marches militaires turques,
organisées par l état turc soit dans le territoire même des tribus ou bien à ses
frontières, qui donnaient cet aspect guerroyeur à la vie des tribus. Ce même
aspect lui donnaient aussi de nombreuses expéditions que les membres des
tribus entreprenaient avec l intention de piller les pays avoisinants et divers
réglements
sur le butin. Pourtant ces pillages n étaient jamais une affaire de
la tribu entière, mais plutôt de certains individus entreprenants. La vendetta
représente le troisième élément guerrier dans la vie de la tribu. La tribu
possédait des
réglements
stricts et précis qui dominaient toute la vie morale et
économique
dela
communauté aussi qu une conscience juridique bien formée.
Mais elle n avait pas la force d organiser, par ses
réglements,
des sanctions
pénales et le pouvoir exécutif. Cependant, l autorité de l état n existait pas ou
bien était tout à fait faible. La vendetta était la sanction pénale ultime de la
tribu. Chacun avait le droit et même l obligation de se venger. A cause de cela
la vendetta agissait comme mesure préventive: elle empêchait les gens de
faire du mal. Les
réglements
précis sur la vendetta et l umir (réconciliation)
ont été élaborés. Divers
réglements
sur la vie et le travail pacifiques étaient
mieux formés que les réglemenets de guerre. La tribu ne possédait pas une
organisation militaire
speciale
ni des chefs militaires spéciaux; la tribu s en
allait en guerre dans ses organisations de temps de paix; aucune de ces tribus
360
Историја сељачког друштва
IV
n avait jamais entrepris une conquête de quelque importance hors de son
propre territoire; aucune d elles n avait jamais subjugué une autre tribu ni
établi sa domination sur celle-ci.
-
Toutes les valeurs morales et toutes les
réputations personnelles s édifiaient dans le cadre étroit de la tribu. De là une
certaine etroitesse de vue et d esprit. Lorsque ces cadres commencent à se briser,
d une manière assez brusque, les changaments sont trop rapides et rendent
l orientation morale des membres de tribus fort difficile.
IX
Sur la mentalité des membres de tribus.
-
On avait construit un type
idéal de l homme et tout le monde était tenu à se régler sur son modèle. La
tribu entière, et non pas un couche sociale particulière était le repésentant
principal de toute la vie spirituelle. Les membres de tribus étaient tous façonnés
uniformément.
X
Diverses formes des organisations de tribus.
-
a) La tribu simple
(certaines de celles-ci ont pourtant leurs ramifications); b) la tribu composée
et c) confédération des tribus
-
dont la forme finale est l état organisé sur
l existence des tribus.
-
a) La tribu simple possède son propre territoire, sa
montagne, ses chefs et les familles dans lesquelles cette dignité est héréditaire, sa
propre histoire des colonisations, des luttes, des réconciliations, des associations
et des désagrégations. Elle représente un ensemble qui ne se désunit pas même
après les plus graves divisions intestines, b) La tribu composée est formée de
plusieurs tribus simples. Elle représente un ensemble solidement lié envers et
contre tous en dehors de la tribu. Aucune des tribus réunies n est retenue de
force dans le cadre de la tribu composée. Lorsque des dissesions se manifestent
à l intérieur de la tribu composée, chacune des tribus réunies reste dans l union
avec les autres. Dans certaines tribus composées il y a une tribu centrale, une
sorte de noyau autour duquel se groupent autres tribus; mais ce n est pas une
règle générale, car dans cartaines autres tribus ce noyau manque complément,
c) Confédérations des tribus représentent des ensemble formés de plusieurs
tribus simples et composées. Chaque tribu garde intacte sa propre organisation.
Le chef d une des tribus associées est en même temps chef de la confédération.
Son autorité ne s étend pas sur les affaires intérieures des tribus associées. Les
buts politiques et militaires décidaient de la formation des confédérations
de tribus; les
réglements
de la confédération étaient moins
precis
et stables
que ceux de la tribu individuelle. Il y avait, pourtant, aussi certains chefs et
délibérations communs, certains certres religieux communs. Comme la
contrainte organisée qui obligerait les tribus de rester dans la confédération
n existait pas, il n y avait, non plus, ni révoltes des tribus contre la confédération.
La transition de la confédération des tribus en état était caractérisée par le fait
que les chefs des confédérations des tribus devenaient exclusivement chefs de
la confédération et cessaient de s appuyer uniquement à leur tribu et même
à leur phratrie. Le choix des chefs se fixe peu à peu à une seule famille. Les
tribus réunies dans une confédération peuvent admettre que les chefs de la
Résumé
361
confédération soient élus parmi les membres d une seule famille, mais elles
n acceptent jamais la prédominance d une tribu ou d une phratrie. La transition
de la confédération des tribus en état peut être fortement appuyé par le désir
du peuple de voir s établir un pouvoir exécutif bien organisé, car la faiblesse
de l exécutif provoque de nombreux actes de violences et d opiniâtreté.
-
Letat
intervient d abord dans les sanctions des
réglements
et décisions des tribus, tout
patriculièrement dans les sanctions pénales.
Ľetat
n institue au commencement
ses propres
réglements
qu en matière de meurtre, de vangeance (vendetta), de
vol, d incendie, de pillage et de rapt des jeunnes filles. Après quoi l état introduit
contrainte effective pour les tribus de rester dans la communauté. La dignité des
chefs de tribus reste une
prerogative
de leurs membres mais l état s immisce de
plus en plus dans le choix des personnes qui seront nommées chefs de tribus,
au commencement surtout en soutenant les rivalités entre les phratries et les
familles qui
donnaeint
les chefs au sein d une tribu.
XI
Confédération des tribus malissores.
-
Elle était de longue durée et
ne s est pas désagrégé, comme toutes les nôtres à l exception d une seule. Elle
n évolua pas en état, comme ce fut le cas de cette unique confédération des
tribus yougoslaves, car l état turc prit sur lui certaines prérogatives du pouvoir
exécutif dans cette confédération des tribus. Cette confédération avait son
propre tribunal, mais organisé auprès du vizir impérial à
Skadar
(Scutari).
La
Turquie redoutait moins les privilèges des tribus malissores que celles de nos
tribus, car il était moins probable que ces tribus manifestent des tendances de se
séparer complètement de l état turc. Les conditions objectives pour la création
d un état chrétien albanais quelconque étaient nulles et les Albanais
muslimans
n aspiraient pas à séparation de l état turc.
САДРЖАЈ
ПРЕДГОВОР
[15]
ДОБА ТУРСКЕ ВЛАДАВИНЕ
УВОД
[31]
I. О
СЕЉАЧКИМ
САМОУПРАВАМА
[35]
1.
Опште о
сељачким самоуправама
[35]
2.
Сеоске
и кнежински
уредбе
[37]
3.
Збор
[39]
4.
Кнезови
-
сеоски
и
кнежински
[39]
II.
О
ПОСТОЈАЊУ
И
РАЗВИЈАЊУ ЗЕМЉИШНЕ СВОЈИНЕ
[43]
5.
Чија
je
земљишна својина
на почетку и у првим
периодама развијања
[43]
6.
Садашња земљишна својина није
много стара
[44]
7.
Развој земљишне својине
je
процес
сложен
[46]
A. КОЛЕКТИВНА
ЗЕМЉИШНА СВОЈИНА
[46]
8.
Селина
[46]
9.
Планина
[50]
10.
Од планине село
[54]
11.
Правно
еволуирање
колективне
земљишне својине
[56]
Б. ПРИВАТНА
ЗЕМЉИШНА СВОЈИНА
[57]
12.
Стварању
приватне
земљишне
својине није
било великих правних
сметњи
[57]
13.
Како
je
постала приватна
земљишна својина
[59]
14.
Правно
еволуирање
приватне
земљишне својине
[64]
B.
МЕЊАЊА
ГОСПОДАРСКИХ ПРАВА И
СТВАРАЊЕ
НОВИХ
[67]
6
Историја
се/ъачког друштва
IV
III.
КОЛЕКТИВНИ РАДОВИ
[71]
15.
Економска основица
колективних
радова
[71]
16.
Друштвена основица
колективних
радова
[72]
17.
Дисциплина
у колективним радовима
[72]
18.
Класификација
колективних
радова
[73]
А. КОЛЕКТИВНИ РАДОВИ У
КОЈИМА ЈЕДНО ДОМАЋИНСТВО
РАДИ
СВОЈ
ПОСАО УЗ
ПОМОЋ
РАДНИКА
ИЗ
ДРУГИХ
ДОМАЋИНСТАВА
[75]
19.
Моба
[75]
20.
Позајмица
[81]
21.3аред
[82]
Б. РАДНЕ
ЗАЈЕДНИЦЕ
OKO
ЗАЈЕДНИЧКОГ
ПОСЛА ИЛИ
ОКО
ЗАЈЕДНИЧКЕ СВОЈИНЕ
[84]
22.
Бачијање
[84]
23.
О
породичној задрузи
[86]
СЕОСКЕ У РЕД БЕ
О ВО
ДАМ А
УВОД
[103]
1.
Мале водне
заједнице
[103]
2.
Наводњавање
и сеоска
пренасељеност
[103]
3.
Наводњавање
и селина
[104]
4.
Наводњавање
и
законодавство
[105]
5.
Народске уредбе о
наводњавању
[106]
I.
БУНАРИ, ЧЕСМЕ,
ПОЈИЛА
[109]
A. ЗАДРУГЕ ЗА СН
АБДЕВАЊЕ
ВОДОМ ЗА
ПИЋЕ
[ 109]
6.
Воде и
насеља
[109]
7.
Подизање
и
одржавање бунара
[109]
8.
Задружна
основа
снабдевању
водом за
пиће
[111]
Б. ВОДНЕ ЗАДУЖБИНЕ [Пі]
9.
Стварање
и
одржавање
породинних задужбина
[111]
10.
Права
и
дужности оних
чија
je
задужбина
[112]
11.
Задужбине преко верских
установа
[113]
12.
Побуде
стварања
задужбина
[114]
B. ЧЕСМЕ И
ПОЈИЛА
KAO
СЕОСКЕ УСТАНОВЕ
fl
14}
13.
Потреба уредаба
[114]
Садржај
14.
Уредбе
о
појењу
стоке
[115]
15.
Уредбе о
купању
стоке
[116]
16.
Грађење
и
одржавање чесама
и
корита
[117]
И.
МЛИН
[119]
A.
ЗНАЧАЈ
МЛИНА
[119]
17.
Млин
сељачки
[119]
18.
Млин
индустријски
[121]
19.
Водно право
и
млин
[122]
Б. РЕДОВНИЧКИ МЛИН
[122]
20.
Шта
je
редовнички
млин
[122]
21.
Како
постаје
редовнички млин
[123]
22.
Растурање редовничке заједнице
[123]
23.
Проста
и сложена
редовничка
заједница
[124]
24.
Млевење
по уделима
[124]
25.
Продаја
удела
[125]
26.
Удели
неједнаки
[126]
27.
Редовници из истог братства
[127]
28.
Рад и трошкови око редовничког млина
[127]
29.
Редовничка
заједница
и државни
закони
[129]
30.
Чишћење јаза
[130]
31.
Поступ
[131]
32.
Порез
[131]
33.
Управа
[132]
34.Тапија[133]
35.
Спорови
[133]
36.
Услови за
развијање
редовничких
заједница
[134]
B.
ЗАЈЕДНИЧКИ
МЛИН СА СВИМ УДЕЛИМА
ЈЕДНАКИМ,
А
БРОЈЕМ
УДЕОНИЧАРА
ПРОМЕНЉИВИМ
[135]
37.
Сваки удеоничар
меље колико
му
треба
[135]
38.
Деобама породице
стварају
се нови,
једнаки,
удели
[136]
Г.
УЈАМ
[137]
39.
Ујам
je
устаљен
[137]
40.
Ујам
je
једнак
на сва жита
[138]
41.Ујамјеузрну[138]
42.
Ујам
у редовничком млину
[139]
8
Историја сељачког друштва
IV
III.
ВАЉАРИЦА
[143]
Α. Ο
ВАЉАРИЦИ УОПШТЕ
[143]
43.
Ваљање
сукна
[143]
44.
Ваљарски посао назадује
[143]
В. РЕДОВНИЧКА
ВАЉАРИЦА
[144]
45.
Шта
je
редовничка
ваљарица
[144]
46.
Удели
[145]
47.
Редовници као
професионални
ваљари
[146]
48.
Одржавање редовничке ваљарице
[147]
IV.
НАТАПАЊЕ
И
МЛИН
[149]
49.
Кад
je
натапање прече
у праву на воду?
[149]
50.
Кад
je
млин
пречи у
праву на воду?
[150]
51.
Законска
схватања
о пречем праву на воду
[151]
52.
Редовничка права у млину
и
права на
натапање
[151]
53.
Млинска права на
воду у селима речних
долина
[152]
54.
Народска
схватања
о водним односима у
селима
речних долина
[153]
55.
Зашто
je
натапање
прече у праву на воду?
[153]
56.
Зашто
je
одржавање јазова овако уређено?
[154]
V.
НАРОДСКА ХИДРОТЕХНИКА
[155]
A.
НАРОДСКИ СТРУЧЊАЦИ
[ 155]
57.
Стручњаци
у
крајевима,
у
којима
je
наводњавање
давнашње
[155]
58.
Стручњаци
y
крајевима,
y
којима
je
наводњавање
скорашње
[155]
59.
Одбрана од сахнења
воде у
јазу
[156]
60.
Одбрана од
поткопавања
и
плављења
[157]
Б. НАРОДСКА
МЕРЕЊА
[157]
61.
Мерења
висине
јазова
[157]
62.
Мерења количине
воде
[158]
63.
Мерење удаљености земљишта
од бране
или од природног
корита
воде
[158]
64.
Знања
о
мерењима
у селима речних долина
[158]
65.
Вада
воде
[158]
66.
Мерење
ваде
воде и према времену
[159]
Садржај
VI.
КАКО
ПОСТАЈЕ
И КАКО
СЕ
РАЗВИЈА
ВОДНО ПРАВО
[161]
A. УСЛОВИ
ЗА ПОСТАНАК И
РАЗВИЈАЊЕ
НАРОДСКОГ
РЕЖИМА ВОДА
[161]
67.
Интензивирање пољопривреде
[161]
68.
Режим „планине
[162]
69.
Стариначка села
[162]
70.
Згруписана села
[162]
71.
Увођење културе
кукуруза
[163]
72.
ђ)
Конкретне
потребе полюпривредног рада,
а не
нека
општа
тежња
за напретком
[164]
73.
Турска владавина
и режим вода
[164]
74.
Властелинска
имања сметња наводњавању
[164]
Б.
ЕВОЛУИРАЊЕ
УРЕДАБА О
НАВОДЊАВАЊУ
[165]
75.
Уредбе
су
што старије
то
тврђе
и
потпуније
[165]
76.
Организовано село стваралац уредаба
о
наводњавању
[167]
77.
Како
постају неки
конкретни облици уредаба?
[167]
B. СПОНТАНО
РАЗВИЈАЊЕ НАВОДЊАВАЊА
И ПОЗИТИВНИ ЗАКОНИ
[168]
78.
Претензије
законодавча
да он подвласти
режим вода
[168]
79.
Опречност
између
народског водног права и државних
закона
[169]
80.
Општи
принципи народских
уредаба
[171]
81.
Како бива
постајање
уредбе кад
je
спонтано?
[171]
82.
И у спонтаном
постајању
уредаба
има личних
утица; а
[172]
83.
Ни народска
уредба
није увек
еластична
[172]
84.
У чему
je
добра народска механика
стварања
уредаба
[173]
VII.
СТИЦАЊЕ
ПРАВА
[175]
А. ПРАВО НА
НАТАПАЊЕ
[ 175]
85.
Заређена
вода
[175]
86.
Удеоничар
[175]
87.
Због шта се право на
натапање понегде није потпуно
уобличило
[176]
88.
Примање
нових
удеоничара
[176]
89.
Примање иносељанина
за удеоничара
[178]
10
Историја сељачког друштва
IV
90.
Непримање
нових
удеоничара
[178]
91.
Како
ce
даје
вода неудеоничару?
[179]
Б. КО СТИЧЕ ПРАВО НА
НАТАПАЊЕ
И
ΚΑΚΟ ΓΑ
СТИЧЕ
[ 179]
92.
Право на воду за
натапање
има личност
[179]
93.
Право на воду за
натапање
има
земљиште
[180]
94.
Чија
je
вода?
[180]
95.
Како
се
присваја
право на воду за
натапање?
[182]
VIII.
УПРАВА НАД ВОДОМ
[185]
А. УПРАВА НАД ИЗРАДОМ И
ОДРЖАВАЊЕМ ЈАЗОВА
[185]
96.
Управа над израдом
јазова
[185]
97.
Сви
удеоничари троше и раде
подједнако
око
j
аза
[186]
98.
Трошак и рад према
величини
баштине
[186]
99.
Санкције
према неуредним удеоничарима
[187]
100.
Трошак друкче
распоређен
него рад
[187]
Б.
ВЛАСТ
НАД ВОДОМ
[188]
101.
Водар и водарина
[188]
102.
Водни одбори
[189]
103.
Сеоски збор
[190]
104.
Више
водне
власти
[190]
105.
Државна администрации а и
водни односи
[191]
106.
Прилагођавања државним
законима и
државној
администрацией
[192]
IX.
ЗАРЕД
[193]
А. ВРСТЕ ЗАРЕДА
[193]
107.
Повлашћеност
у зареду
[193]
108.
Једнакост
у зареду
[194]
109.
Нико не
може натапати двапут у
истом зареду
[194]
110.
Заред на
земљиштима
са
колективним
плодоредом
[196]
111.
Натапање,
паша и колективни плодоред
[197]
112.
Заред по
водним махалама
[197]
113.
Заред у
натапању
ливада
[199]
114.
Заред у
натапању вртова
[199]
Б. ДУЖИНА ЗАРЕДА
[200] »
115.
Штета од дутог зареда
[200]
116.
Због шта
je
понегде
заред дуг
[201]
Садржај
X.
ОДНОСИ
ИЗМЕНУ
УДЕОНИЧАРСКИХ
ЗАЈЕДНИЦА
НА
РАЗНИМ
ЈАЗОВИМА
[203]
A. ОДНОСИ У ИСТОМ СЕЛУ
[203]
117.
Цело село
једна
шира
водна
заједница
[203]
118.
Удеоничари
са
сваког
јаза посебна
водна
заједница
[204]
Б. ОДНОСИ ИЗМЕНУ ВИШЕ СЕЛА НА
ИСТОЈ
ВОДИ
[205]
119.
Водни
односи
међу више
села горе
уређени
него
у
једном
селу
[205]
120.
Постављање
реда
међу
више села
[205]
B.
ЈЕДНА
СТАРА ПРЕСУДА НА НАРОДСКИ НАЧИН
[207]
XI.
РАЗНА ПРЕЧА
ПРАВА
[217]
A. КУЛТУРЕ
СА ПРЕЧИМ
ПРАВИМА
[217]
121.
Успостављање
пречих
права
[217]
122.
Мање
право
ливада
на
натапање
[218]
123.
Прече право кукуруза на
натапање
[218]
124.
Дневна
и
ноћна натапања
[220]
Б.
ЗЕМЉИШТА
СА ПРЕЧИМ
ПРАВИМА
[220]
125.
Преча права
горњега земљишта
[220]
126.
Права
земљишта
на коме извире вода
[221]
127.
Нека преча
права
стечена
су силом
или ауторитетом
[221]
128.
Како су постала
нека преча
права?
[222]
B.
РАЗВИЈАЊЕ
ОВИХ УРЕДАБА
[225]
129.
Тежња
да се права
изједначе
[225]
130.
Када се и зашто уредбе престану
развијати?
[227]
XII.
ПОТРЕБА И
МОГУЋНОСТ НАВОДЊАВАЊА
[229]
131.
Колико
je
искоришћена
вода?
[229]
132.
Корисност
натапања
[230]
133.
Шта се натапа
[231]
134.
Натапањем
се и
ђубри
[232]
135.
Водне
задруге
[233]
136.
Посебично
натапање
[234]
12
Историја сељачког друштва
IV
ОРГАНИЗАЦИЈА ДИНАРСКИХ
ПЛЕМЕНА
УВОД
[237]
L
УСЕЉАВАЊЕ
[239-246]
Слободно усељавање
Тескоба
и
затварање
племена
Одбрана ратарских земљишта од усељеника
Одбрана сточарских земљишта
II.
СПЛЕМЕЊАВАЊЕ УСЕЉЕНИКА МЕТЅУ
СОБОМ
И СА СТАРИНЦИМА
[246-263]
Само
ce y
племенској
области
усељеници организују
у племена
Како
се
сплемењава
Племе и кнежина
Племе
je
углавном
организација једнаких
Организациони
утицај
великих братстава
Верска хомогеност
Слава као средство
сплемењавања
III.
ТЕОРИЈА
О ВЛАШКОМ, КАТУНСКОМ,
ПОРЕКЛУ ПЛЕМЕНСКИХ
ОРГАНИЗАЦИЈА
[265-284]
И старо становништво било
je
наше; живело у селима, а држало и
планине.
Друкчије
je
било привредно
немогуће
живети.
Утврђено
je
ко су и одакле су преци свега
садашњег становништва;
Власи нису.
Привреда на катунима била
je
комплементарии део привреде нашег
ратарског становништва
које
je
живело у селима.
-
Забуне
je y
неких
историчара било због влаха, номада,
jep
су у
историјским изворима
понекад и наше
сељаке
звали Власима.
-
Нема
доказа
за
основну
претпоставку катунарске
теорије
да су у
Средњем
веку племенске
организације
биле
разбијене.
Ни за претпоставку да
je
турска
држава
помогла
њихово стварање. Зна
се да
je
неке
и разбила.
IV.
ПРИВРЕДНИ ПОСЛОВИ ПЛЕМЕНСКИХ
САМОУПРАВА
[285-290]
Привредне уредбе тврде
Нарочито
„планини
Омеђавање племенског земљишта
и
омеђавања унутрашња
V.
ЗАКОНОДАВСТВО
И УПРАВА
[291-299]
Турска
управа и племенске самоуправе
Скупштина
Садржај
1
3
Израђивање уредаба
Недовољност народске
власти
Алтернативна политика племенских
самоуправа
VI.
ПОРЕСКИ ПОСЛОВИ ПЛЕМЕНСКИХ
САМОУПРАВА
[301-304]
Значај
разлика
у статусу
сељаштва
у
Турској
Je
ли
филурија повластица?
Пореска плаћања
отсеком
Ha
све једнако
(?)
Значај пореских послова народских
самоуправа
VIL
ГЛАВАРИ
[305-311]
Власт и надлежност главара
Главари
и турска државна власт
Наслеђивања главарства
Бирање
Главарска
хијерархија
VIII.
JE
ЛИ ПЛЕМЕ
ОРГАНИЗАЦИЈА РАТНИЧКА
[311-318]
Главне црте
организације нису
ратничке
Цивилна
организација
племена
разрађена
и чврста
Крајине
Плен и други походи
Крвна освета
IX.
О МЕНТАЛИТЕТУ ПЛЕМЕНИКА
[319-325]
Морални живот
Племенска
суревњивост
и уски видици
Преувеличано
осећање значаја
Тип
издајника
и тип потурице
Растварање племеничког
менталитета
X.
ОБЛИЦИ
ПЛЕМЕНСКИХ
ОРГАНИЗАЦИЈА
[327-335]
Племе
просто
Огранак
Племе
сложено
Натплеменска организации а
Натплеменска
организација
и
цетињске владике
Утицај натплеменске организације
у „истрази потурица
Кога
су облика биле племенске
организације брсјачка
и
мијачка
14
Историја сељачког друштва
IV
XI.
ПЛЕМЕНСКА ДРЖАВА
[337-350]
Црна
Гора
je
држава племенска
Историја племенске државе
Утицај цетињских
владика. „Истрага потурица
Којим
редом држава
захвата
власт
Државност
Династија
и
влад
ал ац
XII.
МАЛИСОРСКА НАТПЛЕМЕНСКА
ОРГАНИЗАЦИЈА
[351-354]
Била
дуготрајна
Зашто се
није
развила у државу
О
тежњи
за
уједињењем
са
Црном Гором
Résumé
[355]
РЕГИСТРИ
Турцизми,
дијалектизми
и друге
мање познате
речи
и
изрази
[365]
Регистар личних и етничких имена
[371]
Регистар географских назива
[375]
Предметни
регистар
[379]
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