Histoire des origines de la langue française:
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1. Verfasser: | |
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Format: | Buch |
Sprache: | French |
Veröffentlicht: |
Paris
Didot
1872
|
Schlagworte: | |
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adam_text | TABLE DES MATIÈRES.
CHAPITRE PREMIER.
ÉTAT PRÉSENT DE LA QUESTION DES ORIGI.NES DE LA LANGUE FRANÇAISE.
DANS QUELLE VOIE DOIT ÊTRE CHERCHÉE 1A SOLUTION.
Pages.
Empire de la langue française. — Pour le maintenir, il faut retremper la langue
à ses sources. — Oii sont-elles? — Est-elle une dérivation du latin et du grec?
— Est-elle originale et nationale ? — Tel est le problème à résoudre. — 11 n a ja-
mais été sérieusement posé et étudié. — Idées de Claude Fauchet, d Etienne
Pasquier, de Gilles Ménage. —Ils croient le français une langue dérivée. — Idées
contraires -de Dom Paul Pezron et de Dom Jacques Martin. — Ils le croient une lan-
gue originale et nationale.— )ls expliquent la présence des mots latins et des
mots grecs dans le français par Ja communauté d origine des peuples primitifs
qui occupèrent la Grèce, l Italie et la Gaule. — Leibniz approuve cette idée. —
La question s égare de nouveau à la 0n du dix-huitième siècle. — Travaux de
Barbazan, de Legrand d Aussy, de Roquefort. — L Académie Celtique et ses erreurs.
— Etude des dialectes delà France ordonnée par Napoléon Ier. — Raynouard. —
Espérances fondées sur ses travaux. —Son système. —11 retombe dans la vieille
ornière. — L École des Chartes, — Sa doctrine. — Opinion des savants étrangers
sur l origine de la langue française. — Travaux de Pictet, de Bopp, de Max
Miiller et de Frédéric Diez. — Ils laissent la question au point où ils l avaient
trouvée. — L auteur adopte et complète les idées de Dom Paul Pezron et de Dom
Jacques Martin. — 11 croit la langue française originale. —L antiquité et la gran-
deur de la nation gauloise ne permettent pas de penser qu elle ait eu une autre
langue que la sienne......................................................... 1
CHAPITRE II.
LA LANGUE GAULOISE RÉSISTA ET SURVÉCUT A LA DOMINATION ROMAINE.
Dialectes généraux de la langue gauloise à l arrivée de César. — Les Romains im-
posent le latin comme langue légale, non comme langue populaire. — Cet usage
est celui detous les conquérants. —¦ Les Romains n empêchèrent aucune des na-
tions conquises de conserver salangue usuelle. —Tous les peuples d Italie conser-
»êrent leur langue sous la domination romaine. — Ainsi firent les Latins, les Om-
briens, les Osques, les Étrusques, les Gaulois cisalpins. ¦— Ainsi firent, bors de l I-
talie, les Carthaginois, les Grecs, les Syriens, les Égyptiens. — Preuves. — Toutes
les langues étaient en usage â home, où le latin n avait que le domaine légal et
officiel. — II y était langue d État. — Révolution morale qui à partir d Antonin
le Pieux fait créer quatre langues légales a côté du latin. — Le grec, le punique,
548 TABLE
Toges.
le syrien, le gaulois deviennent des langues officielles, pour la rédaction des con-
trats. — Le gaulois était encore langue légale à 11 mort de Justinien, un siècle
après l arrivée «les Francs dans la Gaule.— Les romains n avaient donc pas aboli la
langue gauloise. — Faits et témoignages historiques établissant, de siècle en siè-
cle, l usage de la langue gauloise jusqu à Hugues Capet et à l époque des trou-
vaires. — Est-il resté des textes en langue gauloise ? — Oui. —11 en existe par mil-
liers.— Ils ont été méconnus, pareequ ils portent le nom de langueromane. — Té-
moignages historiques établissant avec netteté que les textes dits romans sont
gaulois. —La démonstration spéciale de ce point important fait l objet du chapi-
tre suivant.............................•................................... 29
CHAPITRE III.
LA LANGUE GAULOISE PREND LE NOM DE LANGUE KOMAKE.
ÉPOQUE ET CAUSES DE CE CHANGEMENT.
Causes qui ont dérobé aux philologues l existence de la langue gauloise. — Elle
avait changé de nom à l époque de l établissement des Barbares dans la Gaule,
et s était appelée langue romane. — Motif de cette nouvelle appellation. — Ce
changement de nom est établi par un ensemble de preuves historiques. — Notions
précises sur la langue romane. — Fausse définition donnée par l Académie fran-
çaise. — La langue romane est antérieure au dixième siècle et postérieure au
quatorzième. — Elle a été parlée non-seulement dans le midi, mais dans toutes
les parties de la France. — Faits à l appui de cette vérité. — A l arrivée des Bar-
bares, les Gaulois prennent le nom de Romains. — Ce changement de nom est
fondé sur la loi d Antonin le Pieux. — Témoignages qui l établissent. — La langue
des Gaulois prend alors le nom de langue romaine ou romane. — Témoi-
gnages historiques établissant que les Gaulois prirent en effet le nom de Romains
à l arrivée des Barbares. — Preuves tirées du texte des lois barbares, de Fré-
dégairc, de Sigebert de Gembloux. — Le nom de langue romaine ou romane
désigne désormais dans toute la Gaule la langue maternelle des populations.—Dé-
tails à ce sujet. — La langue romane était parlée par les illettrés. — Elle est
distincte du latin. — Livres traduits du latin en roman, afin que le peuple
les entende. — L enseignement de la religion donne l impulsion à l emploi de
la langue romane. — Série des livres religieux écrits en roman. — Série des
compositions mondaines, historiques et| poétiques. — Serments de 8S2. — Can-
tique de sainte Eulalie — Poème de Boëce. — La langue romane est donc l an-
cienne langue des Gaulois. — Objection faite à cette théorie. — Réponse. —
La doctrine qui fait venir le roman du latin est moderne. — Le moyen âge ne
l a pas connue — Opinion de Dante. — Deux langues peuvent avoir des mots
communs, sans que l une les ait donnés à l autre. — Mots communs au latin
et au sanscrit, sans que les Romains et les Hindous aient communiqué. — La
langue romane repose sur un système philologique opposé au latin. — La
langue romane est en possession de toutes ses règles dès sa première appari-
tion,...............*.................................................... QU
CHAPITRE IV.
LA LANGUE FRANÇAISE N A REÇU Kl SES MOTS LATINS DES ROMAINS,
SI SES MOTS GRECS DES PHOCÉENS.
l ersonne n a osé faire la théorie historique de la dérivation du français par rapport
au latin. — On s est borné à affirmer le fait, sans l expliquer. — Deux langues
DES MATIÈRES. 549
Pages.
peuvent avoir des mois communs, sans se les être communiqués. — Mots sans-
crits nombreux dans le latin. — Mots grecs nombreux qui sont dans le français et
dans les patois delà Gaule. — D où viennent-ils 7—Onles a attribués à l action des
Phocéens de Marseille.— Les Phocéens ne peuvent avoir porté leur langue dans
les contrées oii ils n ont pas pénétré, telles que l Ile de France, la Bretagne, la
Gascogne. — 11 va être démontré que le français ne doit ni ses mots latins aux Ro- ¦
mains , ni ses mots grecs aux Phocéens. — Histoire des légions de César. — Oîi
avaient-elles été levées ?—Quelles langues parlaient-elles? —La 7° , la 8™, la 9Ioe,
la 10° e, parlaient italien, c est-à-dire tous les patois antiques de l Italie. — La Ume,
la 12 la IS™, la lUm, la 15me, la 16 e et la lre parlaient gaulois et illyrien.-----
Détails et preuves. — A l époque de César il n y avait dans les armées qu un Ro-
main contre dix Italiens.—Sous Auguste il n y avait qu un Romain contre treize Ita- -
liens. ¦— Sous Claude il n y avait qu un Romain contre vingt-trois Italiens. A partir
desAntoninsles Romains ne formèrent plus qu un pour cent. — On ne parlait donc
pas latin dans les armées romaines à partir de César, et ces armées, enfermées
dans des camps, ne communiquaient pas avec les populations. — Quant auxPho- .
céens de Marseille, de Rosés et d Ampurias, ils ne parlaient plus grec du temps
de César. — Ils parlaient gaulois et espagnol. — Preuves. — D ailleurs, les Pho- ¦
céehs n avaient pu porterie grec dans les pays avec lesquels ils n avaient pas de
relations. — Liste des mots grecs qui se trouvent dans les dialectes de l Ile-de-Fran-
ce, — de la Gascogne, — de la Basse-Bretagne. — La présence dans les dialectes de
la Gaule, soit des mots latins, soit des mots grecs ne peut donc s expliquer que
par l origine commune des peuples qui parlent les langues oîi se trouvent ces
mots...................................................................... 104
CHAPITRE V.
ÉLI31IJiAT10N DE LA THÉORIE VULGAIRE QUI DÉRIVE DD LATIN
LA LANGUE FRANÇAISE ET LES PATOIS.
La théorie qui dérive le français du latin et du grec n est donc qu un pur préjugé.
— Les textes allégués en sa faveur la renversent. — Passages de Valère-Maxime et
de saint Augustin. — Leur sens est opposé à celui qu on leur attribue. — II en
est de même des textes de Velteius Paterculus, de Tacite, de Pline le Jeune, de
¦ Sidoine Apollinaire, de saint Irénée et de saint Jérôme. — Aucun de ces textes ne .
dit que la nation gauloise avait oublié sa langue pour parler latin. — Saint Irénée
déclare lui-même avoir prêché et écrit en patois de Lyon. — Raisons qui détermi-
nèrent saint Jérôme à employer le latin pour écrire à deux femmes gauloises très-
insLruites. — Récapitulation de toutes les preuves établissant que la langue gau-
loise ne cessa jamais d être parlée sous la domination romaine. — Le latin n aurait
pas pu, en se corrompant, engendrer le gaulois, langue d une nature absolument
différente. — Preuves de la différence essentielle du latin et du gaulois. — Génie
absolument contraire du substantif, du verbe et de la syntaxe. — Vaines tentatives
faites pour faire dériver du latin l article te, ta, tes. — Objections insolubles que
soulève l hypothèse de la dérivation latine ou grecque. — 11 faut donc éliminer dé-
finitivement cette théorie, et expliquer la présence des mots latins et grecs dans
le français et dans le patois par l origine commune des Gaulois, des Latins et des
Grecs Pélasges. — Tel est le but des chapitres suivants......................... 135
CHAPITRE VI.
LA NATION GAULOISE. — SES NOMBREUSES TRIBUS. — SON OHITÉ.
Noms divers qu ont portés les Gaulois, suivant les pays où ils s établirent. — Ce
550 TABLE
Pages.
sont les Romains qui les nommèrent Gaulois ; eux-mômes se donnaient le nom
de Celtes. — Les .Aquitains, les Provençaux, les Belges étaient Celtes, comme
les autres. — La nation gauloise entre dans l bistoire 599 ans avant l ère tuI-
gaire. — Émigration de Sigovese dans la vallée du Danube, et de Bellovèse dans
la vallée du Pô. — Noms et pays des Gaulois qui émigrêrent. — Comparaison de
la civilisation gauloise et de la civilisation européenne à cette époque. — Les
Gaulois avaient leur philosophie et leur poésie 115 ans avant la naissance d Héro-
dote. — Unité de la nation gauloise. — Les Bretons sont de purs Gaulois. — Ori-
gine de leur nom. — Date de l entrée des populations allemandes sur la rive gauche
du Rhin. — Les Francs, les Bourguignons, les Wisigoths, les Normands oublient
leur langue, et parlent gaulois. — Seuls, les Basques sont étrangers à la Gaule
et à l Europe. — Système de M. de Humbold sur les Basques. — 11 est repoussé
par les faits. — Preuves. — L unité gauloise a donc résisté à toutes les invasions. —
Des tribus gauloises peuplent l Espagne primitive, sous le nom d Ibères. —
Deuxième invasion des tribus gauloises, sous le nom de Celtibères.— Époque
approximative de la seconde invasion. — Faits qui les prouvent toutes deux. —
Les Tyriens, les Carthaginois, les Grecs, les Romains n altèrent ni la nationa-
lité ni la langue gauloise des Espagnols. — Seuls, les Cantabres ou Vascons, race
étrangère aux Celtes, conservent, en Espagne, leur nationalité et leur langue
intactes. — Système et erreur de M. Bladé, qui a cru que les Cantabres étaient
Celtes. — Les Basques doivent venir d Afrique. — Tribu de l Aurès qui parle un
dialecte basque, et s entend avec les Basques espagnols et français.............. 157
CHAPITRE VII.
LA LANGUE GAULOISE. — SES DIALECTES. — LES PATOIS.
Les dialectes de la langue gauloise existaient du temps de César. — Ce sont les
patois. — lis étaient l idiome particulier des tribus gauloises. — Théories et
erreurs des philologues au sujet des patois. — Le mot patois était employé
dès le treizième siècle. — II signifiait langue locale. — Tous les peuples ont eu
leurs patois. — Patois grecs, qu on nommait dialectes. — Les patois sont la
source des langues littéraires. — Nombre considérable des patois qui se parlent
en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Angleterre. —Division gé-
nérale des patois français. — Doctrine de M. Littré sur les patois. — II attri-
bue leur formation au latin et au climat. — Faits nombreux qui la renversent.
— L histoire et la géographie prouvent que les patois sont nationaux, qu ils ap-
partiennent et correspondent aux anciennes cités ou aux anciens pagi de la
Gaule. — Preuves diverses de leur antiquité et de leur nationalité. — Les noms
des villes, des rivières et des montagnes sont empruntés aux langues locales, et
sont antérieurs à la conquête. — Les géographes grecs et latins les ont défigurés.
— Mots appartenant encore aux patois, et qui sont cités dans les anciens auteurs
grecs ou latins. — La nationalité et l originalité des patois est donc incontestable.
— Ils constituent la langue gauloise, comme les dialectes de la Grèce constituaient
la langue grecque. — Sature de la langue gauloise. — Dnité de sa grammaire.
— Elle est entièrement différente de la grammaire latine, par le substantif, le
verbe et la syntaxe. — Erreur accréditée au sujet des dialectes du midi. — Le
gascon est un dialecte spécial. — Ses afBnités avec le bas-breton. — Unité des pa-
tois de la Gaule. ¦— Comparaison avec le français et avec le gascon du bas-
breton , du suisse, du forézien, du lorrain et du normand. — Les patois de la
Gaule ne forment qu une seule et même famille avec ceux de l Espagne et de l I-
talie. — Culture de la langue gauloise sous la domination romaine. — Alpha-
DES MAT1ÈBES. 551
Pages.
bet des Gaulois retrouvé. — Les bardes sont les prédécesseurs des troubadours,
qui les ont continués........................................................ 209
CHAPITRE VIII.
ÉTABLISSEMENT DES GAULOIS EX ITALIE, OU LES AVAIENT PRÉCÉDÉS LES TRIBUS LATINES,
OMBRIENNES, PÉIASG1QUES ET ÉTRUSQUES. — LEUR DIFFUSION
EN EUROPE ET EN ASIE.
La Gaule fut le foyer d oïl la race gauloise rayonna en Europe. — Récit de
ses émigrations en Italie, ou les avaient précédés les Latins, les Ombriens, les
Pélasges et les Étrusques. — Départ de Sigovèse et de Bellovcse vers le Danube
et les Alpes, où s établissent les tribus de Sigovèse. — Arrivée des tribus de
Beïlovèse au pied des Alpes. — Passage et emplacement successif des cinq émi-
grations de Gaulois, entre Suze et Rimini. — Dénombrement de leurs tribus.
— Dialectes apportés par les Gaulois en Italie. — Ils s y parlent encore, avec leurs
caractères primitifs, qui sont complètement celtiques. — Ces dialectes sont com-
muns à l Italie, où des tribus gauloises avaient plus anciennement pénétré. —
Histoire de ces tribus. — Les Aborigènes ou Latins. — Leur langue. — Le
nom du Pic prouve qu elle est gauloise. — Les Ombriens. — Témoignages qui
établissent leur nationalité gauloise. — Les Pélasges. — Leur langue. — Leur
arrivée en Italie.—Ils sont une branche barbare de la famille grecque, ou des Gau-
lois-Grecs. — Les Étrusques. — Systèmes sur leur nationalité. — Ils sont des
habitants primitifs de l Italie. — Leur langue a le caractère ombrien et gaulois.
— Prise de Rome par les Gaulois Sénons, établis dans la Calabre. — Fables de
Tite-Live à leur sujet. — Participation des Gaulois dans les affaires de l Europe.
— Leurs traités avec Denys l ancien et les Carthaginois. — Leur établissement
en Hlyrie et dans la vallée du Danube. — Leur tentative sur Delphes. — Leur
passage et leur établissement en Asie Mineure. — Royaume gallo-grec. — Son
histoire et sa chute. — Nationalité des Valaques, Gaulois établis sur le Danube.
— Ils sont les Tectosages, mentionnés par César............................. 201
CHAPITRE IX.
PATOIS ANTIQUES DE L ITALIE. — L OMBRIES, L OSQUE, L ÉTRCSQUE.
Commencement modeste de la nation romaine. — Isolement des peuples italiens,
causé parla différence de leurs langues. — Les Romains leur donnent plus tard
un lien, par la langue latine. —• Nombre, et diversité des alphabets italiens. —
Langues antiques de l Italie retrouvées dans les inscriptions.— Nombre de ces
inscriptions. — Temps qu il a fallu pour les lire et les interpréter. — Six langues
principales de l Italie antique. — Latin rustique, ombrien, sabin, osque, étrusque,
gaulois. — Leurs limites. — C étaient les dialectes d une même langue. — Les •
anciens Italiens s entendaient avec peine; les Romains ne les entendaient pas. —
Preuves de ce fait. — Ce phénomène se reproduit dans l Italie moderne, en Espagne
et en France. — Comparaison de l ombrien et du latin. — Comparaison de
I osque et du latin. — Ces trois langues avaient un vocabulaire commun. — Elles
étaient trois dialectes de l italien antique. —Dialecte étrusque. —Principes qui
doivent présider à son étude. — Le toscan moderne doit ressembler à l étrusque
ancien. — Les Grisons ou Rhètes sont Étrusques. — Témoignages des historiens.
— Leur langue justifie ces témoignages. — Exemple. — II faut distinguer la lan-
552 T4BLE
Pages.
gue sacrée des Étrusques de leur langue populaire. — La première est encore-
un mystère. — Inscriptions en langue sacrée. — Inscriptions en langue popu-
laire.— Elles sont dans les tombeaux.—Sens de Lartli, de T/iana, de Seci Avil.
— Erreur des philologues. — Détails. — RU. — Sens de Lupu. — De Tularu. —
Nom des femmes étrusques. — Nom des enfants. — Interprétation de mots étrus-
ques. — Twrris. — Lcmista. — Pliius. — Subulo. — Arakos. -r- jEsar. — Tous
ces mots sont gaulois. —¦ Noms d hommes, de héros, de dieux. -— Les patois anti-
ques de l Italie déclinent et conjuguent comme les dialectes gaulois. — Erreurs
des épigraphistes réfutées par les textes mêmes. — Exemples. — Les patois anti-
ques de l Ombrie, du Samnium, sont les mêmes que les patois français actuels. ¦—
Preuves. — Ils ne venaient pas du latin. — II en est de même des patois italiens
modernes. — Exemples. — Ils sont identiques à nos patois. — Les uns et les autres
sont donc nationaux, originaux, et non dérivés............................... 321
CHAPITRE X.
LATJN VULGAIRE, OC PATOIS ANTIQUE DU LATIUif.
Le latin classique n est pas la langue du Latium, mais celle de Rome. — Les Latins
et las Domains sont deux peuples différents ; ils ont deux langues distinctes. —
Le latin vulgaire ou patois du Latium fut toujours ce qu il est encore, une langue
ne déclinant pas avec des cas, et ne conjuguant pas avec des flexions. — Les Pé-
lasges et les colons grecs ont donné au latin les terminaisons en us et en iim. ~—
Beaucoup de villes italiennes et de noms propres ont conservé sous la domination
romaine leurs noms primitifs, terminés en i et en o. — Exemples. — Substan-
tifs italiens antiques restés indéclinables à tous les cas de la déclinaison latine.—
Exemples.—Comment le latin vulgaire du Latium formait-il le pluriel des mots et
les cas? — Pluriel formé par une s. — Exemples. — Génitif du latin du Latium
formé avec la préposition de, à la gauloise. — Exemples. — Datif formé par la
préposition al. — Le latin du Latium avait-il l article LE, LA, LES? — Opinion de
Muratori sur son origine, — L équivalent se trouve dans Plaute et dans Tê-
rence. — II est dans l osque et dans l étrusque. — Bases de la conjugaison dans
le latin vulgaire du Latium. — Comme l ombrien et l osque, elle emploie les auxi-
liaires. — Exemples et analogie, tirés du latin littéraire de Cicéron. — Série de
substantifs et de verbes appartenant au latin du Latium. — Ils sont étrangers au
latin littéraire, et se retrouvent tous dans nos patois. — Mots du latin antique, et
qui sont gaulois. — Ainsi, la grammaire et le vocabulaire du latin vulgaire étaient
gaulois. — Ils sont restés tels. — Vers en patois moderne du Latium. — Leur tra-
duction littérale en gascon prouve leur identité avec nos patois. ¦— Nom que por-
tait à Rome (e latin du Latium ou rustique. — On l appelait latin vulgaire, mili-
taire, usuel ou quotidien. — Auguste s en servait dans sa correspondance. — César
avait des interprètes pour ce latin. — On l enseignait régulièrement à Rome. ¦—
Maîtres qui l apprirent à Marc-Aurele. — Sidoine Apollinaire l écrivait........... 387
CHAPITRE XI.
LATIN LITTÉRAIRE DE HOME. SA FORMATION ET SA CHUTE COMME LANGUE PARLÉE.
Études sur la nature du latin de Rome. — Travaux des anciens et des moder-
nes. — Les anciens considéraient Rome comme une ville grecque, et le latin de
Rome comme dérivé du grec. — Opinions et preuves. — A quelle époque la langue
latine de Rome commença à êire modelée sur le grec. — Eléments italiens de •
DES MATIÈRES. 553
Pages.
ce latin. — Ses éléments grecs. — Environ trois mille mots grecs y sont intro-
duits. — Par qui et à quelle époque ? — Le vocabulaire latin est donc grec en
grande partie. — La grammaire latine se façonne sur la grecque. — Ce travail
commence à Plaute et à Térence. — Études grecques à Rome. — Abus du grec. —
Néanmoins ce latin, fait à l image du grec, ne dépasse pas les limites de la société
lettrée, formée par les écoles publiques. — Organisation de l enseignement à Rome.
— Lois des empereurs à ce sujet. — Hors de Rome , le latin est une langue écrite,
non généralement parlée. — II disparaîtra avec la société aristocratique de Rome.
¦— C est par la chute de cette société, non par l invasion des Barbares, que le latin
a disparu commelanguc parlée. —Les gouvernements barbares ont tous maintenu
le latin comme langue écrite. — Dispersion de la société aristocratique de Rome.
— Invasions d Alaric, de Genseric et de Totila. — La ville est pillée, la popula-
tion est dispersée, les monuments sont détruits. — Rome, abandonnée, est peu-
plée par les betes fauves. — Les Romains chassés, elle est repeuplée et rebâtie
par des populations de toute l Italie, — On n y parle plus latin, mais italien. —
Poète anonyme du VI» siècle qui constate cet état de choses. — Délivrées du
joug de Rome, les nationalités et les langues celtiques se réveillent. — Renais-
sance et culture des patois, en Italie, en Gaule et en Espagne.................. 430
CHAPITRE XII.
RENAISSANCE DES NATIONALITÉS ET DES LANGEES CELTIQUES, ON ÉCRIT
DE NOUVEAU 1ES PATOIS.
La chute de l Empire romain fait renaître les nationalités et les langues celtiques.
— Ces langues sont employées dans la rédaction des actes. — En Italie, le plus
ancien monument en patois est une charte corse de l année 719. — Doutes de
Muratori. — Discussion de cette charte. — Elle est authentique. — Les patois
italiens deviennent d un usage général à la fin du treizième siècle. — En France,
, le document patois développé le plus ancien, ce sont les serments de Strasbourg,
de 842. — Fragments plus anciens encore. — Les serments de Strasbourg sont
rédigés dans la langue des ïrouvaires. —¦ Examen et preuve. — Textes romans
du dixième siècle. — Tableau des patois, du douzième au quatorzième siècle. —
Patois du Rouergue, de Montpellier, deManosque, deBrive, de Bordeaux, rive gau-
che, ou gascon ; de Bordeaux, rive droite, ou gavache ; patois lorrain, champe-
nois, artésien, berrichon, français; patois d Agen, de Périgueux, du Béarn, dtf la
Gascogne. — En Espagne, les patois étaient en usage au dixième siècle; témoi-
gnage de Luitprand. — Les Goths, les Arabes, les Maures respectèrent ces patois.
— A partir du treizième siècle ils devinrent d un usage général. — En France,
au contraire, le latin et les patois furent employés simultanément. — Exemples de
ce parallélisme jusqu au seizième siècle. — Charles VIII est le premier qui bannit
le latin des procédures. — Ordonnancé de 1490. — Louis XII l imite par l ordon-
nance de 1512. — François Ie complète l œuvre, par l ordonnance de 1530. —
Anecdotes à ce sujet. — II reste à faire un derniereffort pour bannir l usage du la-
tin. — Charles IX en 1562, et Louis XIII en 1629, accomplissent cette réforme. —
En cette année J629 Corneille débutait, en faisant jouer Milite............... 473
CHAPITRE XIII.
culture des patois celtiques et formation des langues litteraires,
l italien, l espagnol, le français.
Culture des langues vulgaires en France, en Italie et en Espagne. — Mode de forma-
tion des langues littéraires. — France. — Quels sont les plus anciens, des Trou-
551 TABLE DES MATIÈRES.
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badours ou des Trouiaires ? — Question mal posée. —11 y a toujours eu des poètes
en Gaule; mais les poésies les plus anciennes venues jusqu à nous sont celles
d un troubadour, Guillaume IX, comte de Poitiers. — Celles de Wace, trouvaire
normand, sont postérieures. — Ils continuent les Bardes. — En quelle laugue ont
écrit les Troubadours? — Est-ce en provençal? — Est-ce en limousin? — Exa-
men détaillé de cette question. — Ils ont écrit chacun dans la langue de son
pays; mais avec des termes de convention et de mode littéraire, qui fit de Jeur
langage un parler factice. — Sources des documents sur les Troubadours et sur
les Trouvaires. — Le Monje des isles d or et Claude Fauchet. — Caractère, rôle,
influence des Troubadours. — Leurs protecteurs. — Leur hiérarchie. — Les Cours
d amour. — Leur nombre, leur résidence, leurs arrêts. — Dialectes divers em-
ployés par les Troubadours. — Exemples. — Expansion de la culture des langues
d oc. — Fondation de l Académie des Mainteneurs à Toulouse, en 1323. — Elle est
la plus ancienne de l Europe. — Son rôle. — Elle cultive la Gaye science, ou la
poésie en langue vulgaire. — Les anciens poëtes gaulois du midi se nommaient
Fcllibres, c est-à-dire bons vivants. — Claude Fauchet a donné une liste de 127
Trouvaires, qui remplissent le douzième et, le treizième siècle. — Leurs noms et
leurs œuvres. — Italie. — Les premiers poëtes italiens adoptèrent d abord la
langue des Troubadours. — Ils la quittèrent bientôt pour cultiver les dialectes
de l Italie. — ISoms de tous ces poëtes. — Les ouvrages de Dante font pencher la
balance en faveur du dialecte de Florence. — II devient la langue italienne. —
Académie de Florence fondée en 1582. — Espagke. — La langue des Troubadours
fut adoptée par les poëtes catalans, aragonais et valenciens. — Faveur immense
dont jouit cette langue. — Académie de Barcelone, fondée en 1390. — La Castille
se préserve de l invasion de cette langue étrangère et factice. — Création de la
littérature castillane. — Poëme du Cid. — Bercéo. — Loreuzo d Atorga. —
L archiprètre de Ilita. — Alphonse le Sage. — Charles-Quint trouve la langue cas-
tillane toute formée, et il en fait la langue officielle de l Espagne. — En France,
la formation de la langue fut beaucoup plus longue. — Essai d une académie au
treizième siècle. — Académie fondée par Baïf, au seizième. —Le perfectionnement
de la langue commence à la renaissance, et dure un siècle et demi. — Lettrés
qui y prennent part. — But qu ils se proposent. — Triple pensée qui les guide. —
Constitution du dialecte français. — Sa séparation d avec les autres. — Froissart,
llabelais, Montaigne n ont pas écrit en dialecte français. — Action des lettrés et
de l hôtel de Rambouillet. — Qualités constitutives de la langue française. — Elle
leur doit son universalité, parce que seule elle les possède. — Elle survivrait à
a nationalité............................................................... 509
VIN DE LA TABLE DES HAÏlÈKES.
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