La politique orientale de la Russie:
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| 1. Verfasser: | |
|---|---|
| Format: | Buch |
| Sprache: | French |
| Veröffentlicht: |
Istanbul
Les Éditions Isis
2000
|
| Ausgabe: | Ré-édition |
| Schriftenreihe: | Studies on Ottoman diplomatic history
9 |
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| Online-Zugang: | Inhaltsverzeichnis |
| Beschreibung: | "Première édition Lausanne 1918" |
| Beschreibung: | 259 Seiten |
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| adam_text | TABLE DES MATIÈRES LIVRE I CHAPITRE PREMIER La Russie et l Église orthodoxe grecque. — Corenzo, Bailli de Venise, et ses rapports. — Lettre de Pierre Condolini, névêque de Lésina, au pape Clément VIII (1602). — Les premières relations de la Russie avec les sujets orthodoxes du Sultan. — Pierre-le-Grand s assigna le rôle de défenseur des Chrétiens orthodoxes de la Turquie. — Désastreuse campagne de Pruth. — Pierre-le-Grand et l enseignement de cette défaite.— Cantemir et l influence de sa trahison. — Le tsarisme et les principautés danubiennes. — La Pologne, la Russie, l Autriche et la Prusse en 1643. — Seules la France et la Turquie s intéressent au sort de la Pologne. — La Turquie prend les armes pour la défense de ce royaume. — Néploniew, Weschniakow, ministres de Russie à Constantinople. — Leur zèle diabolique. — Les Phanariotes. — La propagande russe en Turquie et ses résultats. — Invasion de la Crimée par les Russes (1736). — La Turquie diffère la rupture de ses relations avec St-Pétersbourg. — Médiation de l Autriche. — L Autriche envahit la Bosnie, la Serbie et la Valachie. — Les défaites de l asrmée autrichienne. — Signature du traité de paix à Belgrade entre la Turquie, l Autriche et la Russie (1739)...................................................... CHAPITRE Π La paix de Belgrade ne décourage pas la Russie .— Résultats probants de sa propagande. — Le Métropolite du Monténégro Vassily Pétrovitch et la Russie. — La Russie évite de soulever la Turquie contre elle. — Obreçow déconseille toute intercession en faveur des Monténégrins. — La réponse du chancelier
Wronzoff à Vassily Pétrovitch. — L impératrice Catherine II communique une nouvelle ardeur à la propagande russe en Turquie. — L œuvre des émissaires secrets de la tsarine. — Papazoglou, Stephano et Germano. — L intervention de la Russie dans les affaires de la Pologne (1768). — Occupation de Balta et autres provinces appartenant au Khanat de Crimée. — La Turquie déclare la guerre à la Russie. — Attaque russe de la Morée et des îles méditerranéennes. — Appel de Catherine II aux Grecs et aux Slaves de la Turquie.— Trahison de Cantacuzène. — Invasion de la Moldavie et de la Valachie.— Les revers de la Turquie se succèdent (1770). — La flotte russe surprend la flotte turque à Tchechmé. — La Porte demande la paix. — Situation intérieure lamentable de la Turquie.— Elle signe le Traité de Kutchuk Kaïnardja (1774). — L indépendance de la Crimée. — Les conséquences désastreuses de ce traité pour la Turquie. — Les clauses de ce traité destinées à seconder les intrigues russes...................................... 10-14 Pages 5-9
244 LA POLITIQUE ORIENTALE CHAPITRE ΠΙ Désordres suscités par les agents russes en Crimée. — Occupation militaire russe du Khanat et son annexion (1787). — Indignation populaire à Constantinople. — Déclaration de guerre à la Russie. — Les armées de François-Joseph II, empereur d Autriche, envahissent les principautés danubienne. — Lutte héroïque de Mavroyéni Bey. — La Turquie dut traiter avec l Autriche. — Traité de Sistow. — La Russie pille et saccage la Valachie. — La Porte signe la paix à Jassy avec les Russes. — Raisons évoquées par la Russie pour justifier la conquête de la Crimée. — Feld-maréchal Munich, son ingratitude vis-à-vis des Roumains. — Ses atrocités. 15-16 CHAPITRE IV La haine de l Islam inculquée au monde chrétien d Orient par la diplomatie russe. — Définition du joug turc.— Régime administratif turc des régions habitées par les Orthodoxes. — La Grèce continentale et insulaire, l Épire, la Crète et l archipel Égéen. — La MoldoValachie. — Les belles chartes de Mehmet II le Conquérant, et du Sultan Bayezid IL — La Bulgarie, la Serbie, la Macédoine. Le rôle du clergé orthodoxe dans ces régions. — Autonomie religieuse des Serbes et des Bulgares. — L influence des Phanariotes. — Les sièges patriarcaux d Ipek et d Ochrida supprimés................... CHAPITRE V Le règne de l esprit islamique dans l administration ottomane. — Les conséquences du relâchement de l esprit gouvernemental islamique. — Les fonctionnaires turcs et phanariotes facilitent la tâche de la diplomatie moscovite. — Le rôle des Grecs inféodés à la Russie. — Le rôle des commerçants grecs de
France, d Italie et d Angleterre. — L Hellénisme et la préparation du mouvement insurrectionnel. — Encouragements de la Russie. — Les répercussions de la Révolution française. — Sacrifices pécuniaires des négociants grecs en vue d accélérer le mouvement insurrectionnel. — L origine de l accroissement de leur prospérité. — Ecoles grecques, foyers d agitations. — Chansons populaires à double sens. — Indolence et aveuglement des fonctionnaires turcs. — La société secrète Hétaïrie créée sous les auspices de la Russie. — Son but. — Les organisateurs de cette société. — Les hauts dignitaires phanariotes de la Turquie. — Capo d Istria. — Il obtient l appui d hommes influents en Europe occidentale. — Poètes et romanciers de l Occident. — Exploits des chefs des insurgés célébrés en Europe occidentale. — Pirateries des « Hellènes ressuscités » et l amiral français Jurien de la Gravière. — L ordre de l Amirauté britannique d arrêter les navires portant pavillon grec. — La France et la Russie prennent la même précaution. — Ypsilanti nommé chef des Hétaïristes. — 17-20
DE LA RUSSIE 245 Proclamations hétaïristes. — Les volontaires étrangers. — Les consuls de Russie en Moldo-Valachie. — Le régime phanariote et la domination russe en Roumanie. — Wladimiresco et Georgiaki. — Le mouvement nationaliste en Roumanie. — Requête des Roumains à la Sublime Porte. — Le Tsar Alexandre Ier éconduit l émissaire d Ypsilanti à Laybach. — Le parti nationaliste roumain et Wladimiresco. — Discorde entre les chefs hétaïristes en Roumanie. — Fuite d Ypsilanti en Hongrie ; son internement. 20-25 CHAPITRE VI Développement du mouvement hétaïriste en Grèce. — Soulèvement général. — Recrudescence de l enthousiasme en Occident. — Souscriptions en faveur des insurgés. — Concours des volontaires étrangers. — Secours en argent, armes et munitions aux insurgés. — Double jeu du Tsar Alexandre Ier au Congrès de Vérone. — Le Tsar Nicolas Ier exige de la Sublime Porte l évacuation des Principautés danubiennes. — Le Traité d Ackermann (1826). — Les atrocités hétaïristes et les massacres de la population musulmane en Grèce. — Défaite des insurgés. — La Russie fait appel à la France et à l Angleterre en leur faveur.— En Europe les considérations sentimentales l emportent sur les considérations politiques. — L Europe reconnaît l indépendance de la Grèce (1827). — Le guet-apens de Navarin. — Destruction de la flotte turque. — Les réformes du Sultan Mahmud et le Tsar Nicolas Ier — Nicolas Ier déclare la guerre à la Turquie. — Les Russes franchissent les Balkans après une année de luttes acharnées. — Héroïque résistance des Turcs — Prise d Andrinople, traité de 1829. — Le Sultan
reconnaît l indépendance grecque et la création du Royaume Hellénique.................................................................................. CHAPITRE VU La naissance de la question d Égypte (1832). — Mehmed Ali Pacha, ViceRoi d Égypte, et ses réformes. — Sa révolte. — Succès de ses armées en Palestine, Syrie et Anatolie. — Le Tsar offre son assistance militaire et financière au Sultan. — Éphémère alliance russo-turque. — Traité de Hünkâr iskelesi.— Entrée de la flotte de Sébastopol et de l armée russe au Bosphore. — Convention de Kütahya (1833) et la paix avec Mehmed Ali en 1839. — Le ViceRoi d Égypte vainqueur à Nizib menace les provinces asiatiques du Sultan. — Traité de Londres (1840), sauvegardant l intégrité de la Turquie, conclu sur l initiative de Metternich. — Convention des Détroits, conclue sur l initiative de l Angleterre (1841). — La Russie perd les avantages du Traité de Hünkâr iskelesi, mais elle ne cesse de convoiter la conquête de Constantinople. — Ses intrigues. — Le Tanzimat. — Re§id Pacha.— Les Réformes générales, politiques et administratives de Gülhane — Relèvement de la Turquie par l œuvre de ces réformes, augmentation de ses ressources et reconstitution de son armée.— 25-29
246 LA POLITIQUE ORIENTALE Affaiblissement de l influence russe à Constantinople. — Rapprochement de la Turquie vers les Grandes Puissances Occidentales. — L affaire des réfugiés hongrois et polonais (1849). — Exigences de la Russie et de l Autriche pour l extraditions de ces réfugiés. — Refus du Sultan Abdiil Mecid.— L appui diplomatique de la France et de l Angleterre. — Le Tsar renonce à ses exigences. — Nicolas Ier propose à l Angleterre le partage de la Turquie (1844). — Mémoires du Comte de Nesselrode sur ce projet de partage. — L Angleterre ne manque pas de soutenir la Turquie dans ces difficultés diplomatiques. — La question des Lieux Saints suscitée par la Russie pour les besoins de sa cause. — La mission du prince Mentchikow à Constantinople (1852). — Le Tsar réclame le droit de protectorat sur les Chrétiens orthodoxes de l Empire Ottoman. — De nouveau le Tsar essaie d amorcer une entente avec l Angleterre pour le partage de la Turquie (1852). — Refus de l Angleterre. — Occupation des Principautés danubiennes par les Russes (1853). — Sommation de l Angleterre et de la France d évacuer les Principautés. — Refus du Tsar. — Ces deux puissances occidentales déclarent la guerre à la Russie et signent une alliance avec la Turquie. — La défaite des Russes. — Nicolas Ier meurt de désespoir et son successeur Alexandre II adhère aux conditions de paix du Congrès de Paris (1856). — Stipulations favorables de ce traité pour la Turquie....... LIVRE II CHAPITRE PREMIER La Russie ne fait que modifier les procédés de sa politique traditionnelle. — Principes directeurs de cette
politique. — Monténégro. — Son histoire depuis la bataille de Kossovo (1389). — La soumission des Monténégrins au Sultan Mehmed II (1479). — L annexion du Monténégro à l Empire Ottoman. — Les droits de souveraineté ottomane confirmés par le Traité de Passarovitz (1718). — Soumission des Monténégrins après leur révolte de 1768. — Vladika Daniel Pétrovitch renonce au pouvoir théocratique et se réserve le pouvoir temporel (1851). — Soudoyé par les agents russes, il devient le champion de la révolte sur les confins de l Herzégovine. — Au Congrès de Paris le Monténégro reconnu comme faisant partie intégrante de l Empire Ottoman. — Revendications du Prince du Monténégro. — Le Tsar s assure l appui de Napoléon III. — Insurrection fomentée en Herzégovine par le Monténégro. — La Russie empêche la Turquie de châtier cette Principauté. — Arrangement turco-monténégrin de 1858,— La Russie, après avoir préservé le Monténégro d une répression sévère, entretient par ses agents des troubles permanents autour de cette Principauté. — La population de Bulgarie, travaillée également par les agents du Tsar.— La Russie officielle signale aux Cabinets européens ces désordres. — Le Prince Gortchakow propose aux Puissances une conférence et une action concertée 30-39
DE LA RUSSIE 247 contre la Turquie.— La Russie pousse les Bulgares et les Herzégoviniens à la révolte. — La Turquie envahit le Monténégro et impose au Prince un arrangement (1862). — Intervention diplomatique de la Russie. — Elle propose de donner satisfaction aux vœux et aux besoins des sujets chrétiens de la Turquie. Le Cabinet de Londres n adhère pas aux vues de Gortchakow. — La Porte écarte l intervention générale des Puissances............................ 41-47 CHAPITRE II Le Traité de Paris (1856) et les Principautés de Moldo-Valachie.— Conférence de Paris (1858). — Aspirations des Moldo-Valaques. — Napoléon III appuie les revendications roumaines. — Attitude des Russes, des Anglais, des Autrichiens et des Turcs à cette conférence. — Les intrigues russes. — Double élection du colonel Couza en Moldavie et en Valachie. — Réunion administrative de ces deux Principautés. — La Turquie reconnaît le fait accompli. — Une communication russe aux Chrétiens d Orient.— Les questions des Couvents Dédiés, propriétés des paysans, instruction publique. — Leur solution. — Mécontentement des partis de l opposition. — Destitution de Couza. — Gouvernement provisoire. — L élection du Comte de Flandre. — Son refus. — Election du Prince Charles de Hohenzollern. — Observations motivées de la Turquie. — Attitude des Puissances. — Une nouvelle conférence se réunit à Paris (1866). — Arrivée du Prince Charles en Roumanie. — Le fait accompli. — La reconnaissance de son élection par le Sultan. — Adhésion des Puissances garantes. — Réserves du Cabinet de St-
Pétersbourg.................................................................... CHAPITRE III La Serbie. — Soulèvement des Serbes au commencement du XIXe siècle contre les Janissaires. — Kara Yorgui. — Défaite des Janissaires usurpateurs. — Le second soulèvement des Serbes contre la Porte. — Leurs revendications (1804). — Alexandre Ier conclut une alliance avec Kara Yorgui. — Les Russes abandonnent les Serbes (1812). — Stipulations du Traité de Bucarest en faveur des Serbes. — La Turquie envahit la Serbie. — Défaite de Kara Yorgui.— Nouveau soulèvement (1815).— Miloche Obrénovitch.— La Russie exige l exécution des promesses de 1812. — La Porte accorde aux Serbes une demi-autonomie (1815). — Grâce à la Russie, Miloche obtient du Sultan de nouvelles concessions. — Changement d attitude de la Russie envers Miloche. — Velléités d indépendance de Miloche. — Il cherche un appui en France et en Angleterre. — Par les manœuvres de ses agents, la Russie parvient à constituer une coalition hostile contre Miloche. — Elle l oblige à donner sa démission (1839). — Milan, prince de Serbie.— Après sa mort, son frère Michel lui succède. — Il s enfuit en Roumanie devant une insurrection (1842).— Election d Alexandre Karageorgewitch, partisan de la Russie. — Pendant la guerre de 48-53
248 LA POLITIQUE ORIENTALE Crimée, la menace autrichienne arrête Karageorgewitch dans son élan belliqueux. — Le Congrès de Paris garantit les privilèges de la Serbie.— Karageorgewitch veut se libérer de la tutelle moscovite. — Il veut se rapprocher de l Autriche — Les agents russes provoquent contre lui un mouvement d hostilité populaire. — Karageorgewitch résigne ses pouvoirs (1858). — Il invoque le secours autrichien. — La Russie s y oppose diplomatiquement. — La réélection du vieux Miloche. — Napoléon III prête son appui à la Russie. — La mort de Miloche. — La Porte octroie le principal pour la deuxième fois à Michel Obrénovitch protégé du Tsar (1860). — Le conflit de Belgrade. — Le Sultan consent à réduire à quatre le nombre des citadelles serbes occupées par ses troupes (1862). — Michel cherche à contracter une alliance avec la Grèce, en prévision d une guerre contre la Turquie............................................ 54-59 CHAPITRE IV Le Panslavisme. — Ses buts. — Son développement en Turquie d Europe. — Panhellénisme. — La « Grande Idée ». — Le Panhellénisme, le clergé du Phanar et le corps enseignant grec. — Leurs efforts les portent surtout au développement de la haine contre le gouvernement turc et contre l Islam. — Les éléments riches d Athènes et de Constantinople alimentent les caisses des écoles . — Le rôle des Patriarches grecs. — Les influences qui président à leur élection. — La véritable mission du Patriarche, du clergé et des maîtres d écoles grecs. — Ministres, hauts dignitaires et notables grecs, Ottomans loyalistes. — Justesse de leurs
vues........... CHAPITRE V Les intellectuels bulgares. — Midhat Pacha. — Le Tsarisme ne vise que la désagrégation de l Empire Ottoman en Europe. — La question crétoise. — Son origine. — L insurrection de 1866. — Les causes apparentes et réelles. Atrocités des insurgés chrétiens. — Comité central d Athènes. — Les comités philhellènes de St-Pétersbourg, de Moscou, patronnés par le Tsar et les Grands-Ducs. — Un toast du Grand-Duc Nicolas. — Consulat russe à Candie. — Dépêche de Gortchakow. — Après quelques légers avantages les insurgés subissent des défaites importantes. — Démarches de Gortchakow en faveur des Crétois. — Une solution de la question d Orient. — Les ouvertures du Tsar Alexandre II à l ambassadeur de France pour établir une entente avec Napoléon III au sujet de la Question d Orient. — Communications du Baron de Budberg au Marquis de Moustier. — Projet d entente de Compïègne. — Gortchakow tient à associer la France à ses démarches en faveur de la Grèce et de nourrir la France de vains espoirs. — Ignatieff, ambassadeur de Russie à Constantinople. — Son collègue français, Μ. Bourée, défenseur de l intégrité de l Empire Ottoman. — Napoléon III ne soutient plus la Russie en Orient. — Ali et Fuad Pachas. — Ils tiennent tête avec succès à la Russie. — Ils s assurent l appui de la 60-63
DE LA RUSSIE 249 France et de l Angleterre. — La proposition russe tendant à remettre à la Porte une déclaration énergique suivie d une démonstration solennelle écartée (1867). — Sultan Abdül Aziz. — Echec de la diplomatie moscovite................................................. 64-77 CHAPITRE VI La question des réformes. — L’opinion publique en Europe hostile à la Turquie. — Les critiques et les publicistes français. — La presse française prêche une véritable croisade en faveur des Chrétiens d’Orient. — En Angleterre l’exaltation n’est pas moindre. — La Russie opte pour la mort. — L’Angleterre attend les bras croisés. — L’Autriche commence à admettre l’opportunité de l’autonomie des éléments non-musulmans. — La déclaration de Lord Derby au Parlement. — La France d’alors, clairvoyante, préconise l’union des races et non la division en Turquie. Elle parvient à rallier à ses vues les Cabinets de Londres et de Vienne. — Le système de réformes proposé par Gortchakow est écarté. — Les réformes générales appliquées par la Turquie (1867). — Désappointement de la diplomatie russe. — Difficultés créées par la Grèce pour le rapatriement des réfugiés crétois. La Grèce entretient sans trop de succès, pourtant, la rébellion crétoise. — Elle laisse des bandes armées franchir les frontières de l’Empire et de la Thessalie. — La Turquie envoie un ultimatum à Athènes (1868). — L’amiral ottoman Hobbart Pacha devant le port de Syra. — La Russie se dérobe, isolée par l’abstention des autres Puissances. — Elle laisse la Grèce capituler. — Conférence de Paris (1869). — Réserves de Г Angleterre
et de la Turquie. — La Grèce blâmée sévèrement par une déclaration collective. — Décisions de la Conférence favorables à la Turquie........................................... 77-86 LIVRE III CHAPITRE PREMIER La Russie profite de l altération de l équilibre des forces en Europe après 1870. — Elle réclame l amélioration de sa position sur la mer Noire. — La thèse de Gortchakow. — Riposte de Lord Granville. — Le Cabinet de Vienne n est pas moins énergique dans ses protes tations. — L Italie n approuve pas non plus la démarche russe. — La France, quoique envahie, désapprouve la manière de voir de Gortchakow. — Les protestations de la Porte. — Le Cabinet de StJames envoie Odo Russel en mission près de Bismarck. — Bismarck propose la réunion d une conférence à Londres pour résoudre la question de la mer Noire. — Les puissances accueillent favorablement cette proposition. — La Conférence se réunit, janvier 1871. — Elle abolit la neutralité de la mer Noire en reconnaissant au Sultan le droit d ouvrir ou de fermer les Détroits aux escadres des Puissances en cas de nécessité. La guerre francoallemande (1870) porte un coup sensible au Traité de Paris...... 87-98
250 LA POLITIQUE ORIENTALE CHAPITRE II Les comités pour l émancipation des populations de la Turquie, constitués en Russie. — Exposition ethnographique slave de Moscou (1865). — Le Tsar reçoit les députations slaves. — Propagande panslaviste des Députés bulgares parmi leurs compatriotes. — Les Vieux et les Jeunes , trois tentatives d insurrection en Bulgarie (1867). — Réclamation de l émancipation religieuse. — Dragan Zankoff et Merkovitch préconisent l union de leur Eglise avec l Église romaine. — Signature du pacte d union. — Opposition sourde de la Diplomatie russe. — L intransigeance du Patriarche grec. — Agitations inquiétantes en Bulgarie. — La Porte institue un exarchat indépendant bulgare (1870). — Proclamation de l autonomie religieuse de la Bulgarie (1872). — La Russie se livre à une active propagande pour la destruction de la Turquie musulmane dans la péninsule balkanique. — La formation de l Unité italienne et allemande encourage les comités panslavistes. — Les menées du général Ignatieff et de ses agents. — La Roumanie, la Serbie et le Monténégro, bases d opérations des Comités. — L insurrection d Herzégovine (1875). — Développement du mouvement insurrectionnel vers la Bosnie. — Connivence des Serbo-Monténégrins et des Dalmates. — Démarches de la Porte auprès des Puissances. — La Russie provoque l envoi d une commission internationale sur le théâtre de l insurrection. — Les revendications des insurgés. — Les Principautés voisines accordent à l insurrection un appui moral et matériel. — La Russie provoque l envoi d une commission internationale sur le
théâtre de l insurrection. — Les revendications des insurgés. — Les Principautés voisines accordent à l insurrection un appui moral et matériel. — La Russie déclare n avoir nulle confiance aux réformes que le Sultan vient de promulguer. — Elle demande l établissement du contrôle étranger. — L Autriche, appréhendant la formation d un grand État serbe, travaille à la pacification des régions insurgées voisines. — Le Comte Andrassy présente à la Porte et aux autres Puissances un mémorandum pour la pacification de la Bosnie et de l Herzégovine. —Les insurgés voient dans cette démarche une nouvelle preuve de sympathie à leur égard. — Échec de cet essai de pacification............... CHAPITRE ΠΙ L Autriche-Hongrie s efforce d arrêter la rébellion. — La Russie juge le moment opportun d étendre le cercle de l insurrection. — Soulèvement chrétien en Bulgarie. — Les mystifications d Ignatieff. Coupable négligence du Grand Vezir Mahmud Nedim Pacha. — Atrocités commises par les insurgés bulgares. — Les représailles. — La campagne anti-turque du Daily News. — Les relations exagérées des collisions en Bulgarie. — Les effets de la réduction des intérêts de la Dette ottomane en Europe. — Les délégués bulgares parcourent l Europe. — Ils présentent aux Puissances un long manifeste. — Gladstone surenchérit les 98-107
251 DE LA RUSSIE calomnies du Daily News. — Lord Beaconsfield attaque violemment l agitation anti-turque. — Émeute populaire à Salonique. — Assassinats des consuls de France et d Allemagne. — Le Tsar envoie son Chancelier à Berlin pour provoquer une action commune contre la Turquie. — Mémorandum de Berlin. — Mesures coercitives proposées par les cinq Grandes Puissances. — Refus de l Angleterre. — La déposition du Sultan AbdülAziz................................................................................................. 107-112 CHAPITRE IV Les panslavistes poussent le Tsar à une guerre contre la Turquie.— Gortchakow tient à concilier les intérêts de sa Cour avec ceux de l’Autriche avant d’entreprendre une guerre de conquête contre la Turquie. — Entrevue de Reichstadt. — L’entente de deux Empereurs au sujet des affaires d’Orient.— La Serbie et le Monténégro déclarent la guerre à la Turquie. — Assistance de la Russie à la Serbie.— La Serbie éprouve des échecs dès le début des hostilités. — La défaite des Serbes et l insuccès des Monténégrins font frémir toute la Russie. — Le Prince Milan demande la cessation des hostilités. — Les Puissances offrent leur médiation à la Porte. — La Porte refuse l’armistice, mais elle se tient sur la défensive. — Les conditions de paix de la Turquie.— La Russie désapprouve ces conditions. — Les panslavistes poussent le Tsar à une action immédiate. — Contre-propositions de paix des Puissances. — Refus de la Porte. — La Serbie rompt la trêve. — La Russie propose aux Puissances de mettre un terme à l’effusion de sang chrétien. — L’Angleterre
prend l’initiative d’une nouvelle demande d’armistice. — La réponse de la Porte. — Le Tsar propose à l’Empereur François-Joseph l’occupation de la Bosnie par ses armées et celle de la Bulgarie par les armées russes. — FrançoisJoseph recule devant cette entreprise. — l’Angleterre repousse le plan du Tsar. — Elle tient pour un armistice et à la réunion d’une conférence à Constantinople. — La Russie se rallie aux vues de l’Angleterre. — La réponse de la Porte aux réclamations des Puissances. — La Porte accepte l’armistice de six mois. — Atermoiement de la Russie. — La prise de Belgrade, Djounis et d’Alexinatz par les Turcs. — La déroute serbe. — La route de Deligrade entre les mains des Ottomans. — La Russie somme la Porte de conclure un armistice immédiat avec ses ennemis. — L’Angleterre propose aux Puissances garantes la réunion d’une conférence. — L’adhésion des Puissances et de la Turquie à ces propositions anglaises.......................................................................... 112-122 CHAPITRE V L attitude menaçante de la Russie produit une vive émotion en Angleterre. — L audience accordée par le Tsar à l ambassadeur d Angleterre à Yalta. — L Angleterre n est pas rassurée. — La flotte anglaise à proximité des Dardanelles. — Le discours de Lord Beaconsfield.
252 LA POLITIQUE ORIENTALE — Le Premier anglais tient un langage plein de menaces. — Riposte d Alexandre IL — Circulaire de Gortchakow. — Les réserves formulées par la Porte pour le règlement pacifique des affaires d Orient. — Réveil du sentiment public dans le monde mahométan en Turquie. — Les abus d arbitraires et les désordres gouvernementaux en Russie. — Mission de Lord Salisbury à Berlin. — La Conférence de Constantinople commence ses travaux dans des conditions défavorables (décembre 1876). — Réquisitoire d Ignatieff, premier plénipotentiaire du Tsar. — L attitude des plénipotentiaires anglais. — Les propositions de la Conférence. — Rejet motivé de ces propositions par les plénipotentiaires ottomans. — Clôture des séances de la Conférence. — Les ambassadeurs et les plénipotentiaires des six Grandes Puissances quittent Constantinople. — Le sentiment dominant en Russie se prononce vivement en faveur d une intervention active. — Le Grand Duc Nicolas à Kichnew. — Mission secrète de Μ. de Nélidow. — Les conditions de la neutralité autrichienne. — La France et l Italie favorables à la Russie. — La plus grande partie de la presse anglaise encourage la Turquie à la résistance. — La visite du Général Ignatieff à Londres. — Son insuccès. — Le Général Schouvalow ambassadeur de Russie à Londres préfère une solution pacifique. — Ses efforts conciliateurs. — Le Tsar propose le désarmement. — Conférence des ambassadeurs à Londres. — Le protocole du 31 mars 1877. — Les exigences hautaines et insultantes de la Russie. — Les appréhensions justifiées de la Porte. — Télégramme
confidentiel du Chancelier à l ambassade de Russie à Constantinople. — Signature de la Convention secrète russo-roumaine. — La circulaire de la Porte justifiant sa résolution de rejeter le Protocole de Londres. — La circulaire de Gortchakow annonçant la déclaration de guerre à la Turquie. — Manifeste du Tsar à ses sujets. — La Porte invoque le traité de Paris promettant la médiation des Puissances. — Circulaire de Lord Derby. — L Angleterre sans alliance continentale n ose pas aller seule au secours de la Turquie. — Les réserves du Cabinet de Londres. — La note Derby à la Russie. — La note responsive de Gortchakow. — Échanges d idées russes et anglaises sur les conditions possibles d une paix éventuelle. — L escadre anglaise à l embouchure des Dardanelles................................................................. 122-154 CHAPITRE VI Un raid hardi du Général Gourko au cœur de la Bulgarie. — Passage de l armée russe en Bulgarie par Hirsovo et Sistow. - L armée ottomane de Bulgarie. — L armée ottomane d Asie Mineure. — Les Russes arrêtés après leur passage des Balkans par les manœuvres des forces ottomanes. — Plewna. — L héroïque défense du Gazi Osman Pacha. — Les trois sanglantes défaites des Russes. — L offensive russe du côté de l Asie. — Gazi Ahmed Muhtar Pacha, par de savantes manœuvres, repousse l ennemi hors de la frontière. — Les victoires de Zévine, Gedikler et de Yahniler. — L armée
DE LA RUSSIE 253 ottomane tient tête héroïquement plus de huit mois à l armée russoroumaine. — Siège de Plewna. — La sortie de Gazi Osman. — La chute de cette place. — Gazi Muhtar devant des forces très supérieures recule à Erzurum. — La Porte demande les bons offices des Grandes Puissances et s adresse particulièrement à l Angleterre pour la paix. — La réponse négative de Gortchakow. — Les conditions du Grand Duc. — L armée russe avance à marche forcée vers Constantinople. — L opposition de l Angleterre à l entrée éventuelle des Russes dans cette ville. — La note de Lord Derby à la Russie. — La réponse de Gortchakow. — Les négociations des bases générales de la paix arrêtées à Kizanlik entre les délégués russes et turcs. — Tergiversations des délégués russes pour la signature d un armistice. — La question de la péninsule de Gallipoli. — L entrée de l escadre anglaise dans la mer de Marmara. — Gortchakow réclame l entrée d un contingent russe à Constantinople. — Devant l opposition de l Angleterre et les vives réclamations moscovites, comme une solution transactionnelle, la Turquie autorise une partie de l armée russe à s établir à San Stéfano. — Le traité de San Stéfano. — L Angleterre mobilise son armée. — En Autriche l indignation n est pas moindre. — Les réserves formulées par le Cabinet de St-James au sujet de ce traité.— Circulaire de Lord Derby. — Il exige l amendement de ce traité. — La réponse de Gortchakow. — L Autriche mobilise également son armée. — Le Comte Andrassy s associe aux protestations de l Angleterre. — Le Cabinet de Vienne invite les Grandes
Puissances à une conférence. — Les Puissances signataires des traités de 1856 et 1871 acceptent cette proposition et la réunion d un congrès à Berlin fut décidée. — Sommation anglaise. — La réponse russe. — Déclaration du Premier anglais à la Chambre des Lords. — Circulaire de Lord Salisbury critiquant le traité de San Stéfano. — Extrême tension en Europe. — La crainte d une guerre générale. — La Russie n ose pas relever le gant jeté par l Angleterre. — La détente entre StPétersbourg et Londres. — Circulaire de Gortchakow. — Nouvelles négociations anglo-russes pour l élaboration des conditions anglaises. — Les deux mémorandums de Londres. — L établissement de l accord préliminaire. — L adhésion de l Autriche est également acquise............................................................. 154-169 CHAPITRE VII Le Congrès de Berlin se réunit sous la présidence du Prince de Bismarck. — Le Chancelier de Fer dirigeait les débats avec sa méthode impérative. — Il s efforça néanmoins de concilier les prétentions rivales. — La question des Balkans. — L opposition de l Angleterre à la constitution de la Grande Bulgarie. — La division de la Bulgarie en trois tronçons. — Des revendications helléniques. — Elles sont combattues par la délégation britannique. — Les dispositions phihelléniques de la délégation française. — Le Congrès recommande aux Hellènes l entente directe avec la Turquie pour une rectification de frontières. — La
254 LA POLITIQUE ORIENTALE question de l occupation de la Bosnie et de l Herzégovine. — L acquiescement des représentants des Puissances. — Consternation des plénipotentiaires ottomans. — Ils s inclinent devant l inévitable, après avoir essayé de parer ce terrible coup. — Les menaces de Beaconsfield. — Le Congrès enregistre la décision unanime des représentants des Puissances. — La question d agrandissement des Principautés. — Procédé de distribution des territoires au Congrès. — Roumanie. — Serbie. — Monténégro. — La Bessarabie annexée à la Russie. — L entende préliminaire de Londres entre la Russie et l Angleterre ne put être maintenue longtemps à Berlin. — La cession de Batoum à la Russie produit une vive émotion en Angleterre. — Les Russes s inquiètent également du retard que les Turcs apportent à l évacuation des forteresses de la Bulgarie. — Le Tsar consent à abandonner Erzurum, Bayezid et la vallée d Alaschkerd. — Il s engage à transformer Batoum en port franc. — Kars et Ardahan annexées à la Russie. — Amendements des stipulations du traité de San Stéfano concernant les provinces habitées par les Arméniens. — La ville frontière contestée de Khotour attribuée à la Perse. — Les plénipotentiaires des Grandes Puissances prennent acte de la volonté de la Porte de maintenir la liberté religieuse en Turquie.......... 169-176 LIVRE IV CHAPITRE PREMIER La paix que la Russie obtenait à Berlin ne répondait pas à ses vœux. — La nouvelle organisation territoriale et politique créée au Congrès de Berlin affaiblissait l Empire Ottoman et mettait en péril l accord chancelant des
chancelleries européennes. — L Angleterre eut sa part aux dépouilles turques. — Convention anglo-turque du 4 juin 1878. — Occupation de Chypre. — L irritation que cette convention provoqua en France et en Italie. — Elle est également attaquée en Angleterre. — Les contradictions et l inconséquence de la diplomatie anglaise dans les affaires orientales. — Le Cabinet de St-Pétersbourg se croit frustré par les Puissances et dupé par Bismarck. — Communiqué gouvernemental russe du 7 août 1878. — Les décisions du Congrès de Berlin contrarient les visées panslavistes. — Les sentiment des intellectuels et de la presse moscovite. — Les journaux inspirés par la Chancellerie impériale russe expriment des opinions hostiles envers l Allemagne. — L antagonisme de race : de Slave à Germain. — La Russie inaugure une ligne politique anti-anglaise, autrichienne et allemande dans les Balkans. — Le Prince Dondukow-Korsakow maître absolu de la Principauté et de la Roumélie Orientale. — Politiciens et spéculateurs russes en Bulgarie. — Constitution ultra démocratique. — Election du Prince Alexandre de Battenberg à la Principauté de Bulgarie. — Le Colonel Scheplev, le Général Perensow et Μ. Davydow. — Le premier ministère bulgare est composé des éléments favorables à la Russie. — L exploitation de la Bulgarie par la Coterie russe. — Oudine (représentant de la
255 DE LA RUSSIE Banque Gunzbourg), Tcherni (représentant de Poliakow), délégués de la Coterie . — Les demandes de ces représentants. — Opposition des ministres bulgares. — Le Sobranié renverse le ministère. — Dissolution de cette assemblée par le Prince. — Les délégués de la Coterie se lient avec le parti politique adverse du Cabinet. — Zankoff et Karaveloff (Libéraux). — Les délégués de la Coterie provoquent des agitations dans la Principauté en faveur du parti libéral. — Μ. Goumany successeur de Davydow. — L agence diplomatique de Russie à Sofia centre d agitations. — La complicité de cette agence dans les tentatives de l exploitation économique de la Bulgarie. — Le Sobranié refuse de voter le projet de la création de la Banque Nationale. — L agent diplomatique de la Russie embrasse la cause des ministres libéraux. — Une vive irritation prend naissance en Russie contre le prince Alexandre. — Le Prince et ses mentors. — Leurs dissentiments. — Scènes orageuses au Sobranié. — Les agitations confinent à l anarchie. — Goumany et la Coterie poussent le Prince à un coup d État. — Le voyage du Prince à St-Pétersbourg. — Il obtient du Tsar un blanc-seing pour exercer ses fonctions dictatorialement. — À son retour à Sofia le Prince décrète la dissolution du Sobranié et constitue un cabinet d affaires. — Il confie aux conservateurs la mission de procéder aux élections d une nouvelle Assemblée. — Le Tsar fait admettre au service de la Principauté une foule de nouveaux fonctionnaires et deux ministres russes. — Les Généraux Sebalew, Kaulbars et
Hitrowo.................................................................................... 177-191 CHAPITRE Π Le Prince en butte aux obsessions de la Coterie . — Le Général Struvé demande la concession du Chemin de fer de Sofia-Roustchouk au nom du gouvernement russe. — La méfiance du Prince. — Il confie les première réunion des nouveaux ministres. — Décisions ministérielles concernant le chemin de fer Sofia-Roustchouk. — La création d un Conseil d État. — Élections des conseillers d État dirigées par les fonctionnaires russes. — Nagaika et knout. — Dilapidations et malversations de ces fonctionnaires. — Leurs abus de pouvoir. — Démarches autrichiennes pour le raccordement des chemins de fer. — Hitrowo harcèle le Prince pour la prompte solution de la question du chemin de fer. — Chute d un ministre russe. — Il est remplacé par un Bulgare. — Hitrowo ennemi déclaré du Prince. — Il songe à réduire le Prince par la force. — Sur les plaintes du Prince, le Tsar destitue Hitrowo et Krilow, mais il les remplace par d autres personnages russes. — Changement du ministère bulgare. — Leur campagne de presse. — Le nouveau Sobranié ne favorise pas les entreprises russes. — Les ministres bulgares, d accord avec le Sobranié, se plient de moins en moins aux exigences des Russes. — Les Russes accaparent la haute direction de tous les départements. — L envoi d une députation bulgare à St-Pétersbourg. — Elle quitte la Russie sans pouvoir faire part de ses doléances à la Cour et au Cabinet Impérial. — Le Prince Alexandre parvient à faire entendre ses plaintes. — Les ministres
256 LA POLITIQUE ORIENTALE russes essayent d expédier clandestinement à St-Pétersbourg les fonds de réserve du Trésor bulgare. — Le Prince Alexandre les intercepte. — Insolence incroyable des généraux russes en Bulgarie. — Kaulbars veut provoquer une révolution pour déposer le Prince. — Libéraux et conservateurs assagis se réconcilient. — La situation des fonctionnaires russes devient intenable. — Ils donnent leur démission et rentrent dans leur pays. — Ministère de coalition. — Il cède à la Russie. — Dissolution de la Chambre et du Conseil d État hostile à la Russie. — Zankow élimine de son ministère les éléments réfractaires. — La coterie jure le renversement du Prince Alexandre. — La Russie dicte la loi en Bulgarie. — L union de la Bulgarie et de la Roumélie Orientale, passion ardente des Bulgares. — Pour se débarrasser d Alexandre de Battenberg la Russie cherche à réaliser cet idéal. — L attaché militaire de la Russie à Philipopoli prépare la révolution. — Stransky et Panitza. — Le mouvement est déclenché le 17-18 septembre 1885. — Le télégramme circulaire du Prince Alexandre. — La Porte réclame l intervention des Puissances. — Langage sévère tenu par l Allemagne à Sofia. — La Russie, pour compromettre le Prince Alexandre, suggère l idée de la réunion d une conférence tout en encourageant la Turquie à ne pas accepter le fait accompli. — Le programme proposé par la Porte. — Le représentant du Tsar a pour instruction d accabler le Prince Alexandre et la Bulgarie........................................................................... 191-203 CHAPITRE III La jalousie
des petits États balkaniques. — La Serbie s’agite. — L effervescence en Grèce. — Ils mobilisent leurs armées. — La chancellerie impériale de Pétersbourg encourage le roi Milan de Serbie dans son attitude belliqueuse. — Milan déclare la guerre à la Bulgarie. — La défaite de l armée serbe à Slivnitza. — Le Prince Alexandre poursuivant les Serbes menace Niche. — L intervention russo-autrichienne à Sofia. — Les travaux de la Conférence. — Les Bulgares évacuent la Roumélie orientale, mais le Prince Alexandre décline l offre de l envoi d un commissaire ottoman à Philipopoli. — Divergences de vues entre les Puissances et la Russie. — La Conférence interrompt ses séances. — L Angleterre fait des efforts pour amener une entente directe entre la Turquie et la Bulgarie. — Ses arrière-pensées. — La lettre du Prince Alexandre au Sultan. — Le programme de l entente élaboré par la Porte. — Les objections de la Russie. — Le protocole d arrangement signé à la Conférence de Constantinople. — La paix serbo-bulgare signée à Bucarest. — L attitude de la Grèce reste belliqueuse. — Des bandes armées hellènes font irruption sur le territoire ottoman. — Les Grandes Puissances invitent le Cabinet d Athènes à désarmer. — Les ministres du roi Georges ne cèdent pas. — Nouvel ultimatum des Puissances et le blocus des côtes helléniques. — La Grèce accepte le désarmement.............................................................. 203-209
257 DE LA RUS SIE CHAPITRE IV La Russie ne pardonne pas au Prince Alexandre son attitude indépendante. — L’agent diplomatique du Tsar à Sofia prépare un complot pour amener la chute du Prince Alexandre. — Les conjurés cernent le Palais et font signer au Prince Alexandre son acte d abdication. — Ils le conduisent à la ville russe de Réni. — La difficulté de l’application de certaines dispositions du traité de Berlin. — L opposition de la ligue albanaise. — Les Albanais de Goussinjé, de Plava, de Podgoritza. Projets d échange de ces territoires par ceux de Grudi, Clementi et Hoti. — L’arrivée au pouvoir de Gladstone en Angleterre. — Son désir de rapprochement avec la Russie. — La Chancellerie impériale de St. Pétersbourg exploite les dispositions favorables du Premier Ministre anglais. — La Russie suggère un plan pour la solution des affaires orientales à l’Angleterre. — Bismarck, d accord avec l Autriche n est pas d avis de pousser les choses à des points extrêmes. — La proposition anglaise de délimitation du Monténégro. — La Conférence de Berlin pour le règlement de la question des frontières helléniques. — Cette conférence accorde de vastes territoires à la Grèce et approuve le projet anglais de la cession de Dulcigno au Monténégro. — Projet de l envoi d une flotte internationale dans les eaux ottomanes. — La réponse de la Porte à la note des Puissances. — La Russie tient à l emploi de la force contre la Turquie. — Nouvelle note des Puissances à la Porte pour la remise de Dulcigno, — La Ligue Albanaise refuse de se soumettre. — L escadre internationale à Dulcigno. —
L Allemagne et l’Autriche se refusent à toute mesure coercitive contre la Turquie. — La Turquie cède Dulcigno à certaines conditions. — La dislocation de la flotte internationale......................................................................... 209-214 CHAPITRE V La contre-révolution à Sofia. — Stambouloff à la tête de ce mouvement. — Le Prince Alexandre revient en Bulgarie mais il résigne ses pouvoirs sur un télégramme du Tsar. — Il constitue une régence. — Le Tsar envoie en Bulgarie le Général Kaulbars comme Commissaire. — Les exigences de ce délégué moscovite. — La résistance de Stambouloff. — Il fait élire un grand Sobranié. — Élimination des éléments russophiles. — Il gouverne la Bulgarie dictatorialement. — Kaulbars quitte la Principauté. — La Sobranié offre le Principal au Prince Waldemar de Danemark. — Le Tsar refuse son consentement. — L élection du Prince Ferdinand de Saxe-Cobourg- Gotha. — Le Tsar considère cette nomination comme illégale et engage la Porte à occuper la Roumélie Orientale. — Le Prince Ferdinand utilise les services de Stambouloff pendant sept ans. — La gestion arbitraire de ce ministre. — Sa retraite. — Sa mort tragique — La réconciliation russo-bulgare. — Le Sultan confirme officiellement le Prince Ferdinand dans sa haute charge. — Il est reconnu par les Puissances........................................ 214-217
258 LA POLITIQUE ORIENTALE CHAPITRE VI Stipulations du traité de Berlin concernant les provinces européennes du Sultan. — La loi des vilayets de Roumélie. — Etat d esprit des Bulgares macédoniens. — Leurs doléances. — Organisation Intérieure Macédono-Andrinopolitaine . — Son but. — Les Comités locaux . — Les tribunaux et l administration occulte de l Organisation Intérieure . — Haut Comité Extérieur , fondé à Sofia sous les auspices de la Russie. — La première insurrection macédonienne. — L Organisation Intérieure complète sa préparation dans quatre ans. — Elle s unit avec le Haut Comité de Sofia. — Scission dans son sein. — La formation d une Macédoine autonome ou l union avec la Bulgarie. — Le mouvement révolutionnaire ou la guerre. — Le Tsar veut éviter momentanément tout incident en Orient. — Arrangement russoautrichien de 1897. — La portée de cet accord. — Voyage du Comte Lamsdorff à Sofia et à Belgrade. — Ses conseils et promesses confidentielles. — Programme de réformes de Mürzsteg. — La Porte l accepte après quelques amendements. — La lutte entre les diverses races. — La Russie pour devancer l Angleterre suggère à l Autriche la proposition d un plan de réformes financières pour la Macédoine................................................................................................ 217-222 CHAPITRE VII Les idées directrices de la diplomatie tsariste. — L opinion dominante chez les cléricaux et les militaires en Russie. — L Angleterre croit devoir faciliter l affranchissement de la Macédoine et favoriser les aspirations de la Bulgarie et de la Serbie. —
L Italie soutient l Angleterre dans sa politique de dissolution de l Empire Ottoman. — Seules l Allemagne et l Autriche s efforcent de maintenir dans la Macédoine une Turquie réformée . — La diplomatie française appuie autant que possible les démarches russes et anglaises. — Nouveau plan de réformes. — Contrôle des Puissances sur les finances macédoniennes imposé à la Turquie. — La Russie laisse passer au Concert Européen la direction des réformes macédoniennes. — Le Cabinet de Vienne obtient du Sultan la concession du chemin de fer Uvatch-Mitrovitza. — L importance économique, politique et stratégique de cette ligne. — Le déplaisir ressenti en Russie. — Le Cabinet de St-Pétersbourg réclame du Sultan la concession de la ligne transbalkanique sollicitée par les Serbes. — L importance politique, économique et stratégique de ce chemin de fer. — La Russie recherche également un succès politique en Orient. — Les deux programmes anglais et russe de la réorganisation judiciaire. — Les desiderata des petits Etats balkaniques. — Entrevue du Tsar Nicolas II et du Roi Édouard VII à Revel. — Entente russo-anglaise. — Avertissement de l Allemagne......... ...................................................................... 222-230
259 DE LA RUSSIE CHAPITRE VIII La Révolution jeune-turque du 23 juin 1908 enlève aux Puissances tout prétexte d immixtion dans les affaires ottomanes. — En Macédoine les nationalités chrétiennes fraternisent avec les Turcs. — Abolition des organes réformateurs étrangers de la Macédoine. — Les soucis des hommes d État de Sofia. — Les programmes politiques des partis. — Incident Guéchoff. — La grève des chemins de fer Harmanly-Sarembey. — L expropriation de cette ligne. — Le Prince Ferdinand proclame l érection de la Bulgarie en royaume indépendant. — La Turquie accepte le fait accompli. — La manière d envisager les droits constitutionnels au point de vue macédonien et ottoman. — Les bandes reparaissent. — Répercussion des incidents de frontière et des répressions policières à Sofia. — Ivan Guéchoff négocie l alliance balkanique avec la Serbie, la Grèce et le Monténégro. — Les points fondamentaux de leur accord. — L alliance est conclue sous les auspices de la Russie. — Encouragement du ministre des Affaires étrangères de la France. — Le Tsar Nicolas II s en réjouit et promet aux Bulgares le parachèvement de leur équipement et de leur armement. — Convention militaire russo-bulgare du 13 juin 1902 230-234 CHAPITRE IX Un meeting populaire et le Congrès des Sociétés MacédonoAndrinopolitaines manifestent en faveur d une action contre la Turquie. — Proposition autrichienne pour l introduction d un système de décentralisation en Macédoine. — Pour prévenir une intervention européenne, la Bulgarie, d accord avec les autres états alliés décrète la mobilisation générale en vue d une
guerre immédiate. — Le Cabinet de Vienne provoque une intervention diplomatique. — La note des Puissances aux États balkaniques et à la Porte. — La note responsive des Balkaniques aux Puissances et à la Porte. — Ils ouvrent les hostilités. — Conséquences malheureuses de cette guerre pour la Turquie. — La France suggère l idée de la mise en pratique du fameux principe les Balkans aux Balkaniques . — La complaisance de la France, de la Russie et de l Angleterre envers les Balkaniques. — Traité de Londres. — Partage des provinces européennes de la Turquie. — La campagne acharnée de la presse anglo-française contre la Turquie. — Sa répercussion dans l Empire Ottoman. — Les conséquences du ressentiment des Turcs............................................................................ 235-238 Conclusion ................................................................................................ 238
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