Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria: (1940 - 2010)
Gespeichert in:
1. Verfasser: | |
---|---|
Format: | Buch |
Sprache: | Romanian |
Veröffentlicht: |
Chişinău
Pontos
2011
|
Schriftenreihe: | Monografii / Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova
11 |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Abstract Inhaltsverzeichnis |
Beschreibung: | 460 S. |
ISBN: | 9789975512992 |
Internformat
MARC
LEADER | 00000nam a2200000 cb4500 | ||
---|---|---|---|
001 | BV039928283 | ||
003 | DE-604 | ||
005 | 20120604 | ||
007 | t | ||
008 | 120301s2011 |||| 00||| rum d | ||
020 | |a 9789975512992 |9 978-9975-51-299-2 | ||
035 | |a (OCoLC)785832630 | ||
035 | |a (DE-599)BVBBV039928283 | ||
040 | |a DE-604 |b ger |e rakwb | ||
041 | 0 | |a rum | |
049 | |a DE-12 | ||
084 | |a 7,41 |2 ssgn | ||
100 | 1 | |a Ciorbă, Veaceslav |d 1976- |e Verfasser |0 (DE-588)1022388797 |4 aut | |
245 | 1 | 0 | |a Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria |b (1940 - 2010) |c Veaceslav Ciorbă |
264 | 1 | |a Chişinău |b Pontos |c 2011 | |
300 | |a 460 S. | ||
336 | |b txt |2 rdacontent | ||
337 | |b n |2 rdamedia | ||
338 | |b nc |2 rdacarrier | ||
490 | 1 | |a Monografii / Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova |v 11 | |
610 | 2 | 7 | |a Rumänisch-Orthodoxe Kirche |0 (DE-588)1022718-0 |2 gnd |9 rswk-swf |
648 | 7 | |a Geschichte 1940-2010 |2 gnd |9 rswk-swf | |
651 | 7 | |a Transnistrien |0 (DE-588)4245233-8 |2 gnd |9 rswk-swf | |
651 | 7 | |a Bessarabien |0 (DE-588)4006036-6 |2 gnd |9 rswk-swf | |
689 | 0 | 0 | |a Bessarabien |0 (DE-588)4006036-6 |D g |
689 | 0 | 1 | |a Transnistrien |0 (DE-588)4245233-8 |D g |
689 | 0 | 2 | |a Rumänisch-Orthodoxe Kirche |0 (DE-588)1022718-0 |D b |
689 | 0 | 3 | |a Geschichte 1940-2010 |A z |
689 | 0 | |5 DE-604 | |
810 | 2 | |a Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova |t Monografii |v 11 |w (DE-604)BV021255856 |9 11 | |
856 | 4 | 2 | |m Digitalisierung BSB Muenchen 2 |q application/pdf |u http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000002&line_number=0001&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA |3 Abstract |
856 | 4 | 2 | |m Digitalisierung BSB Muenchen 2 |q application/pdf |u http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000004&line_number=0002&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA |3 Inhaltsverzeichnis |
940 | 1 | |n oe | |
942 | 1 | 1 | |c 200.9 |e 22/bsb |f 0904 |g 498 |
942 | 1 | 1 | |c 909 |e 22/bsb |f 0904 |g 476 |
942 | 1 | 1 | |c 909 |e 22/bsb |f 0904 |g 498 |
942 | 1 | 1 | |c 200.9 |e 22/bsb |f 0904 |g 476 |
942 | 1 | 1 | |c 200.9 |e 22/bsb |f 0904 |g 947.08 |
943 | 1 | |a oai:aleph.bib-bvb.de:BVB01-024786608 |
Datensatz im Suchindex
_version_ | 1812822673284136960 |
---|---|
adam_text |
CUPRINS
Cuvânt înainte
.6
Introducere
.10
Privire generală asupra vieţii bisericeşti din stânga Prutului
de la origini până în
1940.31
Biserica Ortodoxă din Basarabia în timpul primei ocupaţii
sovietice
(1940-1941).76
Biserica Ortodoxă din Basarabia în anii
celui de-al doilea război mondial
(1941-1944).107
Misiunea bisericească română
din
Transnistria (1941-1944).123
Politica statului sovietic faţă de Biserica Ortodoxă
din RSSM
(1944-1989).133
Ierarhii şi viaţa eparhială
(1944-1989).172
Politica regimului totalitar comunist faţă de clerul Bisericii
Ortodoxe din RSSM
(1944-1989).193
Mănăstirile sub regimul totalitar comunist
(1944-1989).213
Aspecte ale vieţii bisericeşti din Republica Moldova
în perioada
1989-2010.243
Concluzii
.267
Résumé
.278
Bibliografie
.290
Anexă
.321
Indici
.437
27g Veaceslav
Ciorbă
RÉSUMÉ
L'évolution de la vie ecclésiastique des Roumains de la Bessarabie et
Transnistrie de
1940
jusqu'aujourd'hui représente un domaine peu étudié. Le
but de cette monographie a été d'étudier en détail les aspects les plus impor¬
tants de la vie ecclésiastiques des Roumains du côté gauche du
Prut
de
1940
jusqu'aujourd'hui, d'approfondir et d'apporter de nouvelles informations et
dates fondées sur les matériaux documentaires inédits pris de la source de
renseignements des archives, de présenter le sujet en toute sa complexité, tant
sur le plan spécial, fondé sur les faits historiques, que sur le plan général, par la
création d'un tableau général et intègre. L'aspect chronologique du sujet de la
monographie comprend la période des années
1940
et
2010.
L'espace géogra¬
phique sur lequel se développe le sujet de l'ouvrage renferme le territoire de la
Bessarabie et Transnistrie qui portait le nom de RSS
Moldovenească,
et plus
tard la République
Moldova.
L'Église Orthodoxe de la Bessarabie pendant
la première occupation soviétique
(1940-1941)
Les deux derniers siècles les Roumains du côté gauche du
Prut
ont connu
une période des et pleine de sinuosités historiques. La vie politique, socio-
économique et ecclésiastique de la population roumaine du côté de l'est de
Ţara Moldovei
a été perturbée à cause de l'annexion par l'empire russe en
1812
du territoire roumain qui se situe entre
Prut
et
Nistru
(nommée Besar-
rabie). À partir de cette année tous les maux ont éclaté. En
1918
la Bessarabie
est revenue à la Patrie-mère, mais la paix n'a pas duré longtemps. L'histoire a
commencé se répéter avec des conséquences encore dramatiques.
En
1940,
partant le „Protocole additionnel secret du Pacte Ribbentrop-
Molotov", l'Union Soviétique, a annexé par la force de l'armée, entre
28
juin
et
3
juillet, la Bessarabie, le nord de
Bucovina
et le district de
Herta.
Tout
cela en ignorant et en annulant les conventions et les traités signés pendant la
période d'entre les deux guerres.
L'existence d'une Eglise forte, avec des paroissiens pieux, sur les territoires
roumains annexés, ont profondément déplaît aux autorités soviétiques parce
que ceux-ci auraient pu s'opposer de toutes leurs forces contre cette politique
soviétique. Et à cette cause, immédiatement après l'occupation, le système de
l'état a commencé à exercer son influence par tous les moyens possibles ayant
comme but de détruire l'Église Orthodoxe Roumaine de la Bessarabie.
Biserica Ortodoxă din Basarabia şi
Transnistria (1940-2010) 279
L'administration ecclésiastique, beaucoup de prêtres, professeurs de la
Faculté de Théologie de
Chişinău,
étudiants et certains moines, ayant peur
du régime communiste ont cherché refuge en même temps avec l'armée et
l'administration civile roumaines. En décembre
1940
le Patriarcat de Moscou
a délégué à
Chişinău
l'évêque russe
Alexie
Sergheev de
Tula.
Celui-ci aurait dû
s'occuper de l'organisation du nouvel diocèse russe de
Chişinău
et Bessarabie,
mais dans ces conditions difficiles, quand l'état soviétique luttait ardemment
contre l'Église Orthodoxe Russe, la réalisation de la mission était impossible.
Pourtant, l'évêque
Alexie
Sergheev est venu à
Chişinău,
a installé une rési¬
dence et a commencé son activité ecclésiastique autant que les autorités sovié¬
tiques lui permettaient. Depuis son arrivé il a ordonné que tous les services
divins soient faits en
slavon,
et que les fêtes soient célébrées conformément
au calendrier julien. Son activité était réduite à la vie liturgique. Bien que on le
nommait „Archevêque de
Chişinău
et Bassarabia", son autorité était limitée
seulement à la capitale.
Un grand souci des autorités bolcheviques, pendant la période d'occupa¬
tion
1940-1941
a été de fermer avec n'importe quel but les saints demeures.
D'ailleurs, beaucoup d'églises ne célébraient plus les services divins à cause
du refuge des prêtres sur
Prut.
Les autorités ont insisté de toute manière,
de maintenir les églises closes manquant le prêtre, de les déposséder, si la
population ne se révoltait pas trop, de ses objets de culte et de changer leur
destination. Ainsi, beaucoup de saintes demeures fermées (des églises et des
monastères) ont été transformées en casernes, écuries, dépôts, clubs, cinéma¬
tographes, etc. Toutes les établissements de culture et d'éducation chrétiennes
ont été fermés (les écoles théologiques, les associations, les fraternités etc.).
Le plus souvent les églises n'étaient, seulement, fermées, mais encore
profanées d'une manière inhumaine. Les fidèles roumains bessarabiens ont été
obligés d'assister à d'innombrables actions du vandalisme païen. Les bandes
bolcheviques pénétraient dans les églises, brûlaient les icônes, gribouillaient
les murs et déshonoraient les vêtements sacerdotaux et les objets précieux de
culte. Les objets et les vêtements de culte étaient soustraits et utilisés pour des
besoins profanes.
Les églises restées ouvertes ont été obligées à payer des impôts immenses,
dans l'espoir que la population ne pourrait pas les payer et de cette manière la
fermeture des églises aurait semblée légale.
Pendant la première occupation soviétique les travailleurs de l'autel de
même ont eu un destin difficile. Ils ont été chassés des maisons paroissiales,
on leur a séquestré la récolte appartenant aux propriétés de l'église et ils
280
Veaceslav
Ciorbă
ont été mis à un péril difficile à endurer. Ils étaient nommés les ennemis du
„peuple travailleur", ils étaient obligés à accomplir des travaux qui ne corres¬
pondaient pas à leur situation sociale, pour être compromis, ils étaient insultés
et offensés pendant les services divins, ils étaient soumis à payer des impôts
immenses etc. Certains prêtres ont été détenus, torturés, puis exécutés. Les
autres ont été déportés dans les régions sibériennes de l'empire soviétique,
mais les uns ont disparu pour toujours. Le nombre des travailleurs de l'autel
qui sont devenus victimes du régime communiste entre
1940-1941
s'élève à
un nombre d'environ
100
personnes.
Pendant cette période d'occupation soviétique
1940-1941
les chrétiens
bessarabiens ont été soumis à une propagande profane bolchevique. Les
autorités bolcheviques ont utilisé tous les moyens possibles: les réunions et
les conférences, la presse et la radio etc. Les dimanches et pendant les fêtes
religieuses, les fidèles étaient obligés à accomplir des travaux pour le bénéfice
commun seulement pour qu'ils n'aillent pas à l'église. Les intellectuels qui
essayaient de se manifester comme chrétiens étaient menacés qu'ils resteraient
sans emploi. En même temps, les prêtres étaient empêchés de prêcher, même
dans l'église. On interdisait toute manifestation religieuse hors de l'église et
de sa cour. On ne permettait pas au clergé de porter en public les vêtements
sacerdotaux. L'enseignement religieux dans les écoles avait été interdit étant
remplacé par l'éducation antireligieuse.
Les autorités soviétiques ont mené une lutte féroce et contre les monas¬
tères de Bessarabie. Les monastères étaient considérés les promoteurs du
sentiment national des Roumains et les sources qui gardaient la culture natio¬
nale. A cette cause les bolcheviques ont insisté à tout prix de les désorganiser
et de les détruire.
L'Église Orthodoxe de Bessarabie pendant
la Seconde Guerre mondiale
(1941-1944)
En
1941,
lorsque les autorités roumaines étaient revenues, la Bessarabie
était détruite et il y régnait le désastre financier et moral. Mais cela ne les a pas
démoralisées. Pendant le temps difficiles de guerre,
1941-1944,
l'administra¬
tion ecclésiastique, les prêtres et les fidèles, soutenus par les autorités de l'état,
ont réalisé un travail titanesque en vue de refaire la vie ecclésiastique.
Immédiatement après la retraite des soviétiques, le clergé réfugié ou rapa¬
trié de Bessarabie est venu, chacun à sa paroisse appartenant à la date de
28
juin
1940.
En tête de l'Archiépiscopat de
Chişinău
est revenu l'archevêque-
Biserica Ortodoxă din Basarabia şi
Transnistria (1940-2010) 281
suppléant (intérimaire) Efrem
Enăchescu,
élu plus tard titulaire le
12
janvier
1944.
Pour la résidence diocésaine de Hotin a été nommé comme intérimaire
l'évêque de l'Armée dr. Partenie Ciopron. Il a gouverné le Diocèse jusqu'à la
retraite des autorités roumains en
1944.
Le Diocèse de
Cetatea Albă-Ismail
a été conduit au commencement par l'évêque des Roumains de l'Amérique
Policarp
Moruşca,
mais en janvier
1944
l'archimandrite dr.
Antim
Nica
a été
élu et ordonné prêtre titulaire.
Les premières actions de l'administration ecclésiastique en
1941
ont été
orientées vers le rétablissement de l'ordre et de la discipline, puis on a procédé
à la reconstitution et à la réparation de saintes demeures, qui ont souffert
pendant les moments terribles du bolchevisme, mais aussi à la suite d'un
fort tremblement de terre de
1940.
Pendant moins qu'une année la plupart
des églises ont été réparées, les monastères ont été rouverts et outillés avec
l'inventaire pour une bonne administration des ateliers. Tous les trois centres
épiscopaux
(Chişinău. Bălţi,
Ismail)
furent dotés avec une imprimerie, une
fabrique de chandelles et un atelier de vêtements et objets religieux.
En même temps la presse écrite a repris le cours: le journal religieux
„Raza",
les revues
„
Luminătorul"
et
„Misionarul".
Chaque diocèse publiait
son bulletin officiel, en plus le diocèse de Hotin a lancé une nouvelle revue
—
„Biserica basarabeană".
Afin de contrecarrer l'activité sectaire et de „déraciner" les influences
négatives de la propagande athéiste, soutenues intensément par les autorités
bolcheviques pendant l'occupation, on a accordé un intérêt particulier tout au
long des années
1941-1944
aux activités missionnaires.
On a réussi moins de refaire l'enseignement théologique. La Faculté Théo¬
logique de
Chişnău,
qui c'était réfugiée à Iassy en
1940,
a été supprimée le
premier novembre
1941
par son fusionnement avec la Faculté de Théologie
de
Cernăuţi.
À
Chişinău,
seulement le Séminaire théologique
„Mitropolitul
Gavriil
Bănulescu-Bodoni"
a recommencé ses cours, le seul pour toute la
Bessarabie. Les deux Séminaires, de
Bălţi
et
Ismail,
sont restés fermés. Dans
les trois centres épiscopaux, des Écoles des chantres d'église furent ouvertes.
La mission Orthodoxe Roumaine en Transnistrie
(1941-1944)
Les Roumains de
Transnistria
ont connu aussi une période de renaissance
et de prospérité de la vie ecclésiastique. Au mois d'août
1941,
en conséquence
de l'engagement de la Roumanie dans les actions militaires au-déla de
Nistru,
l'Allemagne a donné provisoirement le territoire d'entre
Nistru
et
Bug (Trans-
Veaceslav
Ciorbă
nistria)
aux autorités civiles roumaines. Pour organiser la vie ecclésiastique
de cette province on a fondé une Mission Orthodoxe Roumaine. Au début,
celle-ci a été dirigée par l'archimandrite Iuliu Scriban, après par le métropolite
Visarion Puiu, mais les derniers mois de son existence par l'archimandrite
Antim
Nica.
Les autorités roumaines ont trouvé en
1941
en
Transnistria
une situa¬
tion religieuse catastrophique. Dans toute la région n'activait qu'une seule
église, à Odessa, avec un seul prêtre, pour démontrer aux étrangers venus là,
que l'état soviétique respecte la liberté des confessions. Les autres églises soit
ont été détruites complètement
(235
églises), soit ont été transformées en
clubs, magasins, dépôts etc. Ainsi, premièrement on a accordé de l'assistance
religieuse à la population chrétienne (les premiers mois on se baptisait, se
mariait, se confessait des milliers des fidèles) et on a procédé à la fermeture,
la réparation, l'aménagement et à la consécration de saintes demeures.
Un problème difficile à solutionner était le manque des prêtres dans les
paroisses. Les prêtres missionnaires roumains venus en
Transnistria
aidaient
à résoudre le problème, pourtant c'était une solution provisoire et partielle.
Peu à peu, les prêtres de l'endroit revenus de l'exil ont repris leur activité.
Pour solutionner le problème en perspective on a fondé deux Séminaires
Théologiques, l'un à Odessa pour ceux qui parlaient le russe et l'ukrainien et
l'autre à
Dubăsari
pour les locuteurs roumains.
Plusieurs moines sont venus comme missionnaires en
Transnistria.
Une
grande partie d'eux a activé dans les paroisses (à cause du manque des prêtres),
d'autres ont contribué à la renaissance et à la reconstitution de la vie monas¬
tique.
Pour l'éducation religieuse des jeunes on a introduit l'enseignement
obligatoire de la religion. On a publié la revue ecclésiastique
—
„Transnis-
tria
creştină".
En outre il y avait aussi des maisons d'édition qui élaboraient,
éditaient et diffusaient des publications religieuses
-
livres, revues, brochures,
icônes, calendriers etc., tant en roumain qu'un russe.
Les commencements furent sous de bons auspices, mais ils furent inter¬
rompus dès le début. Trois années représentent une période courte, mais
pourtant, nous pouvons affirmer avec certitude, que les prêtres missionnaires
roumains ont réussi à éveiller le sentiment pieux des âmes des fidèles de
Transnistria pour qu'ils puissent résister encore à la propagande athéiste.
Biserica Ortodoxă din Basarabia şi
Transnistria (1940-2010) 283
La politique de l'Etat soviétique envers
l'Église Orthodoxe de RSSM
(1944-1989)
En
1944
la Bessarabie et la Transnistrie, reviennent de nouveau à l'état
soviétique. Par conséquence, l'Eglise Orthodoxe de RSS
Moldovenească
a été
transformée en diocèse de type russe et a passé sous la juridiction du Patriarcat
de Moscou. Tout au long de la période soviétique, elle a été dirigée par des
prélats russes. Leur activité a été plutôt passive, et parfois même nocive pour
l'Eglise. Pour ces prélats les idéaux nationaux, les coutumes et les traditions
du peuple roumain étaient étrangers parce qu'ils officiaient le service divin
en russe. Ils sont venus en Bessarabie accompagnés d'un grand nombre des
prêtres russes et ukrainiens, qui avaient occupé les fonctions les plus impor¬
tantes et qui ont été nommés curés dans les paroisses de
Chişinău
et celles
des centres des districts. Ceux-ci ont contribué aussi dans le processus de
russification de la vie ecclésiastique des Roumains du côté gauche du
Prut.
Revenues en
1944,
les autorités soviétiques ont repris leur politique
antireligieuse commencée en
1940-1941.
Tout d'abord, ils ont institué une
surveillance stricte et permanente à l'égard de l'activité de l'Église, par les
organes de sécurité et par le Comité pour les problèmes de l'Église Ortho¬
doxe Roumaine qui appartenait au Conseil des Ministres de RSSM (la situa¬
tion était la même et dans les autres Républiques soviétiques). Ce Comité
informait les autorités centrales concernant la situation du territoire et respec¬
tait les indications venues du centre. Il détenait le pouvoir. Les prélats de
Chişinău
ne pouvaient entreprendre aucune action sans son autorisation: la
convocation d'une assemblée des archiprêtres ou des supérieurs des monas¬
tères, l'institution des cours théologiques, la publication d'un calendrier ou
d'un livre religieux etc. Depuis l'arrivée de Nectarie Gregoriev
(1948-1969)
comme évêque, il pourrait nommer ou destituer un prêtre, l'hiérarque pour¬
rait visiter une paroisse ou un monastère etc. seulement ayant l'accord du
„mandataire",
Leveque
Bartolomeu Gondarovschi
(1969-1972)
a essayé de
négliger le „mandataire", mais il a été démis et transféré dans un diocèse. De
cette manière, les hiérarques russes, qui ont conduit l'Église Orthodoxe de
RSSM, ont été privés du droit élémentaire de prendre des décisions d'une
façon autonome, liées directement à la vie interne de l'Église. L'état dirigeait
rigoureusement l'activité des prêtres. Les agents secrets vérifiaient tout: où et
quand les prêtres officiaient les services divins, le contenu de la prêche, leur
sujet de conversation avec les paroissiens, leur correspondance était vérifié
aussi. Dans le sein de l'Église ont pénétré, de même, des agents secrets et des
informateurs. Ceux-ci ont travaillé assidûment, accomplissant toutes les
indi-
ОЯА
Veaceslav
Ciorbă
cations des autorités d'état, en particulier, la destruction interne de l'Eglise
Orthodoxe. Bien que les documents, contenant des informations sur l'activité
de ces agents secrets, soit bien gardés, quelque uns qui sont devenus connus
au public apportent de la lumière à cet aspect.
Tout au long de la période soviétique, les autorités de l'état ont insisté à
réduire le nombre de saintes demeures. Ainsi, en
1947
seulement
592
de
943
d'églises existantes officiaient le service divin. En
1966,
n'activaient que
194
églises. Les églises fermées étaient transformées en clubs, salles sportives,
dépôts, écuries etc.
Les autorités communistes ont utilisé largement outre les méthodes de
violence, appliquées pendant la lutte contre l'Église de diverses formes de
propagande athéistc. On a édité un volume immense de littérature antireli¬
gieuse, la presse publiait périodiquement des articles athéistes. Le processus
de propagande se réalisait dans les centres de culture, les foyers culturels, les
bibliothèques, les musées. Dans ces établissements on organisait souvent des
soirées thématiques, des expositions des livres contenant des sujets athéistes,
des festivals cinématographiques des films artistiques et scientifiques, des
expositions des tableaux, des photos, des conférences, des séminaires etc. On
a mis un accent particulier sur l'éducation athéiste aux écoles. Les professeurs
étaient obligés d'organiser des „cercles athéistes", des débats et d'autres acti¬
vités didactiques comportant un caractère athéiste. Cette éducation athéiste
devait être promue pendant les cours d'histoire, de littérature, de biologie, de
géographie, de physique, de chimie.
La politique du régime totalitaire communiste envers
le clergé de l'Église Orthodoxe de RSSM
(1944-1989)
Le clergé de la Bessarabie se trouvait dans une situation extrêmement diffi¬
cile. Les premières années après l'instauration du régime soviétique plusieurs
travailleurs de l'autel ont été arrêtés et condamnés étant accusés d'être des
propagandistes antisoviétiques. Les prêtres, qui se sont sauvés de l'arresta¬
tion, ont été persécutés et intimidés en permanence. Ils étaient chassés des
maisons paroissiales, étant obligés de payer des impôts énormes, on leur
intentait des faux dossiers et ils étaient menacés avec la déportation etc.
Pendant l'occupation communiste les autorités soviétiques ont généré
exprès, une crise de prêtres. En
1949
on enregistrait officiellement
417
ecclé¬
siastiques, en
1960
leur nombre s'est réduit de
380
à
327,
en
1962,
il y avait
255,
tandis qu'en
1966 - 199.
Les autorités ont favorisé que par les prêtres
Biserica Ortodoxă din Basarabia şi
Transnistria (1940-2010) 285
apparaissent des personnes ayant un niveau Emité de culture, avec un intellect
réduit, sans formation théologique.
Le but de cette politique contre le clergé était de priver les fidèles de tout
contact avec leurs pasteurs spirituels et enfin les faire adhérer à la nouvelle
„religion"
—
l'idéologie communiste-athéiste et de les transformés dans un
nouvel peuple
—
celui des „moldaves soviétiques". Pour atteindre ce but les
autorités ont fait des efforts considérables et persistant à l'aide des ressources
investies, des sphères d'activité, des moyens employés (des plus agressifs à
des plus subtiles).
Toute la période
1944-1989,
en dépit des restrictions athéistes imposées
par les autorités communistes, on a enregistré plusieurs actions de résistance
venues de la part du clergé et des fidèles se manifestaient par le maintien de la
foi, par la réparation des églises et la taxe payée des impôts exagérés imposés
par l'état, par la célébration des services divins, même quand ceux-ci étaient
interdits, par de nombreuses démarches se référant à l'ouverture de saintes
demeures, par les lettres de protestation et même par la résistance armée.
Par rapport au programme athéiste réalisé par les autorités soviétiques, ces
actions ne venaient pas d'un certain centre d'organisation et évidemment elles
n'ont pas pu empêcher l'avalanche immense de la politique qui était dirigée
contre l'Église.
Les monastères de la Bessarabie sous le régime
totalitaire communiste
(1944-1989)
Un autre aspect de la politique
anti
église menée par l'état soviétique a été
la lutte contre les monastères. On les considérait comme les foyers de la résis¬
tance contre la politique de dénationalisation et de soviétisation. Évidem¬
ment que les autorités communistes ne pouvaient pas tolérer l'existence d'un
grand nombre de monastères (on existait plus de monastères en RSSM qu'en
toute l'URSS), avec des propriétés et des biens prospères ayant une grande
popularité. C'est la raison pour laquelle, pendant deux décennies les monas¬
tères bessarabiens ont été systématiquement fermés l'un après l'autre. Même
dès le début on les a imposés des impôts exagérés, ainsi l'état bénéficiant
de leur potentiel économique solide (les monastères étaient obligés de payer
40 %
du profit pour l'état, tandis que les kolkhozes ne payaient que
25 %).
Malheureusement, les petits monastères se ruinaient et cessaient leur activité.
En
1962,
de tous les
25
monastères existants en
1944,
un seul monastère
fonctionnait
—
celui des moniales de
Japca.
Les moins et les moniales ont été
2g/: Veaceslav
Ciorbă
chassés des monastères, persécutés et obligés de passer du vêtement monacal
et d'usurper leur choix. De cette manière, la vie monacale, qui implique une
continuité spirituelle, a été totalement détruite en Bessarabie sous les sovié¬
tiques. Sur les territoires des monastères fermés ont été créés des hôpitaux,
des orphelinats, des maisons de santé etc.
Aspects de la vie de l'Eglise Orthodoxe
dans la République
Moldova
pendant
1989-2010
En
1989
la vie ecclésiastique des Roumains du côté gauche du
Prut
est
entrée sur une autre voie. Avec la chute du régime totalitaire communiste,
l'époque de persécution de l'Église Orthodoxe de Bessarabie et Transnistrie a
pris fin. La population a commencé à revenir aux idéaux chrétiens, les églises
et les monastères se rouvraient, la foi a commencé à renaître. La place de l'état
totalitaire qui promouvait une politique
anti
ecclésiastique a été remplacée
par l'état de droit. Les autorités d'état de la République
Moldova
de
1989
et
jusqu'aujourd'hui, se sont manifestées, généralement, comme des autorités
d'un état sécularisé. Les autorités n'ont pas soutenu la restauration des églises
et des monastères fermés pendant la période soviétique. Le peu qui en était
fait, on le médiatisait excessivement afin d'accumuler du capital politique.
L'état ne salarie pas le clergé, ne soutient pas avec des finances les écoles
théologiques, la presse religieuse, les organisations et les associations ecclé¬
siastiques. L'Église Orthodoxe, même si elle est majoritaire et traditionnelle,
elle est considérée séparée d'état et ne bénéficie d'aucun appui essentiel de
sa part. L'attitude sécularisée des autorités d'état de la République
Moldova
s'observe clairement et dans le refus constant d'introduire la religion comme
discipline scolaire, au-moins facultative, dans l'enseignement.
Le
6
juillet
1989
le prélat russe de
Chişinău,
l'archevêque Serapion Fadeev,
sous la pression du mouvement de libération nationale, a démissionné et est
parti à Moscou. Le lendemain le Saint Synode de l'Église Orthodoxe Russe a
élu pour le siège
episcopal
de
Chişinău
l'archimandrite Vladimir Cantarean,
roumain originaire de
Colincăuţi,
de la région de
Cernăuţi.
En
1990
ont été
créés deux diocèses, l'un au nord de la République, avec la résidence à
Bălti
(l'ancien siège de l'Évêché de Hotin), et l'autre au sud, avec la résidence à
Bender
(Tighina). Pour le siège
episcopal
de
Bălţi,
le .Saint Synode de l'Église
Orthodoxe Russe a élu l'archimandrite
Petru Păduraru,
et pour celui de
Bender
(Tighina)
-
l'archimandrite Vichentie
Morar.
Le
14
septembre
1992,
le clergé et les chrétiens qui soutenaient l'idéal
Biserica Ortodoxă din Basarabia şi
Transnistria (1940-2010) 287
national
se sont réunis sous la présidence de l'évêque
Petru Păduraru
de
Bălţi
et ont décidé la réintégration de la Métropole de Bessarabie. Le
19
décembre
1992
le Saint Synode de l'Église Orthodoxe Roumaine, par un „Acte Patriarcal
et Synodique", a pris connaissance et a béni la réintégration de la Métropole
de Bessarabie, a reconnu l'évêque
Petru
de
Bălţi,
comme Substitut (suppléant)
de la Métropole de Bessarabie et
ľa
déclaré membre du Saint Synode de
l'Église Orthodoxe Roumaine. Les autorités d'état de la République
Moldova
et le Patriarcat de Moscou se sont opposés à la réintégration de la Métropole
de Bessarabie et ils n'ont pas voulu la reconnaître. Ce n'est que le
30
juillet
2002
les autorités d'état ont été obligées, comme conséquence de la déci¬
sion
CEDO, de
reconnaître la légalité de la Métropole de Bessarabie et de
commencer, selon les „Lois des cultes", l'enregistrement de ses composantes
-
paroisses, monastères, écoles théologiques, associations laïques, missions
sociales, diocèses réintégrées etc. Actuellement, la Métropole de Bessarabie
connaît une période d'ascension sous plusieurs aspects: de l'organisation, des
activités et réalisations, même de l'augmentation du nombre des paroisses et
des prêtres.
L'existence de deux Métropoles Orthodoxes, l'une soumise canonique-
ment de Moscou, et l'autre de Bucarest, a aggravé ou a tendu d'une certaine
manière la vie ecclésiastique de la République
Moldova.
Les dernières années
on a réussi, pourtant à créer des relations de coexistence même une certaine
collaboration sur quelques aspects: l'introduction de la religion dans les
écoles, l'activité missionnaire, l'assistance sociale.
À présent, dans le cadre de la Métropole de
Chişinău
et de toute la
Moldova,
plusieurs diocèses existent: l'Évêché de
Tiraspol
et
Dubăsari,
créé
en
1998
et sous l'autorité de l'évêque russe Iustinian Ovcinnikov; l'Évêché de
Cahul et Comrat, créé en
1998
et sous l'autorité de l'évêque Anatolie Botnari;
l'Éparchie
d'Edineţ
et Briceni, créé en
1998
et sous l'autorité de l'évêque
Dorimedont Cecan, jusqu'en
2006
(quand il est mort), aujourd'hui le siège
episcopal
est vacant; l'Évêché de
Bălţi
et
Făleşti,
créé en
2007
et sous l'auto¬
rité de l'évêque
Marchei
Mihăiescu.
Durant la période
1989-2010
l'Église Orthodoxe de la République
Moldova
a avancé lentement, mais aux pas consécutifs pour le redresse¬
ment de la situation désastreuse dans laquelle se trouvait la vie ecclésiastique
pendant la période soviétique. En dépassant plusieurs obstacles énormes,
surtout ceux financiers, les fidèles orthodoxes de la République
Moldova,
les prêtres et les moines ont ouvert, ont réparés et ont aménagé les églises
et les monastères qui furent fermés durant la période soviétique. En plus, de
2gg Veaceslav
Ciorbă
nouvelles paroisses et de nouveaux monastères ont été fondés. Certains sont
déjà construits, tandis que les autres se trouvent en construction. En
2001
fonctionnaient
1076
églises,
34
monastères et
6
ermitages. Actuellement, ce
nombre est encore plus grand.
À partir de
1989
et jusqu'à présent, le nombre des prêtres a augmenté
d'une manière continue. Si en
1988
il y avait
238
prêtres, alors en
2002
il y
en avait déjà
1135,
tandis qu'en
2007
il existe environ
1300.
Au commence¬
ment beaucoup de prêtres ont suivi la cérémonie de l'ordination sans avoir
des études théologiques. À partir de
1994,
quand plusieurs Bessarabiens
recevant des études théologiques en Roumanie, sont revenus dans la Répu¬
blique
Moldova
et ayant la première promotion de l'Académie Théologique
de
Chişinău
dc
1995,
la situation a commencé à se redresser. Simultanément
à la croissance du nombre des prêtres avec des études théologiques supé¬
rieures, reçues dans la République
Moldova
ou en Roumanie, en Ukraine et
en Russie, se ranime aussi la vie ecclésiastique. Le clergé bessarabien devient
de plus en plus actif dans le domaine de l'activité
pastorale,
il collabore avec
les publications périodiques ecclésiastiques et laïques, avec la télé\rision et la
radio. L'activité des prêtres se manifeste de même par la création de quelques
établissements sociaux-philanthropiques, des fraternités et des associations
orthodoxes. Ceux-ci s'occupent de l'assistance sociale des couches sociales-
vulnérables et de l'assistance religieuse dans les pénitenciers, les unités mili¬
taires, les hôpitaux, les orphelinats etc. Bien que la religion ne soit pas une
discipline obligatoire dans les écoles, beaucoup de prêtres s'efforcent qu'elle
soit enseignée, soit par eux, soit par des personnes avec des études théolo¬
giques orthodoxes. Dans la plupart des cas, les enseignants de la religion sont
salariés par les paroisses.
La presse religieuse a connu de-même une certaine ascension et un certain
développement. Pendant la période
1989-2010
ont été publiés plusieurs jour¬
naux et revues religieuses. Certains d'entre eux ont disparus, les autres, au
contraire, se sont consolidés et ont trouvé leurs lecteurs, continuant à appa¬
raître et constituant une base puissante pour le développement de la culture
théologique. On peut mentionner parmi eux la revue
„Luminătorul",
les
périodiques
„Curierul Ortodox", „Altarul Credinţei"
et
„Misionarul".
On peut mentionner un certain progrès et dans l'enseignement théolo¬
gique. Premièrement, pour la préparation rapide (six mois) des cadres du
clergé on a créé une École spirituelle auprès du monastère
Căpriana.
Cette
première institution d'enseignement théologique, fondée après la chute du
régime communiste, s'est heurtée à des difficultés à cause de manque des
Biserica Ortodoxă din Basarabia şi
Transnistria (1940-2010) 289
cadres didactiques qualifiés, des manuels et de la littérature théologique. À
bref délai elle a été supprimée. À sa place ont été fondés le Séminaire Théolo¬
gique au monastère
Noul Neamţ
ayant la durée d'études de
5
ans et la Faculté
Théologique de l'Université d'État à
Chişinău.
Peu à peu le corps didactique
a été complété par des diplômés sortis des Écoles Supérieures de Théologie,
alors que les bibliothèques ont acquis la littérature théologiquc de Roumanie.
En
1993
la Faculté a été transformée en Académie Théologique. Il y a encore
4
lycées de formation théologique et trois écoles qui s'occupent de la forma¬
tion des chantres d'église.
Evidemment, il existe encore beaucoup de problèmes à résoudre. En
nous rapportant, exclusivement à la vie ecclésiastique, on peut affirmer que
l'époque soviétique a été si destructive que la situation, l'activité et le progrès
de l'Église Orthodoxe de Bessarabie et Transnistrie n'ont atteint au-moins le
niveau de la période d'entre— deux— guerres. On peut citer d'autres aspects
négatifs
:
l'activité intense de différentes sectes, la diffusion en masse de
certains idéaux amoraux et antireligieux, le manque d'un soutien financier
solide qui pourrait rendre l'Église plus active etc.
CUPRINS
Cuvânt înainte
.6
Introducere
.10
Privire generală asupra vierii bisericeşti din stânga Prutului
de la origini până în
1940.31
Biserica Ortodoxă din Basarabia în timpul primei ocupaţii
sovietice
(1940-1941).76
Biserica Ortodoxă din Basarabia în anii
celui de-al doilea război mondial
(1941-1944).107
Misiunea bisericească română
din
Transnistria (1941-1944).123
Politica statului sovietic faţă de Biserica Ortodoxă
dinRSSM
(1944-1989).133
Ierarhii şi viaţa eparhială
(1944-1989).172
Politica regimului totalitar comunist faţă de clerul Bisericii
Ortodoxe din RSSM
(1944-1989).193
Mănăstirile sub regimul totalitar comunist
(1944-1989).213
Aspecte ale vieţii bisericeşti
dm
Republica Moldova
în perioada
1989-2010.243
Concluzii
.267
Resumé
.278
Bibliografie
.290
Anexă
.321
Indici
.437 |
any_adam_object | 1 |
author | Ciorbă, Veaceslav 1976- |
author_GND | (DE-588)1022388797 |
author_facet | Ciorbă, Veaceslav 1976- |
author_role | aut |
author_sort | Ciorbă, Veaceslav 1976- |
author_variant | v c vc |
building | Verbundindex |
bvnumber | BV039928283 |
ctrlnum | (OCoLC)785832630 (DE-599)BVBBV039928283 |
era | Geschichte 1940-2010 gnd |
era_facet | Geschichte 1940-2010 |
format | Book |
fullrecord | <?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?><collection xmlns="http://www.loc.gov/MARC21/slim"><record><leader>00000nam a2200000 cb4500</leader><controlfield tag="001">BV039928283</controlfield><controlfield tag="003">DE-604</controlfield><controlfield tag="005">20120604</controlfield><controlfield tag="007">t</controlfield><controlfield tag="008">120301s2011 |||| 00||| rum d</controlfield><datafield tag="020" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">9789975512992</subfield><subfield code="9">978-9975-51-299-2</subfield></datafield><datafield tag="035" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">(OCoLC)785832630</subfield></datafield><datafield tag="035" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">(DE-599)BVBBV039928283</subfield></datafield><datafield tag="040" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">DE-604</subfield><subfield code="b">ger</subfield><subfield code="e">rakwb</subfield></datafield><datafield tag="041" ind1="0" ind2=" "><subfield code="a">rum</subfield></datafield><datafield tag="049" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">DE-12</subfield></datafield><datafield tag="084" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">7,41</subfield><subfield code="2">ssgn</subfield></datafield><datafield tag="100" ind1="1" ind2=" "><subfield code="a">Ciorbă, Veaceslav</subfield><subfield code="d">1976-</subfield><subfield code="e">Verfasser</subfield><subfield code="0">(DE-588)1022388797</subfield><subfield code="4">aut</subfield></datafield><datafield tag="245" ind1="1" ind2="0"><subfield code="a">Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria</subfield><subfield code="b">(1940 - 2010)</subfield><subfield code="c">Veaceslav Ciorbă</subfield></datafield><datafield tag="264" ind1=" " ind2="1"><subfield code="a">Chişinău</subfield><subfield code="b">Pontos</subfield><subfield code="c">2011</subfield></datafield><datafield tag="300" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">460 S.</subfield></datafield><datafield tag="336" ind1=" " ind2=" "><subfield code="b">txt</subfield><subfield code="2">rdacontent</subfield></datafield><datafield tag="337" ind1=" " ind2=" "><subfield code="b">n</subfield><subfield code="2">rdamedia</subfield></datafield><datafield tag="338" ind1=" " ind2=" "><subfield code="b">nc</subfield><subfield code="2">rdacarrier</subfield></datafield><datafield tag="490" ind1="1" ind2=" "><subfield code="a">Monografii / Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova</subfield><subfield code="v">11</subfield></datafield><datafield tag="610" ind1="2" ind2="7"><subfield code="a">Rumänisch-Orthodoxe Kirche</subfield><subfield code="0">(DE-588)1022718-0</subfield><subfield code="2">gnd</subfield><subfield code="9">rswk-swf</subfield></datafield><datafield tag="648" ind1=" " ind2="7"><subfield code="a">Geschichte 1940-2010</subfield><subfield code="2">gnd</subfield><subfield code="9">rswk-swf</subfield></datafield><datafield tag="651" ind1=" " ind2="7"><subfield code="a">Transnistrien</subfield><subfield code="0">(DE-588)4245233-8</subfield><subfield code="2">gnd</subfield><subfield code="9">rswk-swf</subfield></datafield><datafield tag="651" ind1=" " ind2="7"><subfield code="a">Bessarabien</subfield><subfield code="0">(DE-588)4006036-6</subfield><subfield code="2">gnd</subfield><subfield code="9">rswk-swf</subfield></datafield><datafield tag="689" ind1="0" ind2="0"><subfield code="a">Bessarabien</subfield><subfield code="0">(DE-588)4006036-6</subfield><subfield code="D">g</subfield></datafield><datafield tag="689" ind1="0" ind2="1"><subfield code="a">Transnistrien</subfield><subfield code="0">(DE-588)4245233-8</subfield><subfield code="D">g</subfield></datafield><datafield tag="689" ind1="0" ind2="2"><subfield code="a">Rumänisch-Orthodoxe Kirche</subfield><subfield code="0">(DE-588)1022718-0</subfield><subfield code="D">b</subfield></datafield><datafield tag="689" ind1="0" ind2="3"><subfield code="a">Geschichte 1940-2010</subfield><subfield code="A">z</subfield></datafield><datafield tag="689" ind1="0" ind2=" "><subfield code="5">DE-604</subfield></datafield><datafield tag="810" ind1="2" ind2=" "><subfield code="a">Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova</subfield><subfield code="t">Monografii</subfield><subfield code="v">11</subfield><subfield code="w">(DE-604)BV021255856</subfield><subfield code="9">11</subfield></datafield><datafield tag="856" ind1="4" ind2="2"><subfield code="m">Digitalisierung BSB Muenchen 2</subfield><subfield code="q">application/pdf</subfield><subfield code="u">http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000002&line_number=0001&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA</subfield><subfield code="3">Abstract</subfield></datafield><datafield tag="856" ind1="4" ind2="2"><subfield code="m">Digitalisierung BSB Muenchen 2</subfield><subfield code="q">application/pdf</subfield><subfield code="u">http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000004&line_number=0002&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA</subfield><subfield code="3">Inhaltsverzeichnis</subfield></datafield><datafield tag="940" ind1="1" ind2=" "><subfield code="n">oe</subfield></datafield><datafield tag="942" ind1="1" ind2="1"><subfield code="c">200.9</subfield><subfield code="e">22/bsb</subfield><subfield code="f">0904</subfield><subfield code="g">498</subfield></datafield><datafield tag="942" ind1="1" ind2="1"><subfield code="c">909</subfield><subfield code="e">22/bsb</subfield><subfield code="f">0904</subfield><subfield code="g">476</subfield></datafield><datafield tag="942" ind1="1" ind2="1"><subfield code="c">909</subfield><subfield code="e">22/bsb</subfield><subfield code="f">0904</subfield><subfield code="g">498</subfield></datafield><datafield tag="942" ind1="1" ind2="1"><subfield code="c">200.9</subfield><subfield code="e">22/bsb</subfield><subfield code="f">0904</subfield><subfield code="g">476</subfield></datafield><datafield tag="942" ind1="1" ind2="1"><subfield code="c">200.9</subfield><subfield code="e">22/bsb</subfield><subfield code="f">0904</subfield><subfield code="g">947.08</subfield></datafield><datafield tag="943" ind1="1" ind2=" "><subfield code="a">oai:aleph.bib-bvb.de:BVB01-024786608</subfield></datafield></record></collection> |
geographic | Transnistrien (DE-588)4245233-8 gnd Bessarabien (DE-588)4006036-6 gnd |
geographic_facet | Transnistrien Bessarabien |
id | DE-604.BV039928283 |
illustrated | Not Illustrated |
indexdate | 2024-10-13T18:00:22Z |
institution | BVB |
isbn | 9789975512992 |
language | Romanian |
oai_aleph_id | oai:aleph.bib-bvb.de:BVB01-024786608 |
oclc_num | 785832630 |
open_access_boolean | |
owner | DE-12 |
owner_facet | DE-12 |
physical | 460 S. |
publishDate | 2011 |
publishDateSearch | 2011 |
publishDateSort | 2011 |
publisher | Pontos |
record_format | marc |
series2 | Monografii / Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova |
spelling | Ciorbă, Veaceslav 1976- Verfasser (DE-588)1022388797 aut Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) Veaceslav Ciorbă Chişinău Pontos 2011 460 S. txt rdacontent n rdamedia nc rdacarrier Monografii / Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova 11 Rumänisch-Orthodoxe Kirche (DE-588)1022718-0 gnd rswk-swf Geschichte 1940-2010 gnd rswk-swf Transnistrien (DE-588)4245233-8 gnd rswk-swf Bessarabien (DE-588)4006036-6 gnd rswk-swf Bessarabien (DE-588)4006036-6 g Transnistrien (DE-588)4245233-8 g Rumänisch-Orthodoxe Kirche (DE-588)1022718-0 b Geschichte 1940-2010 z DE-604 Asociaţia Naţională a Tinerilor Istorici din Moldova Monografii 11 (DE-604)BV021255856 11 Digitalisierung BSB Muenchen 2 application/pdf http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000002&line_number=0001&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA Abstract Digitalisierung BSB Muenchen 2 application/pdf http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000004&line_number=0002&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA Inhaltsverzeichnis |
spellingShingle | Ciorbă, Veaceslav 1976- Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) Rumänisch-Orthodoxe Kirche (DE-588)1022718-0 gnd |
subject_GND | (DE-588)1022718-0 (DE-588)4245233-8 (DE-588)4006036-6 |
title | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) |
title_auth | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) |
title_exact_search | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) |
title_full | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) Veaceslav Ciorbă |
title_fullStr | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) Veaceslav Ciorbă |
title_full_unstemmed | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria (1940 - 2010) Veaceslav Ciorbă |
title_short | Biserica ortodoxă din Basarabia şi Transnistria |
title_sort | biserica ortodoxa din basarabia si transnistria 1940 2010 |
title_sub | (1940 - 2010) |
topic | Rumänisch-Orthodoxe Kirche (DE-588)1022718-0 gnd |
topic_facet | Rumänisch-Orthodoxe Kirche Transnistrien Bessarabien |
url | http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000002&line_number=0001&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA http://bvbr.bib-bvb.de:8991/F?func=service&doc_library=BVB01&local_base=BVB01&doc_number=024786608&sequence=000004&line_number=0002&func_code=DB_RECORDS&service_type=MEDIA |
volume_link | (DE-604)BV021255856 |
work_keys_str_mv | AT ciorbaveaceslav bisericaortodoxadinbasarabiasitransnistria19402010 |