Litwa i Napoleon w 1812 roku:
Gespeichert in:
1. Verfasser: | |
---|---|
Format: | Buch |
Sprache: | Polish |
Veröffentlicht: |
Katowice
Wydawnictwo Uniwersytetu Śląskiego
2008
|
Ausgabe: | Wyd. 1. |
Schriftenreihe: | Prace Naukowe Uniwersytetu Śląskiego w Katowicach
2589 |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Inhaltsverzeichnis Abstract |
Beschreibung: | Zsfassung in engl. u. franz. Sprache u.d.T.: Lithuania and Napoleon in 1812 |
Beschreibung: | 792 s., [4] s. tabl. il. kolor. 25 cm |
ISBN: | 9788322617489 |
Internformat
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tresei
Wstęp
................. 7
Prolog
Litwa w
1807
roku
.............17
Część I
Litwa
—
między Aleksandrem i Napoleonem
Rozdział
1
Litwa w rosyjskich i we francuskich przygotowaniach do wojny
1812
roku
...............53
Rozdział
2
Wkroczenie Wielkiej Armii na Litwę
........170
Część
II
Władze Litwy w
1812
roku
Rozdział
1
Napoleon a powołanie władz litewskich w
1812
roku
. . . 261
Rozdział
2
Funkcjonowanie władz napoleońskich na Litwie w
1812
roku
. 347
6
аШИ^Шк
sPis
treścl
Część III
Wysiłek wojenny Litwy w
1812
roku
Rozdział
1
Wysiłek aprowizacyjny i finansowy Litwy na rzecz Napoleona
w wojnie
1812
roku
.............425
Rozdział
2
Organizacja armii litewskiej w
1812
roku
.......480
Epilog
Odwrót Wielkiej Armii z Litwy
..........625
Zakończenie
............... 717
Wykaz określeń miar i wag przywołanych w pracy
.... 727
Wykaz skrótów
.............. 729
Bibliografia
............... 731
Indeks osobowy
.............. 757
Résumé
.................785
Summary................
789
Dariusz Nawrót
La Lituanie et Napoléon en
1812
Résumé
L an
1806
a apporté l intervention de l armée napoléonienne sur les terri¬
toires appartenant à la Prusse après le partage, ainsi que des contacts de la
Lituanie avec l empereur des Français. Elles procuraient des plans d inciter
une insurrection sur les arrières de l armée d Alexandre
Ier,
mais la paix
signée à
lyiża
et la constitution du Duché de Varsovie ont barré les espéran¬
ces des Lituaniens sur la reconstitution de leur patrie en
1807.
La crise dans
les rapports français-russes après la guerre en
1809
a ressuscité ces aspira¬
tions. Premièrement la Russie, inquiète par l agrandissement du Duché de
Varsovie et par la croissance des ambiances patriotiques dans les gouverne¬
ments d ouest a décidé entreprendre des pas diplomatiques envers la France,
mais face à l échec de ces procédés à Saint-Pétersbourg on a commencé
à envisager la guerre. La conception des actions défensives, où on admettait
l abandon des gouvernements d ouest de la Russie et la répulsion de
l attaque de l ennemi sur la ligne des grands fleuves
Dźwina, Berezyna
et
Dniepr, gagnait successivement. Selon cette stratégie, les territoires cédés
à Napoléon devraient être ravagés économiquement pour qu il ne puisse pas
profiter de leurs richesses dans la continuation de la guerre contre la Russie.
Le même plan admettait la neutralisation de la société de la Lituanie
à l égard de la proclamation par l empereur des Français la restitution du
Royaume Polonais. Contrairement aux opinions répandues, il faut souligner
que les Lituaniens n ont pas soutenu le plan de la constitution du
Grand-Duché Lituanien autonome. La politique de l exploitation économique
des gouvernements d ouest, la limitation des droits de l autonomie de la no¬
blesse, des répressions envers toutes les personnes suspectes de favoriser
Napoléon, renforcés après
1809,
ont provoqué l abandon de l attitude oppor¬
tune du tournant des siècles
XVIIIe
et
XIXe,
et le regard de la plupart de la
société optait pour l Occident. La sympathie des Lituaniens pour Alexandre
Ier
ne signifiait pas une approbation de ses fonctionnaires ni du gouvernement
russe, de plus en plus agaçant. La thèse sur
«
le gouvernement russe
paisible
»
s avère être un mythe, surtout face au fait qu à la veille de la
50
Litwa...
786
ГШШ^Шру
Résumé
guerre la Lituanie
était systématiquement ravagée économiquement. La re¬
forme des impôts, en résultat des démarches de M.K.
Ogiński,
n a apporté
que leur augmentation. La création par les Russes du Comité Général des
Devoirs de Guerre ne servait pas à la formation des sources de l autonomie
du pays mais à l approfondissement de l exploitation des richesses de la Li¬
tuanie. Alexandre
Ier
et ses généraux et fonctionnaires ne doutaient pas
qu avec la prise de la Lituanie par les Français et avec la déclaration par Na¬
poléon de la reconstitution du Royaume Polonais la plupart de la société se
dresseraient contre la Russie.
Napoléon, en attaquant la Russie, visait à un dénouement militaire ra¬
pide de la campagne et à une conclusion prompte de la paix. La Lituanie
n était pour l empereur des Français qu un domaine des opérations militaires
de ses armées contre celles de la Russie. On a abandonné l idée de préparer
une insurrection sur le territoire russe, après avoir essayé de les inciter au
printemps
1807.
Le problème le plus important pour Napoléon, qui s est posé
dès les premiers jours de la guerre contre la Russie, était l incapacité de ga¬
rantir l approvisionnement pour son armée; en plus, le climat se détériorait.
En Lituanie une
«
internationale des maraudeurs
»
s assemblait et les Litua¬
niens devenaient des victimes de la guerre. Les territoires par lesquels les ar¬
mées napoléoniennes passaint ont été complètement dévastés ce qui signifiait
pour de nombreux habitants du pays des tragédies personnelles qui modé¬
raient le soutien des
«
libérateurs
».
Malgré cela, la plupart des Lituaniens
saluaient avec enthousiasme l empereur des Français. Sur les régions libres
de grands assemblements de soldats une action de soulèvement commençait
cependant tous les agissements spontanés des Lituaniens étaient bloqués
sous les ordres des autorités françaises.
Le
1
juillet
1812
à Vilnius Napoléon a décidé de fonder le nouveau gou¬
vernement lituanien sous forme de la Commission de Gouvernement Provi¬
soire et des gérants pour les gouvernements de Vilnius, Minsk,
Grodno
et du
district administratif de
Białystok.
Les membres de ces autorités étaient ap¬
pelés par voie d élection par des représentants de la société lituanienne et
l accord de Napoléon pour cette forme d élection résultait de ses décisions
successives subordonnaient les nouvelles autorités lituaniennes à l admi¬
nistration française.
Nominalement à leur tête se situait la Commission de Gouvernement
pourtant c était le commissaire impérial qui avait la voix décisive et à qui des
intendants français, des chefs de l administration des gouvernements-dépar¬
tements, étaient subordonnés. Parallèlement on a créé dans le pays une ad¬
ministration française militaire. En fait Napoléon a fondé en Lituanie trois
centres concurrents du pouvoir et, en abandonnant Vilnius, il a confié sa
surveillance à son ancien ministre des affaires étrangères, H.
Maret.
En fait,
la directive sur le traitement des territoires occupés d ouest de l ancien
Royaume, comme un pays conquis sur la Russie, était en vigueur. Dans ce
cadre on a initié une expérimentation d établir des autorités civiles pour la
société locale. La fondation des autorités distinctives de la Lituanie ne résul¬
tait pas de la volonté d apaiser le séparatisme lituanien. Elle n était non plus
Resumé
¿М6*^^^
787
une réponse à la politique d Alexandre
Ier,
leurrant les Lituaniens à la veille
de la guerre par un plan de la restitution du Grand-Duché de Lituanie en
union avec la Russie, mais était la résolution la plus rationnelle du statut
des territoires occupés en vue d exploiter leurs richesses dans la continua¬
tion des actions militaires. Après une fin victorieuse de la guerre cela aurait
eu permis l union de ces territoires avec le Duché de Varsovie et la création
d un nouvel organisme politique qui aurait eu adhéré au nouveau système
du pouvoir en Europe, qui avait été créé après l échec d Alexandre
Ier.
En juillet
1812
il fallait instituer dès le début en Lituanie non seulement
l administration du degré central mais aussi des autorités départementales et
de district. Ce qui plus est, des autorités nouvellement créées ont été dému¬
nies de toutes ressources de l appareil administratif et statistique, permettant
une orientation dans le potentiel du territoire géré. Pendant les trois pre¬
miers mois les autorités n ont disposé d aucuns moyens financiers, en plus
certains districts ne se sont pas trouvés sous le plein contrôle des autorités
lituaniennes. Aussi, appelée par des décisions de Napoléon la structure si
compliquée devait causer des conflits et déjà après le premier mois du fonc¬
tionnement de la nouvelle administration le problème s est posé. Tout effort
et toute activité des autorités lituaniennes Napoléon orientait à garantir
l approvisionnement maximal de la Grande Armée, à soutenir la paix sur les
arrières et même à compléter des rangs hors de grandes opérations militai¬
res, en soulignant ainsi dans les questions primordiales le caractère ser-
viable de l administration du pays. Malgré cela, les Lituaniens soutenaient
Napoléon. Sans doute la destruction du pays par la Grande Armée et la bes¬
tialité des maraudeurs affaiblissaient le premier enthousiasme d une partie
de la société, mais encore en juillet de nombreux habitants de la Lituanie se
sont dressés contre les Russes et dans les mois suivants la majorité s est
soumise sans résistance aux directives des autorités. Les généralisations sur
les attitudes des Lituaniens en
1812
doivent être restreintes, mais il est sûr
qu après les premières perturbations en juillet
1812
une grande partie de la
société lituanienne était prête à oublier ses incertitudes, à abandonner des
positions opportunes dominant sous le gouvernement russe et à faire
confiance à Grand Napoléon. La cause de cette situation résidait dans le
passage du fond de l humiliation nationale, dont la source était le démem¬
brement, à la hauteur de la splendeur nationale c est-à-dire à la déclaration
de la restauration du Royaume Polonais, ce qui semblait être un miracle, un
acte de rédemption dont l auteur était un vrai génie
—
Napoléon. Il y avait
des éléments d une croyance pseudo-religieuse, exprimée à travers le mysti¬
cisme d un salut national et d une naissance réitérée. Aussi des paysans sa¬
vaient-ils que le résultat final de la guerre déciderait de leur condition. La
fondation du Royaume Polonais devait signifier l admission des solutions
uni¬
voques
dans la situation juridique et économique des paysans et leur appor¬
ter la liberté.
La preuve décisive pour des jugements négatifs de l engagement des Li¬
tuaniens du côté de Napoléon en
1812
était l effort militaire de la Lituanie.
Malgré les premières difficultés, après une belle récolte en été
1812,
les
auto-
so*
788
¿ЙЩРЖ
Résumé
rites lituaniennes et l administration française réalisaient le but d accumuler
l approvisionnement pour la Grande Armée. En décembre
1812
les magasins
pour les armées napoléoniennes étaient remplis et ont permis à une armée
de
100 000
soldats de survivre l hiver. On a formé cinq régiments d infanterie
et quarte régiments de cavalerie, qui devaient assurer les derrières de la
Grande Armée. L armée lituanienne a été créée dans des conditions fort infa¬
vorables, en plus en novembre et décembre
1812
ces actions ont été inter¬
rompues par l échec de Napoléon en Russie. C est pourquoi on ne pouvait
par achever la formation des régiments. Les démarches des autorités litua¬
niennes ont apporté l enrôlement des troupes de
16 000
soldats, et en ajou¬
tant aussi des formations comme
:
des bataillons de tireurs, la gendarmerie,
la garde nationale, le résultat de l effort national donnait des forces dépas¬
sant
20 000
soldats, ce qui épuisait le potentiel militaire et financier de la Li¬
tuanie à l époque. Les armées lituaniennes ne pouvaient avoir aucune in¬
fluence sur l échec de Napoléon dans la guerre contre Alexandre
Ier,
bien
qu on ait pu se servir d eux, comme d autres forces, pour protéger des quar¬
tiers d hiver de la Grande Armée sur la lignée Vilnius
—
Grodno.
La faute de
l empereur consistait à un abandon trop empressé de ses régiments qui
s enfonçaient dans un chaos de plus en plus grand. Il faut constater ferme¬
ment qu une des causes de la guerre perdue en
1812
était le fait que Napo¬
léon a oublié la Lituanie. Non cinq mille francs mais trois-quatre million
d emprunt accordé aux gouverneurs de la Lituanie, comme le postulait
Alek¬
sander Sapieha,
aurait facilité le fonctionnement de l administration, et au¬
rait rendu possible aussi bien l équipement des armées lituaniennes qu une
mobilisation plus efficace du pays. Cela pouvait influencer les opérations mi¬
litaires en novembre et en décembre
1812
et aurait permis de recommencer
la campagne du
1813
en une autre position. Pourtant la défaite a eu lieu
après laquelle les Lituaniens ont payé le prix élevé pour leur soutien de
Napoléon. Le pays, dévasté par des opérations militaires déclenchant de
grandes pertes démographiques et économiques, dépassant
100 000
person¬
nes et
40
millions de roubles en argent, malgré l amnistie proclamée par
Alexandre
Ier,
a été encore soumis à une exploitation économique et aux ré¬
pressions politiques de la part de l administration russe.
Dariusz Nawrót
Lithuania and
Napoleon
in
1812
Summary
In
1806
the Napoleonic army entered the territories under the
Prusian
rule, and first contacts between Lithuania and the French emperor were
made. They resulted in plans of the raising at the back of the army led by
Alexander I, however, the peace treatise in
Tylża,
and the creation of
Księstwo
Warszawskie
shattered the Lithuanians hope for their contribution to the
restoration of their country in
1807.
Their hope was reborn by the crisis in
French-Russian relationships after the war of
1809.
In the beginning,
Russia, worried by the fact of the enlargement of
Księstwo Warszawskie
and
patriotic atmosphere in western provinces of the Empire, decided to approach
France in a diplomatic way. When it failed, they started to think about war
in Petersburg. Gradually, the idea of defensive actions, which aimed at leav¬
ing western Russian provinces, and repulsing the enemy s attack on the line
of big rivers, such as the
Dźwina,
Berezyna and
Dniepr
River, was taking
over the other ones. According to the strategy employed, the land given back
to Napoleon, was to be destroyed economically so that its resources could not
be used when continuing the war with Russia. The plan also intended to
neutralise the society in Lithuania in the light of the expected announcement
the French emperor was to give on the restitution of
Królestwo Polskie.
Con¬
trary to the already-made statements, it needs to be emphasised that Lithua¬
nians did not support the plans of the creation of an autonomous
Wielkie
Księstwo Litewskie.
The economic exploitation policy in western provinces,
restriction of the gentry government laws, and repressions towards those
suspected of conspiring with Napoleon which grew after
1809,
contributed to
the change of opportunistic attitudes from the turn of the 18th and 19th cen¬
turies, whereas the eyes of the majority of the society were directed to the
West. Lithuanians liking for
Aleksander
did not mean their approval of his
clerks and Russian ruling which was getting more and more troublesome.
The claim that the Russian ruling was tolerable, when economic exploitation
of Lithuania took place one day before the war, is a myth. A nominal lower¬
ing of taxes, which was supposed to be the effect of actions taken by
790
ѓ^Ж^^^^
... .._ ...
.®.ummar>[
_ - ....
^
М.К.
Ogiński,
gave rise to their increase.
Komitet Główny Wojennych Po¬
winności
created by Russians did not contribute to the development of the
country s autonomy, yet, it deepened the exploitation of resources in Lithua¬
nia.
Aleksander,
his generals, and clerks were certain that the moment the
French army entered Lithuania and Napoleon announced the restoration of
Królestwo Polskie,
the majority of society would be against Russia.
Napoleon, starting the war with Russia, aimed to finish it quickly and
make peace immediately. Lithuania was, according to the French emperor s
plans, merely the area of military operations for his army against Russians.
They did not decide to prepare the raising action in the territory under the
Russian rule, the beginning of which was planned for spring
1807.
The most
serious problem Napoleon encountered in the first few days of the war
against Russia was his inability to provide his army with suitable provision.
In addition to it, the weather got worse. The so-called marauderous Interna¬
tional was beginning to form whereas Lithuanians were becoming the vic¬
tims of the war. The territories which the Napoleonic army went through
were totally devastated. For the majority of people, it amounted to personal
tragedies which blocked their engagement in war on the side of liberators .
Nevertheless, most of the Lithuanians welcomed the French emperor with en¬
thusiasm. The raising action began in the territories free from bigger army
concentration, but all spontaneous actions inspiring Lithuanians were
stopped on the order of the French authorities.
On July 1st
1812
in Vilnius, Napoleon decided to form new authorities in
Lithuania in the shape of
Komisja Rządu Tymczasowego
(Commission of the
Provisional Government) and authorities in the provinces of Vilnius,
Mińsk,
Grodzieńsk,
and
Białystok
district authorities. The authority members were
chosen by means of election in which participated the representatives of the
Lithuanian society, gathered in the capital city, whereas the Napoleon s con¬
sent for this type of selection derived from his subsequent decision, on the
basis of which the emperor, in fact, incapacitated the new Lithuanian au¬
thorities.
Nominally,
Komisja Rządu
took the lead, however a deciding vote was
given to the emperor s commissioner who was in charge of the French
intendents,
leading administrations of provinces-departments. In fact, Napo¬
leon formed three competitive centres of power in Lithuania, and, when leav¬
ing Vilnius, it was H.
Maret,
his minister of the foreign affairs, who took over
the power. In reality, a directive on treating annexed western territories of the
former Republic of Poland as a country captured in Russia and given under
the strict discipline of occupation, next to which, or even within which, the
experiment of creating civil authorities for the local authorities was initiated,
was still in force. The creation of separate authorities for Lithuania did not
stem from the willingness to fulfill Lithuanians separatism. It was not a re¬
ply to Alexander s policy either, deluding Lithuanians with the plan of the
restitution of
Wielkie Księstwo Litewskie
in union with Russia, a day before
the war, but it was then the most rational solution to the problem of the
status of the annexed territories of the former Republic of Poland, in order to
Summary
,ай?*ІШІк
791
exploit their resources to continue the military actions. If the war with Rus¬
sia was won, it would make it possible to combine these territories with
Księstwo Warszawskie,
and create a new political organ, fitting into the new
system of power in Europe, which would be established after Alexander s de¬
feat.
In July
1812,
there was a need to recreate not only administration at the
central level, but also departmental and local authorities in Lithuania. What
is more, the newly appearing authorities were deprived of any resources of
an administrative and statistical type, allowing for getting to know the poten¬
tial of the territories administered by them. During the first three months the
authorities had no financial means either. Also, not all of the
33
Lithuanian
counties were fully controlled by the Lithuanian authorities. In addition to it,
such an intricate structure of authorities in Lithuania, due to the Napoleon s
directives, had to provoke conflict, which was fully revealed as early as one
month after its activity. All the efforts and activity of the Lithuanian authori¬
ties were directed by Napoleon to keeping the peace at the back of
Wielka
Armia,
supplying it maximally, and even completing the military ranks at the
back of great war actions, thus emphasising, in most significant issues, an
ancillary nature of the newly-created administration of the country. Neverthe¬
less, Lithuanians supported Napoleon. The first wave of enthusiasm partially
displayed in the society was gradually weakening as a result of devastations
Wielka Armia
brought to the country, and marauders bestiality, but it was
still in July that many Lithuanians decided to fight against Russians, and, in
subsequent months, the majority of them were subject to the authority direc¬
tives. Generalizations concerning the Lithuanian s actions in
1812
must be
limited in scope, however, it is clear that after the first shake-ups in July
1812,
the majority of the Lithuanian society was ready to forget about their
doubts, leave the opportunistic attitudes dominant under the Russian rule,
and believe in Napoleon the Great. It was caused by the movement from deep
national humiliation, the source of which were partitions, to the uplands of
national splendour, it being a declaration of the restoration of
Królestwo
Polskie,
which, many considered to be a miracle, an act of redemption made
by Napoleon, an outstanding genius. It consisted of the elements of almost
pseudoreligious faith, translated into the mysticism of national salvation and
re-birth. Also, the Lithuanian peasants knew that the final outcome of the
war would decide upon their situation. The creation of
Królestwo Polskie
must have meant the introduction of uniform solutions in the legal and eco¬
nomic situation of peasants, and their freedom.
What decided upon the so far negative evaluation of the Lithuanians in¬
volvement supporting Napoleon in
1812
was the Lithuania s war effort. De¬
spite first difficulties, after rich harvest in summer
1812,
the Lithuanian au¬
thorities and the French administration realised the task of gathering
supplies for
Wielka Armia.
In December
1812,
the containers for Napoleonic
army were full, and allowed a one hundred army to survive the winter. Also,
five infantry and four cavalry regiments were formed which were to protect
the back of
Wielka Armia.
The Lithuanian army was being created in very
792
іШЖІЕк
Summary
difficult conditions. Besides, the action was stopped by Napoleon s defeat in
Russia in November and December
1812.
Because of it, the organization of
regiments could not be completed. The actions of the Lithuanian authorities
contributed to the establishment of a sixteen-thousand regular units to¬
gether with such formations as rifle battalions, military police, national
guard, the armed forces consisted of more than twenty thousand people. Mo¬
bilization and financial capacity of Lithuania were decreasing at that time.
The Lithuanian army could not have an influence on Napoleon s final defeat
in his war with Alexander I, although they could be used, together with other
available forces to protect the winter position of
Wielka Armia
on the
Vilnius
—
Grodno line. Napoleon made a mistake leaving his army too quickly,
which was plunged in chaos. It needs to be stated firmly that one of the rea¬
sons of the defeat in
1812
was the fact that Napoleon forgot about Lithua¬
nia. Not
5
hundred thousand francs, but a
3
to
4
million loan given to the
Lithuanian authorities, which resembled what Alexander
Sapieha
asked the
emperor for, would make the functioning of the administration easier, would
equip and dress the Lithuanian army faster, and would mobilise the country
on a greater scale. It could influence the course of war events in November
and December
1812,
and would allow for starting a
1813
campaign at a to¬
tally different point. The defeat came, though, after which the Lithuanians
had paid much for having taken sides with Napoleon. The country, devas¬
tated by the war actions, as a result of which it suffered from great demo¬
graphic and economic loss beyond one hundred thousand people and fourty
million silver rubles, despite amnesty announced by Alexander I, underwent
further economic exploitation, and a repressive policy conducted by the Rus¬
sian administration.
f
Bayerische
Staatsbibliothek
I
München
V
|
adam_txt |
Spis
tresei
Wstęp
. 7
Prolog
Litwa w
1807
roku
.17
Część I
Litwa
—
między Aleksandrem i Napoleonem
Rozdział
1
Litwa w rosyjskich i we francuskich przygotowaniach do wojny
1812
roku
.53
Rozdział
2
Wkroczenie Wielkiej Armii na Litwę
.170
Część
II
Władze Litwy w
1812
roku
Rozdział
1
Napoleon a powołanie władz litewskich w
1812
roku
. . . 261
Rozdział
2
Funkcjonowanie władz napoleońskich na Litwie w
1812
roku
. 347
6
аШИ^Шк
sPis
treścl
Część III
Wysiłek wojenny Litwy w
1812
roku
Rozdział
1
Wysiłek aprowizacyjny i finansowy Litwy na rzecz Napoleona
w wojnie
1812
roku
.425
Rozdział
2
Organizacja armii litewskiej w
1812
roku
.480
Epilog
Odwrót Wielkiej Armii z Litwy
.625
Zakończenie
. 717
Wykaz określeń miar i wag przywołanych w pracy
. 727
Wykaz skrótów
. 729
Bibliografia
. 731
Indeks osobowy
. 757
Résumé
.785
Summary.
789
Dariusz Nawrót
La Lituanie et Napoléon en
1812
Résumé
L'an
1806
a apporté l'intervention de l'armée napoléonienne sur les terri¬
toires appartenant à la Prusse après le partage, ainsi que des contacts de la
Lituanie avec l'empereur des Français. Elles procuraient des plans d'inciter
une insurrection sur les arrières de l'armée d'Alexandre
Ier,
mais la paix
signée à
lyiża
et la constitution du Duché de Varsovie ont barré les espéran¬
ces des Lituaniens sur la reconstitution de leur patrie en
1807.
La crise dans
les rapports français-russes après la guerre en
1809
a ressuscité ces aspira¬
tions. Premièrement la Russie, inquiète par l'agrandissement du Duché de
Varsovie et par la croissance des ambiances patriotiques dans les gouverne¬
ments d'ouest a décidé entreprendre des pas diplomatiques envers la France,
mais face à l'échec de ces procédés à Saint-Pétersbourg on a commencé
à envisager la guerre. La conception des actions défensives, où on admettait
l'abandon des gouvernements d'ouest de la Russie et la répulsion de
l'attaque de l'ennemi sur la ligne des grands fleuves
Dźwina, Berezyna
et
Dniepr, gagnait successivement. Selon cette stratégie, les territoires cédés
à Napoléon devraient être ravagés économiquement pour qu'il ne puisse pas
profiter de leurs richesses dans la continuation de la guerre contre la Russie.
Le même plan admettait la neutralisation de la société de la Lituanie
à l'égard de la proclamation par l'empereur des Français la restitution du
Royaume Polonais. Contrairement aux opinions répandues, il faut souligner
que les Lituaniens n'ont pas soutenu le plan de la constitution du
Grand-Duché Lituanien autonome. La politique de l'exploitation économique
des gouvernements d'ouest, la limitation des droits de l'autonomie de la no¬
blesse, des répressions envers toutes les personnes suspectes de favoriser
Napoléon, renforcés après
1809,
ont provoqué l'abandon de l'attitude oppor¬
tune du tournant des siècles
XVIIIe
et
XIXe,
et le regard de la plupart de la
société optait pour l'Occident. La sympathie des Lituaniens pour Alexandre
Ier
ne signifiait pas une approbation de ses fonctionnaires ni du gouvernement
russe, de plus en plus agaçant. La thèse sur
«
le gouvernement russe
paisible
»
s'avère être un mythe, surtout face au fait qu'à la veille de la
50
Litwa.
786
ГШШ^Шру
Résumé
guerre la Lituanie
était systématiquement ravagée économiquement. La re¬
forme des impôts, en résultat des démarches de M.K.
Ogiński,
n'a apporté
que leur augmentation. La création par les Russes du Comité Général des
Devoirs de Guerre ne servait pas à la formation des sources de l'autonomie
du pays mais à l'approfondissement de l'exploitation des richesses de la Li¬
tuanie. Alexandre
Ier
et ses généraux et fonctionnaires ne doutaient pas
qu'avec la prise de la Lituanie par les Français et avec la déclaration par Na¬
poléon de la reconstitution du Royaume Polonais la plupart de la société se
dresseraient contre la Russie.
Napoléon, en attaquant la Russie, visait à un dénouement militaire ra¬
pide de la campagne et à une conclusion prompte de la paix. La Lituanie
n'était pour l'empereur des Français qu'un domaine des opérations militaires
de ses armées contre celles de la Russie. On a abandonné l'idée de préparer
une insurrection sur le territoire russe, après avoir essayé de les inciter au
printemps
1807.
Le problème le plus important pour Napoléon, qui s'est posé
dès les premiers jours de la guerre contre la Russie, était l'incapacité de ga¬
rantir l'approvisionnement pour son armée; en plus, le climat se détériorait.
En Lituanie une
«
internationale des maraudeurs
»
s'assemblait et les Litua¬
niens devenaient des victimes de la guerre. Les territoires par lesquels les ar¬
mées napoléoniennes passaint ont été complètement dévastés ce qui signifiait
pour de nombreux habitants du pays des tragédies personnelles qui modé¬
raient le soutien des
«
libérateurs
».
Malgré cela, la plupart des Lituaniens
saluaient avec enthousiasme l'empereur des Français. Sur les régions libres
de grands assemblements de soldats une action de soulèvement commençait
cependant tous les agissements spontanés des Lituaniens étaient bloqués
sous les ordres des autorités françaises.
Le
1
juillet
1812
à Vilnius Napoléon a décidé de fonder le nouveau gou¬
vernement lituanien sous forme de la Commission de Gouvernement Provi¬
soire et des gérants pour les gouvernements de Vilnius, Minsk,
Grodno
et du
district administratif de
Białystok.
Les membres de ces autorités étaient ap¬
pelés par voie d'élection par des représentants de la société lituanienne et
l'accord de Napoléon pour cette forme d'élection résultait de ses décisions
successives subordonnaient les nouvelles autorités lituaniennes à l'admi¬
nistration française.
Nominalement à leur tête se situait la Commission de Gouvernement
pourtant c'était le commissaire impérial qui avait la voix décisive et à qui des
intendants français, des chefs de l'administration des gouvernements-dépar¬
tements, étaient subordonnés. Parallèlement on a créé dans le pays une ad¬
ministration française militaire. En fait Napoléon a fondé en Lituanie trois
centres concurrents du pouvoir et, en abandonnant Vilnius, il a confié sa
surveillance à son ancien ministre des affaires étrangères, H.
Maret.
En fait,
la directive sur le traitement des territoires occupés d'ouest de l'ancien
Royaume, comme un pays conquis sur la Russie, était en vigueur. Dans ce
cadre on a initié une expérimentation d'établir des autorités civiles pour la
société locale. La fondation des autorités distinctives de la Lituanie ne résul¬
tait pas de la volonté d'apaiser le séparatisme lituanien. Elle n'était non plus
Resumé
¿М6*^^^
787
une réponse à la politique d'Alexandre
Ier,
leurrant les Lituaniens à la veille
de la guerre par un plan de la restitution du Grand-Duché de Lituanie en
union avec la Russie, mais était la résolution la plus rationnelle du statut
des territoires occupés en vue d'exploiter leurs richesses dans la continua¬
tion des actions militaires. Après une fin victorieuse de la guerre cela aurait
eu permis l'union de ces territoires avec le Duché de Varsovie et la création
d'un nouvel organisme politique qui aurait eu adhéré au nouveau système
du pouvoir en Europe, qui avait été créé après l'échec d'Alexandre
Ier.
En juillet
1812
il fallait instituer dès le début en Lituanie non seulement
l'administration du degré central mais aussi des autorités départementales et
de district. Ce qui plus est, des autorités nouvellement créées ont été dému¬
nies de toutes ressources de l'appareil administratif et statistique, permettant
une orientation dans le potentiel du territoire géré. Pendant les trois pre¬
miers mois les autorités n'ont disposé d'aucuns moyens financiers, en plus
certains districts ne se sont pas trouvés sous le plein contrôle des autorités
lituaniennes. Aussi, appelée par des décisions de Napoléon la structure si
compliquée devait causer des conflits et déjà après le premier mois du fonc¬
tionnement de la nouvelle administration le problème s'est posé. Tout effort
et toute activité des autorités lituaniennes Napoléon orientait à garantir
l'approvisionnement maximal de la Grande Armée, à soutenir la paix sur les
arrières et même à compléter des rangs hors de grandes opérations militai¬
res, en soulignant ainsi dans les questions primordiales le caractère ser-
viable de l'administration du pays. Malgré cela, les Lituaniens soutenaient
Napoléon. Sans doute la destruction du pays par la Grande Armée et la bes¬
tialité des maraudeurs affaiblissaient le premier enthousiasme d'une partie
de la société, mais encore en juillet de nombreux habitants de la Lituanie se
sont dressés contre les Russes et dans les mois suivants la majorité s'est
soumise sans résistance aux directives des autorités. Les généralisations sur
les attitudes des Lituaniens en
1812
doivent être restreintes, mais il est sûr
qu'après les premières perturbations en juillet
1812
une grande partie de la
société lituanienne était prête à oublier ses incertitudes, à abandonner des
positions opportunes dominant sous le gouvernement russe et à faire
confiance à Grand Napoléon. La cause de cette situation résidait dans le
passage du fond de l'humiliation nationale, dont la source était le démem¬
brement, à la hauteur de la splendeur nationale c'est-à-dire à la déclaration
de la restauration du Royaume Polonais, ce qui semblait être un miracle, un
acte de rédemption dont l'auteur était un vrai génie
—
Napoléon. Il y avait
des éléments d'une croyance pseudo-religieuse, exprimée à travers le mysti¬
cisme d'un salut national et d'une naissance réitérée. Aussi des paysans sa¬
vaient-ils que le résultat final de la guerre déciderait de leur condition. La
fondation du Royaume Polonais devait signifier l'admission des solutions
uni¬
voques
dans la situation juridique et économique des paysans et leur appor¬
ter la liberté.
La preuve décisive pour des jugements négatifs de l'engagement des Li¬
tuaniens du côté de Napoléon en
1812
était l'effort militaire de la Lituanie.
Malgré les premières difficultés, après une belle récolte en été
1812,
les
auto-
so*
788
¿ЙЩРЖ
Résumé
rites lituaniennes et l'administration française réalisaient le but d'accumuler
l'approvisionnement pour la Grande Armée. En décembre
1812
les magasins
pour les armées napoléoniennes étaient remplis et ont permis à une armée
de
100 000
soldats de survivre l'hiver. On a formé cinq régiments d'infanterie
et quarte régiments de cavalerie, qui devaient assurer les derrières de la
Grande Armée. L'armée lituanienne a été créée dans des conditions fort infa¬
vorables, en plus en novembre et décembre
1812
ces actions ont été inter¬
rompues par l'échec de Napoléon en Russie. C'est pourquoi on ne pouvait
par achever la formation des régiments. Les démarches des autorités litua¬
niennes ont apporté l'enrôlement des troupes de
16 000
soldats, et en ajou¬
tant aussi des formations comme
:
des bataillons de tireurs, la gendarmerie,
la garde nationale, le résultat de l'effort national donnait des forces dépas¬
sant
20 000
soldats, ce qui épuisait le potentiel militaire et financier de la Li¬
tuanie à l'époque. Les armées lituaniennes ne pouvaient avoir aucune in¬
fluence sur l'échec de Napoléon dans la guerre contre Alexandre
Ier,
bien
qu'on ait pu se servir d'eux, comme d'autres forces, pour protéger des quar¬
tiers d'hiver de la Grande Armée sur la lignée Vilnius
—
Grodno.
La faute de
l'empereur consistait à un abandon trop empressé de ses régiments qui
s'enfonçaient dans un chaos de plus en plus grand. Il faut constater ferme¬
ment qu'une des causes de la guerre perdue en
1812
était le fait que Napo¬
léon a oublié la Lituanie. Non cinq mille francs mais trois-quatre million
d'emprunt accordé aux gouverneurs de la Lituanie, comme le postulait
Alek¬
sander Sapieha,
aurait facilité le fonctionnement de l'administration, et au¬
rait rendu possible aussi bien l'équipement des armées lituaniennes qu'une
mobilisation plus efficace du pays. Cela pouvait influencer les opérations mi¬
litaires en novembre et en décembre
1812
et aurait permis de recommencer
la campagne du
1813
en une autre position. Pourtant la défaite a eu lieu
après laquelle les Lituaniens ont payé le prix élevé pour leur soutien de
Napoléon. Le pays, dévasté par des opérations militaires déclenchant de
grandes pertes démographiques et économiques, dépassant
100 000
person¬
nes et
40
millions de roubles en argent, malgré l'amnistie proclamée par
Alexandre
Ier,
a été encore soumis à une exploitation économique et aux ré¬
pressions politiques de la part de l'administration russe.
Dariusz Nawrót
Lithuania and
Napoleon
in
1812
Summary
In
1806
the Napoleonic army entered the territories under the
Prusian
rule, and first contacts between Lithuania and the French emperor were
made. They resulted in plans of the raising at the back of the army led by
Alexander I, however, the peace treatise in
Tylża,
and the creation of
Księstwo
Warszawskie
shattered the Lithuanians' hope for their contribution to the
restoration of their country in
1807.
Their hope was reborn by the crisis in
French-Russian relationships after the war of
1809.
In the beginning,
Russia, worried by the fact of the enlargement of
Księstwo Warszawskie
and
patriotic atmosphere in western provinces of the Empire, decided to approach
France in a diplomatic way. When it failed, they started to think about war
in Petersburg. Gradually, the idea of defensive actions, which aimed at leav¬
ing western Russian provinces, and repulsing the enemy's attack on the line
of big rivers, such as the
Dźwina,
Berezyna and
Dniepr
River, was taking
over the other ones. According to the strategy employed, the land given back
to Napoleon, was to be destroyed economically so that its resources could not
be used when continuing the war with Russia. The plan also intended to
neutralise the society in Lithuania in the light of the expected announcement
the French emperor was to give on the restitution of
Królestwo Polskie.
Con¬
trary to the already-made statements, it needs to be emphasised that Lithua¬
nians did not support the plans of the creation of an autonomous
Wielkie
Księstwo Litewskie.
The economic exploitation policy in western provinces,
restriction of the gentry government laws, and repressions towards those
suspected of conspiring with Napoleon which grew after
1809,
contributed to
the change of opportunistic attitudes from the turn of the 18th and 19th cen¬
turies, whereas the eyes of the majority of the society were directed to the
West. Lithuanians' liking for
Aleksander
did not mean their approval of his
clerks and Russian ruling which was getting more and more troublesome.
The claim that the Russian ruling was tolerable, when economic exploitation
of Lithuania took place one day before the war, is a myth. A nominal lower¬
ing of taxes, which was supposed to be the effect of actions taken by
790
ѓ^Ж^^^^
. ._ .
.®.ummar>[
_ - .
^
М.К.
Ogiński,
gave rise to their increase.
Komitet Główny Wojennych Po¬
winności
created by Russians did not contribute to the development of the
country's autonomy, yet, it deepened the exploitation of resources in Lithua¬
nia.
Aleksander,
his generals, and clerks were certain that the moment the
French army entered Lithuania and Napoleon announced the restoration of
Królestwo Polskie,
the majority of society would be against Russia.
Napoleon, starting the war with Russia, aimed to finish it quickly and
make peace immediately. Lithuania was, according to the French emperor's
plans, merely the area of military operations for his army against Russians.
They did not decide to prepare the raising action in the territory under the
Russian rule, the beginning of which was planned for spring
1807.
The most
serious problem Napoleon encountered in the first few days of the war
against Russia was his inability to provide his army with suitable provision.
In addition to it, the weather got worse. The so-called "marauderous Interna¬
tional" was beginning to form whereas Lithuanians were becoming the vic¬
tims of the war. The territories which the Napoleonic army went through
were totally devastated. For the majority of people, it amounted to personal
tragedies which blocked their engagement in war on the side of "liberators".
Nevertheless, most of the Lithuanians welcomed the French emperor with en¬
thusiasm. The raising action began in the territories free from bigger army
concentration, but all spontaneous actions inspiring Lithuanians were
stopped on the order of the French authorities.
On July 1st
1812
in Vilnius, Napoleon decided to form new authorities in
Lithuania in the shape of
Komisja Rządu Tymczasowego
(Commission of the
Provisional Government) and authorities in the provinces of Vilnius,
Mińsk,
Grodzieńsk,
and
Białystok
district authorities. The authority members were
chosen by means of election in which participated the representatives of the
Lithuanian society, gathered in the capital city, whereas the Napoleon's con¬
sent for this type of selection derived from his subsequent decision, on the
basis of which the emperor, in fact, incapacitated the new Lithuanian au¬
thorities.
Nominally,
Komisja Rządu
took the lead, however a deciding vote was
given to the emperor's commissioner who was in charge of the French
intendents,
leading administrations of provinces-departments. In fact, Napo¬
leon formed three competitive centres of power in Lithuania, and, when leav¬
ing Vilnius, it was H.
Maret,
his minister of the foreign affairs, who took over
the power. In reality, a directive on treating annexed western territories of the
former Republic of Poland as a country captured in Russia and given under
the strict discipline of occupation, next to which, or even within which, the
experiment of creating civil authorities for the local authorities was initiated,
was still in force. The creation of separate authorities for Lithuania did not
stem from the willingness to fulfill Lithuanians' separatism. It was not a re¬
ply to Alexander's policy either, deluding Lithuanians with the plan of the
restitution of
Wielkie Księstwo Litewskie
in union with Russia, a day before
the war, but it was then the most rational solution to the problem of the
status of the annexed territories of the former Republic of Poland, in order to
Summary
,ай?*ІШІк
791
exploit their resources to continue the military actions. If the war with Rus¬
sia was won, it would make it possible to combine these territories with
Księstwo Warszawskie,
and create a new political organ, fitting into the new
system of power in Europe, which would be established after Alexander's de¬
feat.
In July
1812,
there was a need to recreate not only administration at the
central level, but also departmental and local authorities in Lithuania. What
is more, the newly appearing authorities were deprived of any resources of
an administrative and statistical type, allowing for getting to know the poten¬
tial of the territories administered by them. During the first three months the
authorities had no financial means either. Also, not all of the
33
Lithuanian
counties were fully controlled by the Lithuanian authorities. In addition to it,
such an intricate structure of authorities in Lithuania, due to the Napoleon's
directives, had to provoke conflict, which was fully revealed as early as one
month after its activity. All the efforts and activity of the Lithuanian authori¬
ties were directed by Napoleon to keeping the peace at the back of
Wielka
Armia,
supplying it maximally, and even completing the military ranks at the
back of great war actions, thus emphasising, in most significant issues, an
ancillary nature of the newly-created administration of the country. Neverthe¬
less, Lithuanians supported Napoleon. The first wave of enthusiasm partially
displayed in the society was gradually weakening as a result of devastations
Wielka Armia
brought to the country, and marauders' bestiality, but it was
still in July that many Lithuanians decided to fight against Russians, and, in
subsequent months, the majority of them were subject to the authority direc¬
tives. Generalizations concerning the Lithuanian's actions in
1812
must be
limited in scope, however, it is clear that after the first shake-ups in July
1812,
the majority of the Lithuanian society was ready to forget about their
doubts, leave the opportunistic attitudes dominant under the Russian rule,
and believe in Napoleon the Great. It was caused by the movement from deep
national humiliation, the source of which were partitions, to the uplands of
national splendour, it being a declaration of the restoration of
Królestwo
Polskie,
which, many considered to be a miracle, an act of redemption made
by Napoleon, an outstanding genius. It consisted of the elements of almost
pseudoreligious faith, translated into the mysticism of national salvation and
re-birth. Also, the Lithuanian peasants knew that the final outcome of the
war would decide upon their situation. The creation of
Królestwo Polskie
must have meant the introduction of uniform solutions in the legal and eco¬
nomic situation of peasants, and their freedom.
What decided upon the so far negative evaluation of the Lithuanians' in¬
volvement supporting Napoleon in
1812
was the Lithuania's war effort. De¬
spite first difficulties, after rich harvest in summer
1812,
the Lithuanian au¬
thorities and the French administration realised the task of gathering
supplies for
Wielka Armia.
In December
1812,
the containers for Napoleonic
army were full, and allowed a one hundred army to survive the winter. Also,
five infantry and four cavalry regiments were formed which were to protect
the back of
Wielka Armia.
The Lithuanian army was being created in very
792
іШЖІЕк
Summary
difficult conditions. Besides, the action was stopped by Napoleon's defeat in
Russia in November and December
1812.
Because of it, the organization of
regiments could not be completed. The actions of the Lithuanian authorities
contributed to the establishment of a sixteen-thousand regular units to¬
gether with such formations as rifle battalions, military police, national
guard, the armed forces consisted of more than twenty thousand people. Mo¬
bilization and financial capacity of Lithuania were decreasing at that time.
The Lithuanian army could not have an influence on Napoleon's final defeat
in his war with Alexander I, although they could be used, together with other
available forces to protect the winter position of
Wielka Armia
on the
Vilnius
—
Grodno line. Napoleon made a mistake leaving his army too quickly,
which was plunged in chaos. It needs to be stated firmly that one of the rea¬
sons of the defeat in
1812
was the fact that Napoleon forgot about Lithua¬
nia. Not
5
hundred thousand francs, but a
3
to
4
million loan given to the
Lithuanian authorities, which resembled what Alexander
Sapieha
asked the
emperor for, would make the functioning of the administration easier, would
equip and dress the Lithuanian army faster, and would mobilise the country
on a greater scale. It could influence the course of war events in November
and December
1812,
and would allow for starting a
1813
campaign at a to¬
tally different point. The defeat came, though, after which the Lithuanians
had paid much for having taken sides with Napoleon. The country, devas¬
tated by the war actions, as a result of which it suffered from great demo¬
graphic and economic loss beyond one hundred thousand people and fourty
million silver rubles, despite amnesty announced by Alexander I, underwent
further economic exploitation, and a repressive policy conducted by the Rus¬
sian administration.
f
Bayerische
Staatsbibliothek
I
München
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