Économistes financiers du XVIIIe siècle:
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Weitere Verfasser: | |
Format: | Buch |
Sprache: | French |
Veröffentlicht: |
Genève
Slatkine Reprint.
1971
|
Ausgabe: | Réimpr. de l'éd. de Paris, 1851 |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Inhaltsverzeichnis |
Beschreibung: | Enth. u.a.: Projet d'une Dîme royale / Vauban. Détail de la France / Boisguillebert |
Beschreibung: | 932 S. |
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adam_text | Titel: Économistes financiers du XVIII. siècle
Autor: Daire, Eugène
Jahr: 1971
TABLE DÈS TITRES ET DES CHAPITRES.
Notice historique sur la vie et les travaux de Vauban. ....... 9
PRÉFACE, 4»í.4xplique le dessein de l auteur, et donne l abrégé de l ouvrage. 33
MaximUs fondamentales de ce Système............48
PREMIÈRE PARTIE DE CES MÉMOIRES.
Projet qui réduit les revenus du roi à une proportion géométrique, par l éta-
blissement d une Dime royale sur tout ce qui porte revenu, etc.. . .. 50
Ier Fonds, qui comprend la Dime de tous les fruits de la terre, san exception 57
IIe Fonds, qui comprend la Dirne du revenu des Maisons des villes et gros
bourgs du royaume; des Moulins de toute espèce; celle de l Industrie; des
Rentes sur le roi ; des Gages, Pensions, Appointements, et de toute autre
sorte de revenus non compris dans le premier Fonds.......70
IIIe Fonds. Le Sel .................89
IVe Fonds. Revenu fixe, composé des Domaines, des Parties casuelles,
Francs-fiefs, Amendes, Douanes, de quelques Impôts volontaires et
non onéreux, etc.....................96
SECONDE PARTIE RE CES MÉMOIRES.
Qui confient diverses preuves de la bonté du système de la Dime royale, et la
manière de le mettre en pratique. ......99·
I Table, contenant les revenus des quatre Fonds généraux séparément,
puis joints ensemble, et augmentés ensuite du Dixième d un chacun des
trois premiers Fonds dans, les dix articles suivants ; le tout joint au Revenu
fixe, qui ne haussé ni ne baisse, pour faire voir jusques où peuvènt aller
les Augmentations sans trop fouler les peuples......... 99
Chap. I. — Conséquences à tirër de cette Table. — Raisons pour lesquelles
on ne doit point pohsser ces augmentations plus loin . . . . . . .101
Chap. II.—Utilité de la Dîme royale. — Qu elle fournira des fonds suffisants
dans les plus grandes nécessités de l État, sans qu on ait recours à aucune
taxe ou moyen extraordinaire. — Qu elle fournira de quoi acquitter les
dettes de l État. — Qu elle remettra les terres en valeur, et donnera les
moyens de les mieux cultiver.................103
Chap. III. — Manière de mettre ce Système en pratique peu à peu. — Et ce
qui doit être observé à cet effet..............104
Chap. IV. — Deux comparaisons faites de la Dime ecclésiastique à la Taille;
l une en Normandie, dans l élection de Rouen; l autre dans l élection de
Vezelay, en Bourgogne, pour servir de preuves à la bonté de ce Système . 107
lre Comparaison de la Dime eccléciastique à la Taille, faite en Normandie
dans l élection de Rouen................. 107
IIe Comparaison de la Taille à la Dime ecclésiastique, telles qu elles ont été
levées en l année 1699, dans l élection de Vézelay, en.Bourgogne, qui est
un des plus méchants pays du royaume. Cette comparaison fait Voir que la
Dime royale des fruits de la terre est encore suffisante pour égaler lé mon-
tant de la Taille...................108
Chap. V. — Supputation de ce qu aurait produit la Dime royale dans l élec-
tion de Véielay,si elle y ayait été levée en 1699, selon ces Mémoires . .109
Chap. VI. — Deux nouvelles Tables, pour servir de preuve surabondante à
la bonté du système de la Dîme royale............113
Chap. VII. — Troisième preuve de la bonté et excellence de la Dime royale,
tirée de l estimation des fruits d une lieue carrée, et de ce qu elle pourrait
nourrir de personnes de son crû . . .............116
i I. — Contenu de la France en lieues carrées, de 25 au degré, mesuré sur
les meilleures et plus récentes cartes de ce temps, en 1704......117
§ ?. —Abrégé du dénombrement des peuples du royaume, en l état qu il était
à la fin du dernier siècle; ce dénombrement comprend, les hommes, les
femmes et les enfants, de tout ge et de tout sexe........118
§ in. — Détail d unelieue carrée de pays médiocre, mise en culture commune,
cette lieue de 25 au degré ; pour servir de nouvelle preuve à la bonte du
système de la Dime royale................121
§ IV. — Rapport de cette lieue carrée, estimée au-dessous du commun . .122
Chap. VIII. — Oppositions et objections.qui pourront être faites contre ce
Système.............................126
Privilèges qu on peut accorder à là noblesse en faveur de la Dime royale. .128
Chap. IX. — État et rôle des Exempts...................131
Chap. X.—Projets de dénombrements, et de l utilité qu on en peut retirer . 135
Formulaire en table, pour servir au dénombrement du peuple d une paroisse 137
Second Formulaire en Table, qui peut servir pour tout un pays, c est-à-dire
une élection, un gouvernement, ou un balliage, même pour une province
entière ; où chaque paroisse n a qu une ligne..........139
Utilité de ces dénombrements...............140
Chap. XI.—Réflexion importante, pour servir de conclusion à ces Mémoires 141
Chap. ?????????????. — Raisons secrètes contre le système de la Dime
royale....................... . 145
Notice historique sur la vie et les travaux de Boisguillebert
151
LE DÉTAIL DE LA FRANCE.
Première partie. — De la diminution de la richesse nationale ....
Chapitre I. — But et plan de l ouvrage. — La richesse de tout pays est en
proportion de la fertilité de son territoire.—L abandon de la culture, en
France, a diminué le revenu national de plus de 500 millions depuis trente
ans........................
Chapitre II. —Puissance de la France, et ses causes. — Éléments de la
richesse en Europe..................
Chapitre III. — Les revenus industriels ont diminué de moitié dcpuisl660.
Chapitre IV. — La diminution du revenu national n a pas pour cause l aug-
mentation des revenus du roi...............
Chapitre V. — Du grand intérêt qu a le roi au rétablissement du revenu
national.....·........-........
Chapitre VI .—Coup d œil sur la progression de l impôt depuis Charles VII.
Chapitre VII.—Richesse du petit nombre, et misère du grand.—Henri III
plus riche, en 1582, avec 32 millions de revenu, que Louis XIV avec 112
millions.......................
Seconde partie. — Des causes de la diminution de la richesse nationale.
Chapitre I. — Dissentiment sur les causes de la diminution du revenu
national......................
Chapitre II. — La véritable cause de la diminution du revenu public est
le défaut de consommation. — L arbitraire de la Taille, les Aides et les
Douanes, principes du mal . . ............
Chapitre III. — Des Tailles................
Chapitre IV. — Suite du précédent. — Abus dans l assiette de la Taille
par paroisses . . ..................
Chapitre V. — Abus dans la répartition individuelle de la Taille. — Ma-
nière de procéder des collecteurs.......... . . .
Chapitre VI. — Du recouvrement des Tailles. —Malversations des rece-
veurs. — Tribulations des collecteurs. — Misère des taillables, qui ap-
pauvrit mêmè les privilégiés . ..............
Chapitre VII. — Suite du précédent. — Les petite domaines vendus à vil
prix aux seigneurs de paroisses. — Préjudice qui en résulte pour l agri-
culture et pour l État. — La crainte d être surchargé d impôt empêche
l amélioration des terres. —Réduction dans le nombre des bêtes à laine.
Chapitre VIII. — L intérêt personnel des receveurs généraux et particu-
liers des Tailles, cause du maintien des désordres précédente.—La difi-
culté, dans la perception de l impôt, accroît les remises et les bénéfices
sur les frais de contraintes et d exécutions. — Les receveurs des Tailles,
les Élus etles cours des Aides d accord pour s opposer à la mise en tarif
de la Taille....................
Chapitre IX. — Des Aides et des Douanes.—Leurs conséquences désas-
treuses.—Consommation et revenu sont une seule et même chose. . .
Chapitre X. — Des Aides. — Définition de cet impôt. — Ses effets . .
Chapitre XI. —De la progression des Aides depuis 1604.—Pourquoi l on
a élevé cet impôt, et diminué la Taille....... . . . .
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Chapitre XII. — L Énormité des Aides place les débitants de baissons
dans l alternative de renoncer à lenr industrie ou de frauder les droits.—
Ordonnances qui mettent la fortune de tous les hôteliers à la discrétion
des commis des Aides.—Système préventif des derniers contre la fraude. 186
Chapitre XÏII.— Nouvelles preuves, que les Aides ruinent la consom-
mation. — Pourquoi l on a arraché les vignes en Normandie et ailleurs.
— Les obstacles opposés aux échanges, de province à province, ont pour
conséquence la misère de toutes..............188
Chapitre XIV. — Le mal causé par les Aides s étend même aux provinces
non assujéties à cet impôt. — Pourquoi. — De quelle manière les Hollan-
dais préviennent l avilissement du prix des denrées.......190
Chapitre XV. — Des Douanes. — Elles sont aussi funestes que les Aides.
— Elles ont banni les étrangers de nos ports, et privé de débouchés les
produits les plus importants de notre sol.—Guerre de tarifs de l Espagne
et de la France, après la paix deVervins.—Concussions et vexations que
le Système occasionne.................191
Chapitre XVI. — Suite du précédent. — La fraude rendue indispensable
par l élévation des droits. — Comment elle se pratique, et comment s é-
lève la fortune des directeurs des Douanes, à mesure que baisse le com-
merce intérieur et extérieur du royaume...............191
Chapitre XVII. —Désastres causés par l exhaussement des droits d im-
poTtation et d exportation. — La vente des céréales rendue impossible en
Normandie, et dans toutes les provinces qui en produisent plus qu elles
n en consomment. — La famine et la diminution des revenus du roi, con-
séquences des obstacles apportés à l exportation des grains.—Destruction,
dans la généralité de Rouen, du commerce extérieur des vins, et de la
fabrication des chapeaux, des cartes à jouer, du papier, des pipes, et des
baleines préparées pour l habillement............195,
Chapitre XVIII. — Qu il n y a pas de paradoxe à soutenir que les revenus
de la France sont diminués, bien qu il se trouve dans le royaume une plus
grande abondance d or et d argent qu à l époque où ces revenus étaient
beaucoup plus considérables.—Digression surla nature dela richesse et
la fonction des métaux précieux..............191
Chapitre XIX. — Que l accroissement du revenu national est proportion-
nel , non à l accroissement de la somme du numéraire, mais au progrès de
ta consommation. — Effets de la circulation et de la non-circulation de
l argent.—Liaison intime de ce double phénomène avec l état de l agri-
cultare. — Que la suppression des édits qui paralysent la consommation
eût été beaucoup plus avantageuse à l État que le monnayage de la vais-
selle du roi . . . .................199
Chapitre XX. — Suite du précédent. — Les emprunteurs à la petite se-
maine ....................... 202
Chapitre XXI. — Qu il n est pas dans ljintérêt du roi de ruiner la consom-
mation. — Preuves nouvelles de cette vérité. — Que l État ne consomme
pas de l argent, mais des denrées.—Qu en France, le produit de l impôt,
comparativement au reste de l Europe, est en raison inverse des sacrifices
imposés aux sujets. — L Angleterre, les princes d Allemagne, et le duc
de Savoye. — L agriculture et le commerce sont les deux mamelles de la
République. — Comparaison des provinces exemptes de la Vaille arbi-
traire, des Aides et des Douanes, avec celles où ce régime fiscal est en
vigueur; les deux généralités de Rouen et de Montauban......202
TroisiAhb partie. — Des moyens de rétablir la richesse nationale. . · 206
Chapitre I. — Que le mal de la France tient bien moins aux choses
qu aux personnes. — Le remède n entraîne ni bouleversement, ni atteinte
à la foi publique...................206
(Jhapitre II. — Premier moyen de rétablir la consommation: exécuter les
ordonnances relatives à la Taille, en la rendant générale et inarbitraire.
—Privilèges en matière d impôt, principes de ruine, même pour ceux qu ils
favorisent. — Pourquoi il n y a pas de pauvres en Hollande.....207
Chapitre III. — Méthode à suivre pour répartir la Taille équitablement,
on d après le principe que les riches doivent payer comme riches, et les
pauvres comme pauvres. — Obligation pour tous propriétaires et fer-
miers de déclarer, au greffe de leur Élection, la contenance et le revenu
de leur faire-valoirs. — Officiers de paroisses préposés au dénombrement
des prolétaires. — Répartition de la Taille réelle entre les paroisses et
les contribuables, par les officiers d élections. — Taille d industrie, doit
être mise en tarif dans les villes et gros bourgs. — Nécessités d un classe-
ment préalable des professions, dans les lieux où l on n adopterait pas cette
mesure, pour y subordonner l importance des cotisations individuelles.—
Minimum et maximum du tarif de la Taille pour les gens de journée des
campagnes. —Attributions du commissaire préposé au répartement gé-
néral des Tailles. — Envoi des rôles dans les paroisses. —Faculté de
s affranchir de l obligation de la collecte, et de la responsabilité qu elle
impose, par l engagement de verser dans le délai d un mois, au receveur
des Tailles, le montant de sa cotisation individuelle. — Privilèges à ac-
corder au Trésor en matière-de Tailles. — Partage des remises à allouer
pour l assiette et la perception de l impôt. — Heureux effets de tous ces
règlements.....................208
Chapitre IV.—Que tous les désordres qu on a exposés rendent la somme
de l impôt bien inférieure à celle que pourrait acquitter la France. —
Moyen de couvrir le déficit qu occasionnerait la suppression des Aides,
des Douanes provinciales, et des.Droits à l entrée et à la sortie des grandes
villes. — Calculs et considérations à ce sujet. — Un impôt sur les che-
minées ......................212
Chapitre V. — Qu il y a solidarité dans le malaise oul aisancede toutes les
classes de citoyens. — Quatre sortes de personnes intéressées à l inno-
vation qu on propose, les laboureurs, les artisans, les bourgeois etles
nobles. — Preuves qu elle profitera à tous, ainsi qu à l État.....211
Chapitre VI. — Première conclusion à tirer de ces Mémoires : la sagesse ou
l inhabileté des hommes qui gouvernent n a pas moins d influence surla
richesse d un pays, que la fertilité du sol et la nature du climat.—Les lois
de Tordre économique ne se violent jamais impunément. — Désastreuses
conséquences de la perturbation artificielle qu on y apporte. — La Pro-
vence, la Normandie, etle reste de l État, victimes.de cette perturbation. 218
Chapitre VII. — Seconde conclusion à tirer de ces Mémoires : le principe
des financiers est que, pour le prince, la France est uit pays ennemi,
dont la ruine ne doit pas causerie moindre scrupule.—Hypothèse qui dé-
montre l absurdité de cette doctrine. — Folie des moyens ordinaires et
extraordinaires de se procurer de l argent...............221
Chapitre VIII. — Conclusion générale de ces Mémoires. — Le projet ex-
posé , moyen certain de trouver tous les fonds que la guerre exige.—L édit
qui le mettrait à exécution enrichirait tout le monde, et rétablirait le crédit
public et privé en vingt-quatre heures. — Pourquoi Ton a de tout temps,
en France, crié contre l impôt. — Préjudice que cause à la couronne et
aux sujets la création incessante de nouveaux offices. — Mesures indis-
pensables pour emprunter à bon .marché. — Le progrès de la richesse
publique accroît naturellement le produit de toutes les branches de l im-
pôt. — La science financière n est que la connaissance approfondie des
intérêts de l agriculture et du commerce : elle manque aux ministres, qui
ne savent qu immoler le prince et le peuple aux traitants.—Le projctqn on
propose est inattaquable, et la guerre une raison sans valeur pour con-
clure à son ajournement . . . ......... ·.....225
Chapitre IX. — Résumé de ces Mémoires en vingt-cinq articles . . . 236
Chapitre X. — Autre résumé, encore plus sommaire que le précédent . 240
Supplément au Détail de la France.............241
FACTUM DE LA FRANCE.
Chapitre I, — Préambule nécessaire. — Peu de succès du Détail de la
France. — Offre de 80 millions au roi, pardessus la capitation et tous les
tributs ordinaires.—Pourquoi il ne faut pas s empresser de traiter l auteur
de visionnaire.—Ce n est pas seulement son opinion personnelle qu il ex-
prime, mais celle de tous les laboureurs et de tous les commerçants du
royaume. — Il plaide la cause du peuple contre le beau monde, et il porte
à ce dernier le défi de réfuter une seule de ses propositions, autrement
que par des extravagances. — Nécessité de se servir de ce mot, quoique
la politesse le désavoue. — Qu en France il y a beaucoup plus de profit à
tromper un ministre, pour ruiner le prince et le peuple, qu à conquérir un
royaume au monarque...................248
Chapitre II. — Qu il ne faut que deux heures de travail et quinze jours
de temps pour procurer 80 millions au roi, payer toutes les dettes de l État
en dix ans de paix, et doubler le revenu ordinaire de la couronne en sup-
primant la capitation, dans un délai de cinq ans. — La richesse des sujets
est l unique base de la richesse des princes. — Ce principe méconnu de-
puis 1660. — Diminution de 1,500 millions dans le revenu national : ses
trois causes.—De la politique suivie à l égard des grains.....252
Chapitre III. — Suite du précédent. — Une pàuse, après le premier acte
de la pièce. . ...................255
Chapitre IV. — De la nature de la richesse. — Le commerce des premiers
âges du monde. —- La civilisation rend les métaux précieux nécessaires
aux échanges. —Rôle véritable de la monnaie. — Elle peut être suppléée
par le papier, le parchemin, et même la parole. — L argent n est un prin-
cipe de richesse que dans les pays qui le produisent. — Lerapport de l ar-
gent avec les marchandises, le haut ou le bas prix des choses, indifférent
en lui-même, quand ses causes sont naturelles. — On était aussi riche
avec mille francs de revenu du temps de François Ier, qu aujourd hui avec
quinze mille livres de rente. — L intérêt général de la société veut que
personne ne donne à perte son travail, ou le produit de son travail. —
Révolte de l égoïsme contre cette loi providentielle, ou guerre permanente
des vendeurs et des acheteurs. — La paix et l équilibre ne peuvent être
que le résultat de la liberté des échanges. — Conséquences du régime
contraire.....................256
Chapitre V. — Que la consommation est le principe de toute richesse. —
De la Taille. —Les trois vices de cet impôt, et le mal qu ils occasionnent.
— Considérations sur le régime des blés.—La misère de l agriculteur en-
traîne la ruine de tous les autres membres du corps social. — Il y a soli-
darité nécessaire d intérêts, non-seulement d homme à homme, et de
province à province dans un même État, mais encore de pays à pays. —
L alliance des dévots et des traitants............261
Chapitre VI. — Qu il est de l intérêt commun du souverain et du peuple
que les impôts ne soient pas nombreux, et que leur produit passe, le plus
directement possible, des mains des contribuables dans les caisses de
l État.—Système fiscal des Romains, dela Turquie, du Mogol, de la Hol-
lande et de l Angleterre. — En France, depuis 1660, dix mille espèces de
taxes, dix mille juges fiscaux, et cent mille hommes employés à la per-
ception du revenu public, — Régime financier de la monarchie jusqu à
François Ier. — Tableau du règne de ce prince. — Comparaison de son
revenu avec celui de Louis XIV..............266
Chapitre VII. — Comment le désordre s est introduit dans les finances
depuis François Ier. — Anticipations et emprunts. — Catherine de Mé-
dicis, les traitants italiens, et les États généraux. — Henri III et ses
profusions.—Henri IV, et l heureuse ignorance du duc de Sully.—Marie
de Médicis, et la science financière des traitants italiens. — Richelieu
double le revenu public. —Minorité de Louis XIV : nouveaux désordres
financiers. — La harangue du président Amelot, et les récriminations du
surintendant- Fouquet. — L autorité des parlements, seul obstacle aux
concussions des hommes de finances, depuis la suppression des États gé-
néraux ......................275
Chapitre VIII. — De l administration des finances depuis 1660.—Un mi-
nistre intègre, et d effroyables abus. — Fâcheuse préférence donnée, sur
la Taille, aux impôts de consommation, et aux affaires extraordinaires.—
Le commerce des céréales et des liquides anéanti.—Des propriétaires de
vins réduits à livrer leurs marchandises et leurs bateaux en payement des
droits. — La douane de Valence. - Vingt-six taxes à payer par un bâti-
ment de commerce.—Pourquoi l on a privé les parlements du droit de re-
montrances. — Le goût ou le besoin des places. .— L ordre consiste-t-il
dans le maintien des abus? — La guerre aux charges de robe, ou l anéan-
tissement de la monnaie de parchemin. — Les partisans aux abois . . 285
Chapitre IX.—Comparaison qui explique la véritable situation du royaume,
et la facilité de remédier aux maux qui l accablent. — De la réforme de
la première cause de la misère publique, la Taille........294
Chapitre X. —De la réforme des deux autres causes de la misère publique,
le régime des blés, et les droits d aides et de douanes. — L avilissement
du prix des blés, et ses funestes conséquences, ne tiennent pas à la na-
ture des choses. —Diminution que les aides et les douanes apportent au
revenu national. — Ridicule des entraves apportées à la circulation des
produits. — Nécessité de la suppression des douanes intérieures et des
droits à la sortie du royaume. — Maintien des droits d importation en
retranchant toutes les formalités qui gênent le commerce. — Détails sur
l établissement du droit de quatrième denier, et réduction de ce droit. —
Abaissement des droits d entrée dans les villes non taillables, et fusion de
toutes les taxes de cette nature en une seule, dont la quotité soit certaine.
— Suppression des droits de jauge, et de la perception de toutes rede-
vances sur les marchandises en passe-debout.—L accroissement de la con-
sommation couvrira les Traitants du déficit opéré par la réduction des
droits. — Effets contraires de l abaissement du prix du tabac, et de l élé-
vation de la taxe des lettres.— Nécessité de proportionner l impôt aux fa-
cultés des contribuables................298
Chapitre XI.—La capitation, au dixième, de tous lesbiens meubles et im-
meubles , moyen de hausser de 80 millions le revenu de l État. —Absur-
dité des bases actuelles de cet impôt. — Il accable le pauvre et ménage
le riche. — Il doit être proportionnel à la fortune de chaque citoyen. —
Réponse à l objection, que la quotité des revenus individuels n est pas fa-
cile à découvrir, et qu il serait inquisitorial d en exiger la déclaration.—
Le payement de la capitation au dixième doit avoir lieu en numéraire, et
non en nature. — Critique de la Dîme royale.,. — Le système qu on at-
taque, impossible à défendre. — Pourquoi il faut repousser de la Pro-
vence les blés de Barbarie................307
Chapitre XII. — Récapitulation : facilité qu a le roi de se créer un revenu
ordinairede 300 millions. — Un prince doit considérer ses sujets comme
un sage propriétaire considère ses fermiers. — Le dommage qu on leur
ciale. — Tout vendeur doit être acheteur, et vice vertå : nécessité, dans
l intérêt général, que tout échange profite aux deux parties entre lesquelles
il a lieu. — Ce résultat, de même que le perfectionnement de l industrie,
ne peut être amené que par la concurrence et la liberté des producteurs,
— Importance de l équilibre proportionnel dans le prix courant des mar-
chandises de-toute nature, et des productions de la terre principalement.
— Influence de cet équilibre sur la demande de la monnaie. — Consé-
quences désastreuses de l avilissement du prix des blés . ... i . 383
Chapitre Y.— De la misère et de ses causes. — Liaison intime de la ri-
chesse individuelle avec la félicité publique. — L état social étant le pre-
mier besoin de l homme, et le travail la condition nécessaire de l existence
de la société, il en résulte que tout travailleur doit pouvoir vivre commo-
dément dans une société qui ne déroge pas aux lois de la nature. — Le
respect de ces lois, ou la liberté de l industrie, seul moyen dé rendre im-
puissants les efforts continuels de l égoïsme pour détruire l harmonie so-
ciale.—Quels sont les rapports nécessaires des vendeurs et des acheteurs.
— Danger de méconnaître ces rapports, surtout quand il s agit des pro-
duits de l agriculture. — Effets de la préférence donnée à l argent sur les
richesses naturelles. — Comment ce métal est tour à tour l esclave ou le
tyran de la société.—De la ruine du crédit et de l établissement de l usure.
— Que le prince et le peuple sont ceux qui ont le plus à souffrir d une
mauvaise organisation sociale..................388
Chapitre YI. —Des conséquences désastreuses qu entraîne pour le prince,
ou pour l État, la prépondérance de l argent sur les richesses naturelles.
— Ce n est pas avec de l argent en réalité, que le souverain entretient les
armées de terre ou de mer, et rétribue tous les services publics. — Né-
cessité de demander à la terre tout ce qu elle peut produire, et de ne pas
refuser des moyens de subsistance aux travailleurs, puisque la richesse,
et l impêt par conséquent, n ont d autres principes que la terre et le tra-
vail de l homme. — Opposition des intérêts du souverain et des gens de
finances.— L argent bienfaisant et l argent criminel. — Le retour aux lois
de la justice et de la raison rétablirait immédiatement l harmonie sociale.
— Double tableau des effets contraires de l ordre et du désordre écono-
miques. — Conclusion de ce Mémoire ...........396
Notice historique sup Law; ses écrits et les opérations du Système . . 419
CONSIDÉRATIONS SUR LE NUMÉRAIRE ET LE COMMERCE.
Chap. I. — Comment s évaluent les marchandises. — Des échanges. — De
l argent ; sa valeur comme métal ; qualités qui le rendent propre à servir
de monnaie ; enfin de la valeur additionnelle qu il a reçue par ce dernier
emploi.......................443
Chap. II. — Du commerce, et jusqu à quel point il dépend du numéraire ;
que l accroissement de la population dépend du commerce.— Du change. 449
Chap. III. — Des divers moyens employés pour conserver et augmenter le
numéraire. — Des banques...............d64
Chap. IV. — Examen des divers moyens que l on propose aujourd hui,
comme de hausser les espèces, ou de les allier ; de monnayer la vaisselle ;
de régler la balance du commerce ; ou de rétablir la banque.....470
Chap, V. — Insuffisance de tOHS les moyens proposés pour augmenter les
espèces, ou pour établir un crédit, avec promesse de payer en argent. —
L argent monnayé déchu de sa valeur ancienne. — La terre a plus de va-
leur. — L argent peut perdre la valeur additionnelle qu il a reçue de son
emploi comme monnaie................480
Chap. VI. — Examen du projet remis au Parlement par le docteur H. C. 491
Chap. VII. — Mon projet; motifs sur lesquels je l appuie . ..... 495
Chap. VIII,—Fâcheuse situation del Écosse malgré ses avantages naturels. 510
MÉMOIRES SUR LES RANQUES.
Premier Mémoire,..................517
§ I .... ...................517
§ II.......................521
5 III.......................528
§ IV.......................532
§ V. Des objections que le sieur Law s est formées contré rétablissement
de la Ranque...................535
Second Mémoire......................543
LETTRES SUR LES RANQUES.
A Son Altesse Royale Monseigneur le dec d Orléans.....578
A Monseigneur le duc de Rourbon............598
MÉMOIRES JUSTIFICATIFS..............601
LETTRES SUR LE NOUVEAU SYSTÈME DES FINANCES.
Lettre écrite à M. ***, sur le nouveau Système des finances, et particu-
lièrement sur le remboursement des rentes constituées......608
Seconde Lettre, où l on traite du crédit et de son usage . . ¦ . . . 610
Réponse aux deux Lettres sur le nouveau Système des finances . . . . 615
Troisième Lettre, où l on traite encore des constitutions du crédit, et où
l on explique l usage des monnaies en général, et les avantages de la mon-
naie de banque en particulier...............624
MÉMOIRE SUR L USAGE DES MONNAIES .... 637
Notice historique sur la vie et les travaux tie Melon. 689
Chapitre I. — Principes. . . .............668
?. - Du Blé.................669
Iii. — De l augmentation des habitants....... · · 674
IV. —Des Colonies......................677
V. — De l Esclavage..............680
VI. — Des Compagnies exclusives..........683
VII. — Du Gouvernement militaire..........688
VIII. — De l Industrie . . . .............691
IX. — Du Luxe................696
X. — De l Exportation et de l Importation..............702
XI. —¦ De la liberté du Commerce...........708
XII. — Des Valeurs numéraires ...........712
XIII» — De la proportion dans les Monnaies.......718
XIV. — De la sédition contre Philippe le Bel . ...... 717
XV. — Des Monnaies de saint-Louis et de Charles VII. . . .719
XVI. — Des Diminutions.............721
XVII. — De la cherte des Denrées............723
XVIII. — Réponses aux objections ............725
XIX. — Diverses observations sur les Monnaies.......730
XX. — Du Change...............736
XXI. — De l Agio...... ...............739
XXII. — De la balance du Commerce...........741
XXIII. — Du Crédit public..............748
XXIV. — De l Arithmétique politique..........755
XXV. — Des Systèmes..............765
XXVI. - Conclusion.......................775
Appendice au chapitre ?............ .....776
Notice historique sur la rie et les travaux de Dulot........781
Avertissement de l auteur................185
Planetoccasiondel ouvbage.—Legouvernementactuellouéetlouable. 786
CHAPITRE I. — DE QUELQUES maximes répandues dans l essai poli-
tique SUR LE COMMERCE, DEPUIS LE XIIs CHAPITRE JUSQU A LA EIN
DU XXs.
Article 1. — Si, toutes choses égales, c est le débiteur plutôt que le créan-
cier qui doit être favorisé................789
Article II. — Si ce fut la Diminution des mommies qui causa le soulève-
ment des peuples sous Philippe le Bel. — Il ne faut jamais deux prix
différents à une même espèce...............794-
Article III. — Si, dans la situation présente (1735), ce sont nos monnaies
qui attirent celles de Lorraine, ou celles de Lorraine quiattirent les uôtres. 796
Article IV. — Si ce fut Y Augmentation des monnaies qui, en 4709, fut
le salut de l État...................197
Article V. — Si la Diminution des monnaies fut cause des banqueroutes
arrivées en 1714 et dans les années suivantes. — État des finances à la
mort de Louis XIV...................800·
Article VI. — S il est vrai que VAugmentation portée par la refonte et
parla réforme du mois de décembre 4718, soutint les finances en 471
et 1717. — Principe important, et qu on ne doit point perdre de vue . . 810
Article VII. — Répliques aux réponses que l auteur que Y Essai politique
oppose à ce qu on objecte contre Y Affaiblissement des monnaies . . . 816
-Première application. — Les espèces et les denrées haussant de
vingt pour cent..................817
Seconde application. — L argent haussant de 20 pour 100, et les
denrées de 10 ; cas que l Auteur croit avantageux.......818
Troisième application. — Les espèces haussant de 20 pour 100, et
les denrées ne haussant point. — Principe important. — Sentiment
de M. Law...................820
Article VIII. — De la Proportion dans les monnaies, et de ses principes,
dont il est dangereux de s écarter. — De la proportion dans le titre. —
Principes. — Proportion entre l or et l argent. — La haute proportion
rend Tor cher. — La proportion basse rend l argent cher......826
Article IX. — Dans lequel on parle de quelques fautes légères qui se
trouvent au xxs chapitre de YEstai politique, et l on dit, par occasion,
deux mots sur le transport de l argent............835
Article X. — Dans lequel on répond à une objection qui oblige de parler
de quelques opérations du Système des finances de M. Law. — Origine
et utilité du crédit public dans un État.—Ce que Ton entend par richesses
réelles. Ce qu on ontend parcelles de confiance.—D où dépendent la force
et la puissance d un État. — Avantages des billets sur les espèces. — Le
crédit demande beaucoup de liberté. — Principes du crédit public. — Le
roi dit la cause de la chute du crédit.—Observations sur l arrêt du 5 mars
1720. — Raison que Ton croit qui a déterminé à conserver l action et à
sacrifier le billet. — L achat et la conversion des actions eu billets de
banque a causé à la Compagnie des Indes une perte de 1,470 millions.—
Il était aisé de conserver le crédit du billet. — Espèces qui étaient en
France en février 1720. — Hausser l espèce sans hausser le billet, c était
faire gagner l espèce aux dépens du billet. — Espèces portées à la banque
en 1720. — Diminuer l espèce sans diminuer le billet, c était faire perdre
l espèce et faire gagner le billet. — On ne pouvait toucher à l argent sans
toucher au billet, qui le représentait. — Ce qu était la masse des billets à
la masse des espèces au mois de mai 1720. — Seuls et uniques remèdes à
eette disproportion. — Ce qui a porté le crédit si loin. — Raisons que l on
avait de le diminuer. — Ce qui serait arrivé, si l arrêt du 21 mai 1720 erti
eu son exécution. — Mauvais effets produits par l arrêt du 21 mai. — La
véritable cause de ces malheurs déclarée par le roi. — L arrêt du S mars
a porté le coup mortel au crédit. — Situation de la Compagnie des Indes
en mai 1720. — Elle avait de quoi répartir 200 livres à 400,000 actions.
— Ce qui serait arrivé à l action si on l eut abandonnée. — L arrêt du 21
mai tourne tout le monde contre M. Law. — Le Parlement demande la
révocation de cet arrêt. — Cette révocation est l époque de la destruction
du Système. — La réduction du billet étant refusée, il fallait hausser la
valeur numéraire de l espèce. — On éteint 400,000 actions, et on rétablit
les rentes. — Deux partis en France occupés à se nuire. — Les constitu-
tions à charge à l État. — On nomme des commissaires à la banque et à
la Compagnie.—On défend de porter des diamants, etc.—Établissement
du compte en banque. — Montant des billets scellés et distribués le 30
juillet 1720. — Haussement des monnaies du 30 juillet 1720. — L arrêt
du 21 mai était un visa. — Le visa de 1721 était une opération fausse. —
Le Système aurait été avantageux, s il n eût été forcé.—Le Système com-
paré à un bel édifice.—M. Law voulait simplifier les revenus du roi, etc.—
L arrêt du 21 mai nous était avantageux. — Le Système n a péri que par
le défaut de confiance. — Calcul de la valeur des effets publics ayant et
après le visa de 1721 ................. 838
CHAPITRE II. — dans lequel on examine si l augmentation de la
VALEUR NUMÉRAIRE DES MONNAIES A ÉTÉ RÉELLEMENT AVANTAGEUSE
AUX ROIS ET AUX PEUPLES.
Article I. — Si cette Augmentation numéraire a produit le même pro-
grès et la même augmentation dans les fermes des terres et dans toutes
sortes de denrées..................870
Article II.—Comparaison des revenus de Louis XII avec ceux de Louis XV.
— Preuve du précédent calcul..............872
Article III. — Comparaison des revenus de François Ier avec ceux de
Louis XV.........................878
Article IV. — Comparaison des revenus de Henri II et de François II
avec ceux de Louis XV..................880
Article V.—Comparaison du revenu de Henri III avec celui de Louis XV.
— Preuve de la bonté de mes calculs, et que mes suppositions ne sont pas
trop fortes. — Comparaison des revenus de 1683 avec ceux de 1713. — Ce
qui résulte de tous ces faits. — Tous les hommes dépensent et achètent.
— Les paysans et les laboureurs tirent leurs moyens de payer du com-
merce. — Quoique Louis XV soit moins riche que les rois ses prédéces-
seurs, il ne s ensuit pas qu il tire moins de ses sujets : au contraire, il en
tire réellement davantage................881
Article VI, contenant une addition à ce chapitre. — L augmentation des
impositions ne fait point retrouver au roi ce que lui font perdre les muta-
tions des monnaies.—L Augmentation des monnaies diminue les revenus.
— Revenus de 1683 et de 1730. — Ceux de 1730 plus faibles que ceux de
1683, quoique le numéraire soit plus grand . . . ......891
CHAPITRE 111.—danslequel il est traité du change, de quelques-
unes DES CAUSES QUI FONT VARIER LE PRIX DES BIENS DE TOUTE NATURE ;
DU STSTÉHE DE M. LAW, DU COMMERCE ET DE LA NAVIGATION EN GÉ-
NÉRAL, AINSI QUE DES OBSTACLES QUI RETARDENT LEURS PROGRÈS.
Articles 1 A VI. — Principes du change et du commerce. — Ce que c est
que le pair. — Deux sortes de monnaies sont l àme du commerce, l une
réelle et l autre idéale. — Elles nous fournissent deux sortes de paricés,
ou de rapports à considérer : le pair réel et le pair politique. — Ce qu on
entend par la balance du commerce.—Quel change nous est avantageux,
et quel est celui qui nous est contraire. — Moyen sûr et prompt de con-
naître l état du commerce ................894
Article VU. — De quelques-unes des causes qui font varier le prix des
biens de toute nature. — Du Système de M. Law. — Du commerce et de
la navigation en général, ainsi que des obstacles qui retardent leur pro-
grès.— La France a des avantages pour le commerce que les autres Etats
n ont point.—La noblesse ne fait point le commerce.—Services du noble
et du négociant. — Sentiment du duc de Sully. — Le commerce en gros
et martime n a rien que d honorable. — Témoignages de l antiquité en fa-
veur de ce commerce. — Les empereurs romains le favorisaient. — Le
commerce maritime honorable chez les anciens. — La France, aussi bien
que l empire romain, a des villes maritimes et commerçantes.—Les forces
maritimes nécessaires h la puissance des États. — Établissement de la
banque générale et de la Compagnie des Indes. — Actions d Occident et-
des Indes. ·— Situation du crédit au 4 octobre 1119. — Progrès du Sys-
tème. — Situation du crédit à la fln de novembre 1719. — Ses effets. —
Situation du roi et de la Compagnie des Indes. — La situation du rentier
n était pas favorable.—Montant des effets publics à la fln de chaque mois.
— Réponse à ceux qui proposaient la destruction de la Compagnie des
Indes. — La navigation est l âme du commerce, et le moyen d augmenter
la puissance du roi. — Ce que coûtait la marine en 1681. — Autre calcul
fondé sur le prix d un vaisseau de 60 canons, qui coûte 600,000 livres
tout armé.— Qui est le maître de la mer et le maître de tout.—.Nécessité
où est la France d avoir une puissante marine. — Dénombrement denos
hommes de mer. — Le premier honneur est dû au pavillon français.—
Dans les premiers temps, les nobles et les roturiers commerçaient égale-
ment.—C est la navigation et le commerce qui font la puissance de l An-
gleterre , de la Hollande, de Gênes, etc. .— Nécessité où est la France
d avoir un port au mffieu-de la Manche, et.en quel lieu......898
FIN DE LA TAULE.
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